Texte intégral
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
L'Insep consacre ses premiers entretiens de l'année au thème du sport et de la santé.
Je me réjouis de cette initiative qui met en lumière le très grand chantier voulu par le président de la république qui a rapproché ces deux domaines dans un but de développement de la santé publique pour tous nos concitoyens, sportifs ou non sportifs.
Il est en effet scientifiquement établi que l'activité physique et sportive n'est pas LA thérapie universelle mais qu'elle a des bénéfices certains sur la santé et notamment sur les grandes maladies de notre société. Les médecins le disent : elle permet de prévenir ou de limiter les effets de nombreuses pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, etc...). Elle permet de contrôler le poids corporel chez l'enfant comme chez l'adulte. Des études suggèrent qu'elle améliore également la santé mentale en prévenant deux composantes très fréquentes, l'anxiété et la dépression. Associée à une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie (pas de tabac ni d'alcool), elle peut apporter jusqu'à 14 années d'espérance et de qualité de vie supplémentaires.
Sans être médecin, mon expérience dans le milieu sportif me l'a démontré à de nombreuses reprises :
l'augmentation de la sensation de bien-être est réelle et visible.
. Chez les jeunes à la fin de l'entraînement ;
. Chez les adultes et les amateurs : jeudi dernier à l'arrivée du marathon de Sénart, les plus rayonnants étaient les sportifs ayant une approche purement amateur.
A l'inverse, une activité sportive pratiquée à haut niveau génère de très grandes sensations individuelles, et émotions collectives, mais augmente aussi le risque traumatique ou cardiaque. Les cruels accidents de Sandra Lahoura ou de Marc-Vivien Foe nous le rappellent hélas très durement.
C'est justement autour de ces deux thèmes que s'articuleront vos travaux.
Vous traiterez ainsi de la prévention sanitaire pour tous par les activités physiques et sportives. Vos travaux en la matière alimenteront, j'en suis convaincu, les réflexions la commission préparatoire au futur PNAPS (Programme National de prévention par les Activités Physiques et Sportives) que Roselyne Bachelot - Narquin et moi-même avons lancée il y a exactement un mois. Sous la houlette du professeur TOUSSAINT, elle nous remettra son rapport en septembre 2008 et j'en attends beaucoup. La France s'est dotée de programmes ambitieux pour l'alimentation et le tabac : j'en veux un de même nature pour l'activité physique.
Vous traiterez également de la prévention du risque et la prise en charge des sportifs de haut niveau. Ce rôle primordial de la médecine dans l'accompagnement des meilleurs sportifs a trouvé sa concrétisation ici, dans l'INSEP de Thierry MAUDET, avec la création de l'IRMES. Adossé aux plus grandes structures de recherche (Inserm, Université Paris Descartes), ce très jeune institut n'a réalisé ses premières publications que très récemment mais elles rencontrent déjà un écho international important. Les sportifs des équipes de France, et ceux qui y aspirent, bénéficieront très rapidement de ce nouveau savoir et j'en suis fier.
Enfin la participation à ces Entretiens de nombreux invités de la Péninsule, de la Belle Province et d'ailleurs, que je salue, montre que votre réflexion s'intègre d'emblée dans le cadre international. Je me réjouis donc que vos recommandations puissent ainsi nourrir la réflexion et soutenir les positions que défendra la France au cours de sa présidence de l'Union européenne au 1er juillet prochain.
Je vous souhaite d'excellentes journées de travailsource http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 7 mai 2008
Chers amis,
L'Insep consacre ses premiers entretiens de l'année au thème du sport et de la santé.
Je me réjouis de cette initiative qui met en lumière le très grand chantier voulu par le président de la république qui a rapproché ces deux domaines dans un but de développement de la santé publique pour tous nos concitoyens, sportifs ou non sportifs.
Il est en effet scientifiquement établi que l'activité physique et sportive n'est pas LA thérapie universelle mais qu'elle a des bénéfices certains sur la santé et notamment sur les grandes maladies de notre société. Les médecins le disent : elle permet de prévenir ou de limiter les effets de nombreuses pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, etc...). Elle permet de contrôler le poids corporel chez l'enfant comme chez l'adulte. Des études suggèrent qu'elle améliore également la santé mentale en prévenant deux composantes très fréquentes, l'anxiété et la dépression. Associée à une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie (pas de tabac ni d'alcool), elle peut apporter jusqu'à 14 années d'espérance et de qualité de vie supplémentaires.
Sans être médecin, mon expérience dans le milieu sportif me l'a démontré à de nombreuses reprises :
l'augmentation de la sensation de bien-être est réelle et visible.
. Chez les jeunes à la fin de l'entraînement ;
. Chez les adultes et les amateurs : jeudi dernier à l'arrivée du marathon de Sénart, les plus rayonnants étaient les sportifs ayant une approche purement amateur.
A l'inverse, une activité sportive pratiquée à haut niveau génère de très grandes sensations individuelles, et émotions collectives, mais augmente aussi le risque traumatique ou cardiaque. Les cruels accidents de Sandra Lahoura ou de Marc-Vivien Foe nous le rappellent hélas très durement.
C'est justement autour de ces deux thèmes que s'articuleront vos travaux.
Vous traiterez ainsi de la prévention sanitaire pour tous par les activités physiques et sportives. Vos travaux en la matière alimenteront, j'en suis convaincu, les réflexions la commission préparatoire au futur PNAPS (Programme National de prévention par les Activités Physiques et Sportives) que Roselyne Bachelot - Narquin et moi-même avons lancée il y a exactement un mois. Sous la houlette du professeur TOUSSAINT, elle nous remettra son rapport en septembre 2008 et j'en attends beaucoup. La France s'est dotée de programmes ambitieux pour l'alimentation et le tabac : j'en veux un de même nature pour l'activité physique.
Vous traiterez également de la prévention du risque et la prise en charge des sportifs de haut niveau. Ce rôle primordial de la médecine dans l'accompagnement des meilleurs sportifs a trouvé sa concrétisation ici, dans l'INSEP de Thierry MAUDET, avec la création de l'IRMES. Adossé aux plus grandes structures de recherche (Inserm, Université Paris Descartes), ce très jeune institut n'a réalisé ses premières publications que très récemment mais elles rencontrent déjà un écho international important. Les sportifs des équipes de France, et ceux qui y aspirent, bénéficieront très rapidement de ce nouveau savoir et j'en suis fier.
Enfin la participation à ces Entretiens de nombreux invités de la Péninsule, de la Belle Province et d'ailleurs, que je salue, montre que votre réflexion s'intègre d'emblée dans le cadre international. Je me réjouis donc que vos recommandations puissent ainsi nourrir la réflexion et soutenir les positions que défendra la France au cours de sa présidence de l'Union européenne au 1er juillet prochain.
Je vous souhaite d'excellentes journées de travailsource http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 7 mai 2008