Texte intégral
F. Laborde.- Bonjour à tous, avec C. Albanel, ce matin, nous allons évidemment parler du Festival de Cannes qui ouvre aujourd'hui. Et puis nous parlerons aussi, évidemment, politique. On reviendra notamment sur ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale. Mais commençons par les paillettes, si je puis dire, le Festival de Cannes. Donc ça démarre aujourd'hui et je vois ici et là, dans la presse, qu'on parle de "festival un peu à bout de souffle", de la "difficulté d'avoir fait une sélection", "composé un jury". Le Festival de Cannes est fatigué ?
Je n'ai pas le sentiment. Vous savez chaque année, on dit : "Oh ! Là, là, cette année le Festival de Cannes, on le sent pas". C'est souvent quelque chose de récurent. Moi je trouve qu'il y a une belle sélection. Côté français, Philippe Garrel, Laurent Cantet, Arnaud Despléchin avec ce film « Le conte de Noël », Catherine Deneuve, qui a une très belle distribution. On y retrouve...
Côté Français, en dehors de Despléchin, les autres ne sont pas des films sur le registre... sont plus difficiles, plus austères disons.
Peut-être un peu difficiles. C'est aussi au Festival de Cannes, au fond, de faire différentes propositions. Et sur la sélection, on a le Soderbergh, on a Clint Eastwood, il y a Woody Allen qui est en lice, Atom Egoyan. Enfin il y a des très grands noms, les frères Dardenne de retour. Des très grands noms quand même du cinéma mondial. Et on va voir Walter Salles qui avait fait le « Central do Brasil », vous vous souvenez ce film absolument admirable, qui revient cette année avec un autre film. Je trouve que ça peut être une belle sélection.
Ce soir le film qui va être diffusé en ouverture...
C'est un film qui s'appelle, je crois, « Blindness » de Mereilles qui semble très violent j'ai l'impression.
Oui très violent, très noir.
Sans doute un petit peu difficile.
Alors pourquoi justement démarrer par quelque chose d'aussi noir et violent ?
Ca c'est ce qu'il faut demander à Thierry Frémeaux. Moi je vais voir « Blindness », je vais voir si c'est à ce point violent. C'est vrai que quelquefois, on a démarré des sélections, enfin je veux dire en tous cas une saison à Cannes par un film festif. Je me souviens une fois, c'était « Le cinquième élément » de Luc Besson, des choses comme ça. Cette fois-ci, c'est un autre choix, nous allons voir.
Certains disent ici et là, certains réalisateurs, que ma foi il ne fait pas toujours bon présenter ou sortir son film à Cannes parce que si on se fait critiquer, le film est cuit, est mort. Et même si on n'est pas critiqué, on n'a pas la garantie de succès pour autant.
Aucun film n'a une garantie de succès. Alors c'est vrai que si on est éreinté à Cannes, ce n'est pas excellent. C'est un petit peu cuit. Par ailleurs, s'il y a eu un grand succès à Cannes, regardez par exemple les films d'Almodovar, moi j'adore Almodovar, j'aurais vraiment adoré qu'il ait la Palme, je me souviens, non seulement pour « Tout sur ma mère », des très grands films, ou « Parle avec elle », enfin des films comme ça. Quand ils sortent après en salle, à Paris, tout le monde y va parce que voilà. Donc je ne crois pas qu'il y a de règle générale.
Et cette année, ce n'est pas une sélection plus difficile ou plus compliquée ?
Non je n'ai pas le sentiment qu'elle soit plus difficile. Nous allons voir ce que le jury présidé par Sean Penn va faire.
Justement, la présence des Américains, c'est bon signe ? C'est important ? Ils suivent avec grand intérêt ce qui se passe à Cannes ?
Je crois. Par exemple la présence d'un Clint Eastwood que moi j'admire beaucoup et que les femmes aiment beaucoup depuis « La route de Madison », il faut bien le dire quand même, c'est un beau signe en effet d'intérêt pour notre cinéma. Et puis ça veut dire que vraiment Cannes, c'est le premier festival du monde et personne ne le conteste aujourd'hui.
Alors on va revenir sur un tout autre thème qui est la presse et la communication en général. Il y a eu cette semaine des déclarations de F. Lefèbvre, qui est porte-parole de l'UMP et qui se plaignait que l'agence, l'AFP, ne reprenne pas les communiqués de l'UMP comme il l'espérait ou comme, dit t-il, l'agence devrait le faire. Est-ce que l'AFP a vocation à reprendre les communiqués qu'ils viennent, j'allais dire, du Gouvernement ou de la majorité ou de l'UMP ?
Ecoutez je crois que F. Lefèbvre, il est évidemment dans son rôle - c'est un député UMP, il est porte-parole de l'UMP - en souhaitant que l'AFP reprenne les communiqués naturellement du parti, du mouvement. Je crois que c'est absolument logique. Ceci dit, moi je dis clairement que l'AFP qui est actuellement la deuxième agence du monde, que je trouve très bien dirigée par Pierre Louette d'ailleurs n'est pas là, évidemment, pour reproduire tous les communiqués mais qu'évidemment...
Parce que l'AFP, ce n'est pas l'agence Tass. L'agence Tass, rappelons-le, c'est une agence officielle en Union soviétique qui en effet distribuait des communiqués.
Mais personne n'a de doute sur le fait que l'AFP n'est pas du tout l'agence Tass, absolument pas. Je pense que... et quelquefois il n'est pas certain qu'il y ait toujours la plus extrême bienveillance forcément par rapport au Gouvernement, d'où les réactions de F. Lefèbvre. Moi ce que je dis, c'est que je suis très attachée à la liberté d'expression des journalistes. Il est normal qu'ils choisissent l'information, il est normal qu'ils la hiérarchisent, évidemment dans le respect des expressions politiques et dans le respect des équilibres politiques, voilà.
Et vous ne constatez pas que l'équilibre politique ait été rompu à l'AFP ?
Non mais là en l'espèce, il y a eu sans doute une irritation comme il arrive. Vous savez ce n'est pas nouveau d'avoir un parti, un mouvement majoritaire qui dit : mais écoutez on est pas très bien traité. C'est vrai que quelquefois, quand on lit la presse, ici et là, on peut considérer qu'on n'est pas forcément très bien traité.
Alors puisqu'on parle d'irritation, on va parler aussi de ce qui gratte et de ce qui fâche sur ce qui s'est passé hier à l'Assemblée avec la loi OGM. Je ne vais pas vous demander de commenter la loi sur les organismes génétiquement modifiés mais ce couac, cette absence inexpliquée quand même des députés UMP qui doivent voter un texte qui est un texte en effet difficile, est-ce que ça ne fait pas quand même immense pétaudière pour le coup ?
Vous savez depuis un an que le Gouvernement est là, toutes les lois ont été naturellement votées. Le 49-3 n'a en fait jamais été utilisé. Tous les débats se sont toujours déroulés absolument normalement. Il y a eu une espèce d'incident de la vie parlementaire, tout à coup il manque un certain nombre de députés.
La majorité elle est quand même.... c'est une vraie majorité.
Mais c'est une vraie majorité et là, en l'espèce...
Ce n'est pas à une voix près que ça se joue.
C'est un texte qui est texte d'ailleurs difficile mais maintenant, il y a eu un vrai consensus. J.-L. Borloo et N. Kosciusko-Morizet ont fait, je crois, un très bon travail. Bon voilà. Il y a eu un incident. J.-F. Copé s'en est d'ailleurs expliqué. C'était déjà arrivé dans le passé. Sous Jospin d'ailleurs, c'était arrivé et in fine la même procédure...
C'était arrivé dans quelles circonstances sous Jospin ?
Je crois que c'était au moment du Pacs. Il y avait eu une procédure, finalement, là cette même procédure avait été choisie de la réunion de la Commission mixte paritaire pour, ensuite, que le texte continue. C'est dommage un petit peu parce que ça interrompt le débat qui avait lieu, qui était intéressant. Le texte va bien sûr être voté, il fait l'objet aujourd'hui d'un consensus. Voilà. Je crois qu'il ne faut pas exagérer ce qui était un incident de la vie parlementaire comme il en a déjà existé et il en existera d'autres.
Alors autre question qui, j'allais dire, vous concerne aussi directement. Parmi les nouveaux dispositifs fiscaux qui sont annoncés régulièrement, figure une proposition qui vise à supprimer notamment les déductions pour les patrimoines historiques. On sait en France que ça coûte très cher d'entretenir des patrimoines, que vous-même vous proposez de faire beaucoup de choses. Est-ce qu'en tant que ministre de la Culture, ça vous préoccupe ça ou pas du tout ?
Si c'était le cas, j'en serais très préoccupée. En fait ce qu'il y a actuellement, c'est qu'il y a une espèce d'examen de toutes les niches fiscales, terme d'ailleurs que je trouve inapproprié pour ce qui concerne les patrimoines parce que vous ne verrez jamais un conseiller fiscal qui vous dira : allez acheter un énorme château, une énorme maison parce que comme ça vous allez plus payer d'impôts. Tout le monde sait que c'est le don de toute une vie de porter des grosses maisons qu'il faut entretenir. Simplement, ce qui est recherché actuellement, c'est un certain plafonnement, c'est-à-dire d'encadrer ces avantages fiscaux. Ce qui est proposé pour le patrimoine n'est pas de nature à mettre en cause ces avantages fiscaux et ça de toute façon, j'y suis extrêmement attentive parce que mon souci aujourd'hui c'est de trouver plus de moyens pour le patrimoine et non pas moins naturellement parce qu'on sait qu'on a des besoins qui sont à peu près équivalents, pratiquement, de 400 millions d'euros par an aujourd'hui si on veut vraiment faire face complètement aux nécessités. Et on est en train d'ailleurs de chercher comment les obtenir.
Merci C. Albanel d'être venue nous voir ce matin.
Merci à vous.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 14 mai 2008
Je n'ai pas le sentiment. Vous savez chaque année, on dit : "Oh ! Là, là, cette année le Festival de Cannes, on le sent pas". C'est souvent quelque chose de récurent. Moi je trouve qu'il y a une belle sélection. Côté français, Philippe Garrel, Laurent Cantet, Arnaud Despléchin avec ce film « Le conte de Noël », Catherine Deneuve, qui a une très belle distribution. On y retrouve...
Côté Français, en dehors de Despléchin, les autres ne sont pas des films sur le registre... sont plus difficiles, plus austères disons.
Peut-être un peu difficiles. C'est aussi au Festival de Cannes, au fond, de faire différentes propositions. Et sur la sélection, on a le Soderbergh, on a Clint Eastwood, il y a Woody Allen qui est en lice, Atom Egoyan. Enfin il y a des très grands noms, les frères Dardenne de retour. Des très grands noms quand même du cinéma mondial. Et on va voir Walter Salles qui avait fait le « Central do Brasil », vous vous souvenez ce film absolument admirable, qui revient cette année avec un autre film. Je trouve que ça peut être une belle sélection.
Ce soir le film qui va être diffusé en ouverture...
C'est un film qui s'appelle, je crois, « Blindness » de Mereilles qui semble très violent j'ai l'impression.
Oui très violent, très noir.
Sans doute un petit peu difficile.
Alors pourquoi justement démarrer par quelque chose d'aussi noir et violent ?
Ca c'est ce qu'il faut demander à Thierry Frémeaux. Moi je vais voir « Blindness », je vais voir si c'est à ce point violent. C'est vrai que quelquefois, on a démarré des sélections, enfin je veux dire en tous cas une saison à Cannes par un film festif. Je me souviens une fois, c'était « Le cinquième élément » de Luc Besson, des choses comme ça. Cette fois-ci, c'est un autre choix, nous allons voir.
Certains disent ici et là, certains réalisateurs, que ma foi il ne fait pas toujours bon présenter ou sortir son film à Cannes parce que si on se fait critiquer, le film est cuit, est mort. Et même si on n'est pas critiqué, on n'a pas la garantie de succès pour autant.
Aucun film n'a une garantie de succès. Alors c'est vrai que si on est éreinté à Cannes, ce n'est pas excellent. C'est un petit peu cuit. Par ailleurs, s'il y a eu un grand succès à Cannes, regardez par exemple les films d'Almodovar, moi j'adore Almodovar, j'aurais vraiment adoré qu'il ait la Palme, je me souviens, non seulement pour « Tout sur ma mère », des très grands films, ou « Parle avec elle », enfin des films comme ça. Quand ils sortent après en salle, à Paris, tout le monde y va parce que voilà. Donc je ne crois pas qu'il y a de règle générale.
Et cette année, ce n'est pas une sélection plus difficile ou plus compliquée ?
Non je n'ai pas le sentiment qu'elle soit plus difficile. Nous allons voir ce que le jury présidé par Sean Penn va faire.
Justement, la présence des Américains, c'est bon signe ? C'est important ? Ils suivent avec grand intérêt ce qui se passe à Cannes ?
Je crois. Par exemple la présence d'un Clint Eastwood que moi j'admire beaucoup et que les femmes aiment beaucoup depuis « La route de Madison », il faut bien le dire quand même, c'est un beau signe en effet d'intérêt pour notre cinéma. Et puis ça veut dire que vraiment Cannes, c'est le premier festival du monde et personne ne le conteste aujourd'hui.
Alors on va revenir sur un tout autre thème qui est la presse et la communication en général. Il y a eu cette semaine des déclarations de F. Lefèbvre, qui est porte-parole de l'UMP et qui se plaignait que l'agence, l'AFP, ne reprenne pas les communiqués de l'UMP comme il l'espérait ou comme, dit t-il, l'agence devrait le faire. Est-ce que l'AFP a vocation à reprendre les communiqués qu'ils viennent, j'allais dire, du Gouvernement ou de la majorité ou de l'UMP ?
Ecoutez je crois que F. Lefèbvre, il est évidemment dans son rôle - c'est un député UMP, il est porte-parole de l'UMP - en souhaitant que l'AFP reprenne les communiqués naturellement du parti, du mouvement. Je crois que c'est absolument logique. Ceci dit, moi je dis clairement que l'AFP qui est actuellement la deuxième agence du monde, que je trouve très bien dirigée par Pierre Louette d'ailleurs n'est pas là, évidemment, pour reproduire tous les communiqués mais qu'évidemment...
Parce que l'AFP, ce n'est pas l'agence Tass. L'agence Tass, rappelons-le, c'est une agence officielle en Union soviétique qui en effet distribuait des communiqués.
Mais personne n'a de doute sur le fait que l'AFP n'est pas du tout l'agence Tass, absolument pas. Je pense que... et quelquefois il n'est pas certain qu'il y ait toujours la plus extrême bienveillance forcément par rapport au Gouvernement, d'où les réactions de F. Lefèbvre. Moi ce que je dis, c'est que je suis très attachée à la liberté d'expression des journalistes. Il est normal qu'ils choisissent l'information, il est normal qu'ils la hiérarchisent, évidemment dans le respect des expressions politiques et dans le respect des équilibres politiques, voilà.
Et vous ne constatez pas que l'équilibre politique ait été rompu à l'AFP ?
Non mais là en l'espèce, il y a eu sans doute une irritation comme il arrive. Vous savez ce n'est pas nouveau d'avoir un parti, un mouvement majoritaire qui dit : mais écoutez on est pas très bien traité. C'est vrai que quelquefois, quand on lit la presse, ici et là, on peut considérer qu'on n'est pas forcément très bien traité.
Alors puisqu'on parle d'irritation, on va parler aussi de ce qui gratte et de ce qui fâche sur ce qui s'est passé hier à l'Assemblée avec la loi OGM. Je ne vais pas vous demander de commenter la loi sur les organismes génétiquement modifiés mais ce couac, cette absence inexpliquée quand même des députés UMP qui doivent voter un texte qui est un texte en effet difficile, est-ce que ça ne fait pas quand même immense pétaudière pour le coup ?
Vous savez depuis un an que le Gouvernement est là, toutes les lois ont été naturellement votées. Le 49-3 n'a en fait jamais été utilisé. Tous les débats se sont toujours déroulés absolument normalement. Il y a eu une espèce d'incident de la vie parlementaire, tout à coup il manque un certain nombre de députés.
La majorité elle est quand même.... c'est une vraie majorité.
Mais c'est une vraie majorité et là, en l'espèce...
Ce n'est pas à une voix près que ça se joue.
C'est un texte qui est texte d'ailleurs difficile mais maintenant, il y a eu un vrai consensus. J.-L. Borloo et N. Kosciusko-Morizet ont fait, je crois, un très bon travail. Bon voilà. Il y a eu un incident. J.-F. Copé s'en est d'ailleurs expliqué. C'était déjà arrivé dans le passé. Sous Jospin d'ailleurs, c'était arrivé et in fine la même procédure...
C'était arrivé dans quelles circonstances sous Jospin ?
Je crois que c'était au moment du Pacs. Il y avait eu une procédure, finalement, là cette même procédure avait été choisie de la réunion de la Commission mixte paritaire pour, ensuite, que le texte continue. C'est dommage un petit peu parce que ça interrompt le débat qui avait lieu, qui était intéressant. Le texte va bien sûr être voté, il fait l'objet aujourd'hui d'un consensus. Voilà. Je crois qu'il ne faut pas exagérer ce qui était un incident de la vie parlementaire comme il en a déjà existé et il en existera d'autres.
Alors autre question qui, j'allais dire, vous concerne aussi directement. Parmi les nouveaux dispositifs fiscaux qui sont annoncés régulièrement, figure une proposition qui vise à supprimer notamment les déductions pour les patrimoines historiques. On sait en France que ça coûte très cher d'entretenir des patrimoines, que vous-même vous proposez de faire beaucoup de choses. Est-ce qu'en tant que ministre de la Culture, ça vous préoccupe ça ou pas du tout ?
Si c'était le cas, j'en serais très préoccupée. En fait ce qu'il y a actuellement, c'est qu'il y a une espèce d'examen de toutes les niches fiscales, terme d'ailleurs que je trouve inapproprié pour ce qui concerne les patrimoines parce que vous ne verrez jamais un conseiller fiscal qui vous dira : allez acheter un énorme château, une énorme maison parce que comme ça vous allez plus payer d'impôts. Tout le monde sait que c'est le don de toute une vie de porter des grosses maisons qu'il faut entretenir. Simplement, ce qui est recherché actuellement, c'est un certain plafonnement, c'est-à-dire d'encadrer ces avantages fiscaux. Ce qui est proposé pour le patrimoine n'est pas de nature à mettre en cause ces avantages fiscaux et ça de toute façon, j'y suis extrêmement attentive parce que mon souci aujourd'hui c'est de trouver plus de moyens pour le patrimoine et non pas moins naturellement parce qu'on sait qu'on a des besoins qui sont à peu près équivalents, pratiquement, de 400 millions d'euros par an aujourd'hui si on veut vraiment faire face complètement aux nécessités. Et on est en train d'ailleurs de chercher comment les obtenir.
Merci C. Albanel d'être venue nous voir ce matin.
Merci à vous.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 14 mai 2008