Conseil des ministres du 28 avril 2008. Le lancement du diagnostic stratégique « France 2025 ».

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le secrétaire d'État chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique a présenté une communication relative au lancement du diagnostic stratégique « France 2025 ».
Ce diagnostic stratégique a été lancé le 22 avril dernier à la demande du Président de la République et du Premier ministre afin de mettre en lumière les grands enjeux qui sont déterminants pour les Français. Il a été précédé par un état des lieux de la France en 2008 qui vient d'être rendu public.
Cet exercice de prospective permettra d'éclairer la prise de décision publique et d'apporter des informations aux Français sur les pistes d'avenir. Il permettra également de susciter et de nourrir le débat sur les réformes. Ce dernier point est essentiel car la capacité de conduire des réformes de grande ampleur et celle de se projeter dans l'avenir sont liées. Les pays qui ont su engager des réformes en faveur d'une plus grande compétitivité tout en gardant un haut niveau de protection sociale, comme les Pays-Bas, le Canada, le Danemark, sont aussi ceux qui investissent le plus dans la réflexion prospective.
Le travail engagé n'aura pas pour objectif de tracer une voie unique de propositions, ni même de dégager quelques mesures ponctuelles. Il ne s'agit pas de déterminer un itinéraire fléché d'avance, mais d'imaginer un ensemble de scénarios possibles et d'options pour la France, compte tenu de ce que nous savons des grandes tendances et des caractéristiques propres de notre pays, afin de nous permettre d'entreprendre les réformes nécessaires.
Le diagnostic stratégique « France 2025 » se caractérise par la diversité des sujets traités. Le travail sera mené sur huit sujets majeurs, confiés à des groupes de travail : la mondialisation et ses conséquences ; l'organisation de notre appareil productif ; le développement de nos capacités créatrices ; la protection contre les risques ; le renouvellement du « vivre ensemble » ; la gestion des ressources rares ; l'impact des innovations technologiques sur la vie quotidienne ; l'avenir de l'État et des services publics.Cet exercice sera conduit de façon à sortir du cadre de l'administration. Parlementaires, partenaires sociaux et représentants de la société civile y seront associés, au sein d'une commission plénière. C'est cette commission qui connaîtra du rapport final, remis au Président de la République avant la fin de l'année.