Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Je crois que cette conférence de soutien à l'Afghanistan a connu un succès qui n'était pas espéré, a connu une générosité qui n'était pas attendue à un tel niveau.
Je voudrais d'abord féliciter les personnes qui sont autour de moi, c'est-à-dire le gouvernement afghan, tous les ministres qui sont là et particulièrement le ministre afghan des Affaires étrangères, M. Rangin Dadfar, qui a coprésidé cette longue journée. Je voudrais en féliciter et leur dire mon admiration personnelle.
Il y a entre nous une communauté et une fraternité que j'éprouve en ce moment avec beaucoup de bonheur.
Je pense que les Nations unies doivent jouer un rôle tout à fait considérable à l'avenir mais je dois dire aussi que nous n'attendions pas une somme aussi considérable d'environ - nous pourrons vous fournir des chiffres plus précis ultérieurement - 20 milliards de dollars.
Dans nos rêves les plus fous, nous espérions que la somme tournerait, peut-être, autour de 17 milliards de dollars.
C'était nécessaire car il fallait au moins aller jusque-là et nous dépasserons peut-être, je le crois, ce seuil des 20 milliards de dollars.
Par ailleurs, nous avons eu, aussitôt, un autre papier rectificatif qui indiquait plus de 21 milliards de dollars.
Il faudra confirmer les donations. C'est le travail de Pierre Duquesne et de son équipe, d'Eric Chevallier et de ses amis. Je dois les remercier tous les deux ainsi que tous les volontaires, en particulier norvégiens et allemands, qui ont participé à cette équipe internationale qui a travaillé avec les Nations unies et qui ont effectué des voyages répétés à Kaboul, tout comme nos amis afghans sont venus à Paris.
Nous avons, en très peu de temps, réussi à faire de cette conférence internationale, un moment non seulement de recueil d'argent, de générosité des pays, des nations, mais, je crois, d'une vraie attention portée, qui s'est manifestée sur des sujets très précis : la participation des Afghans, de la société civile afghane, la participation des organisations non gouvernementales, des agences et du secteur privé afghan.
Avant la réunion d'aujourd'hui, il y a eu une autre Conférence, le 24 mai 2008, le Forum de la Société civile et du secteur privé avec la participation des agences internationales, des Nations unies bien entendu mais aussi d'autres milieux et en particulier des ONG. Ces trois secteurs privés, la Société civile et les organisations de défense des Droits de l'Homme que j'allais oublier se sont exprimés avec beaucoup de force.
Vous les avez entendues, car je crois que c'est la première séance de ce type qui a été en permanence télévisée, accessible à la presse. Il n'y a pas eu de secrets, vous avez suivi les débats qui ont eu lieu.
Il s'agissait de la démocratie en Afghanistan, du soutien à la stratégie de développement national en Afghanistan, le soutien à l'investissement dans les infrastructures, l'agriculture et l'énergie : nous avons souligné la nécessité de la sécurité alimentaire en Afghanistan au moment où, dans le monde entier, la crise alimentaire est un problème majeur.
Nous avons souligné les opportunités, la nécessité de l'intervention permanente de la société civile, du secteur privé dans l'industrie et dans l'agriculture. Le soutien aux institutions afghanes ; le soutien et l'accès pour tous les Afghans aux services et en particulier de santé et d'éducation. Nous avons voulu que les succès de ce développement - déjà il y a des preuves de progrès, demain il y en aura d'autres - soient accessible à tous les Afghans.
Nous avons souligné la nécessité, tout le monde l'a dit, de combattre la corruption, d'intensifier les efforts internationaux et nationaux contre le trafic de drogue et contre la récolte du pavot. Nous avons voulu conforter également, mais je l'ai déjà dit, la société civile dans le développement du pays, favoriser la coopération régionale parce que le pays est divisé en régions très différentes les unes des autres et, surtout, souligner - personne n'a évité, n'a oublié ou n'a omis de le souligner - la nécessité de maintenir et d'amplifier les efforts en faveur des droits humains, des Droits de l'Homme.
Voilà pourquoi nous sommes heureux d'avoir participé avec nos amis afghans à cette conférence. C'est un succès pour eux, non pas seulement un succès pour cette conférence mais pour l'implication internationale, pour l'attention tournée sans faille parce que nous ne renoncerons pas, cette attention tournée dans le combat contre le terrorisme, dans cette défiguration de l'islam que représente cet extrémisme-là, nous ne faiblirons pas non plus et nous serons toujours là.
Voilà mon impression de la journée au côté des Afghans, et certains, en particulier certaines des ONG, sont au côté des Afghans depuis 25 ou 30 ans, c'est une ténacité qui ne se départira pas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juin 2008
Je crois que cette conférence de soutien à l'Afghanistan a connu un succès qui n'était pas espéré, a connu une générosité qui n'était pas attendue à un tel niveau.
Je voudrais d'abord féliciter les personnes qui sont autour de moi, c'est-à-dire le gouvernement afghan, tous les ministres qui sont là et particulièrement le ministre afghan des Affaires étrangères, M. Rangin Dadfar, qui a coprésidé cette longue journée. Je voudrais en féliciter et leur dire mon admiration personnelle.
Il y a entre nous une communauté et une fraternité que j'éprouve en ce moment avec beaucoup de bonheur.
Je pense que les Nations unies doivent jouer un rôle tout à fait considérable à l'avenir mais je dois dire aussi que nous n'attendions pas une somme aussi considérable d'environ - nous pourrons vous fournir des chiffres plus précis ultérieurement - 20 milliards de dollars.
Dans nos rêves les plus fous, nous espérions que la somme tournerait, peut-être, autour de 17 milliards de dollars.
C'était nécessaire car il fallait au moins aller jusque-là et nous dépasserons peut-être, je le crois, ce seuil des 20 milliards de dollars.
Par ailleurs, nous avons eu, aussitôt, un autre papier rectificatif qui indiquait plus de 21 milliards de dollars.
Il faudra confirmer les donations. C'est le travail de Pierre Duquesne et de son équipe, d'Eric Chevallier et de ses amis. Je dois les remercier tous les deux ainsi que tous les volontaires, en particulier norvégiens et allemands, qui ont participé à cette équipe internationale qui a travaillé avec les Nations unies et qui ont effectué des voyages répétés à Kaboul, tout comme nos amis afghans sont venus à Paris.
Nous avons, en très peu de temps, réussi à faire de cette conférence internationale, un moment non seulement de recueil d'argent, de générosité des pays, des nations, mais, je crois, d'une vraie attention portée, qui s'est manifestée sur des sujets très précis : la participation des Afghans, de la société civile afghane, la participation des organisations non gouvernementales, des agences et du secteur privé afghan.
Avant la réunion d'aujourd'hui, il y a eu une autre Conférence, le 24 mai 2008, le Forum de la Société civile et du secteur privé avec la participation des agences internationales, des Nations unies bien entendu mais aussi d'autres milieux et en particulier des ONG. Ces trois secteurs privés, la Société civile et les organisations de défense des Droits de l'Homme que j'allais oublier se sont exprimés avec beaucoup de force.
Vous les avez entendues, car je crois que c'est la première séance de ce type qui a été en permanence télévisée, accessible à la presse. Il n'y a pas eu de secrets, vous avez suivi les débats qui ont eu lieu.
Il s'agissait de la démocratie en Afghanistan, du soutien à la stratégie de développement national en Afghanistan, le soutien à l'investissement dans les infrastructures, l'agriculture et l'énergie : nous avons souligné la nécessité de la sécurité alimentaire en Afghanistan au moment où, dans le monde entier, la crise alimentaire est un problème majeur.
Nous avons souligné les opportunités, la nécessité de l'intervention permanente de la société civile, du secteur privé dans l'industrie et dans l'agriculture. Le soutien aux institutions afghanes ; le soutien et l'accès pour tous les Afghans aux services et en particulier de santé et d'éducation. Nous avons voulu que les succès de ce développement - déjà il y a des preuves de progrès, demain il y en aura d'autres - soient accessible à tous les Afghans.
Nous avons souligné la nécessité, tout le monde l'a dit, de combattre la corruption, d'intensifier les efforts internationaux et nationaux contre le trafic de drogue et contre la récolte du pavot. Nous avons voulu conforter également, mais je l'ai déjà dit, la société civile dans le développement du pays, favoriser la coopération régionale parce que le pays est divisé en régions très différentes les unes des autres et, surtout, souligner - personne n'a évité, n'a oublié ou n'a omis de le souligner - la nécessité de maintenir et d'amplifier les efforts en faveur des droits humains, des Droits de l'Homme.
Voilà pourquoi nous sommes heureux d'avoir participé avec nos amis afghans à cette conférence. C'est un succès pour eux, non pas seulement un succès pour cette conférence mais pour l'implication internationale, pour l'attention tournée sans faille parce que nous ne renoncerons pas, cette attention tournée dans le combat contre le terrorisme, dans cette défiguration de l'islam que représente cet extrémisme-là, nous ne faiblirons pas non plus et nous serons toujours là.
Voilà mon impression de la journée au côté des Afghans, et certains, en particulier certaines des ONG, sont au côté des Afghans depuis 25 ou 30 ans, c'est une ténacité qui ne se départira pas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juin 2008