Texte intégral
Le ministre des affaires étrangères et européennes a présenté deux projets de loi autorisant l'approbation d'accords relatifs à la gestion concertée des flux migratoires et au codéveloppement entre le Gouvernement de la République française, d'une part, et les Gouvernements de la République du Congo et de la République du Bénin, d'autre part.
Ces accords s'inscrivent dans le cadre de l'approche globale des migrations approuvée par le Conseil européen. Ils sont également dans le droit-fil de la conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement qui s'est tenue à Rabat les 10 et 11 juillet 2006. Cette conférence a confirmé le lancement d'un partenariat global entre les pays d'origine, de transit et de destination de la migration, couvrant à la fois le développement et le codéveloppement, la mobilité légale des migrants et la lutte contre l'immigration illégale.
Procédant ainsi d'une vision globale des migrations, les accords intègrent les préoccupations de sécurité, de contrôle des frontières et de maîtrise des flux migratoires. Ils visent également à faciliter la circulation des personnes et à encourager une migration temporaire fondée sur la mobilité et sur l'incitation à un retour des compétences dans le pays d'origine. Enfin, ils mettent en place des dispositifs propres à favoriser l'enrichissement du pays d'origine, non seulement par les transferts de fonds des migrants, mais grâce à la formation et à l'expérience acquises par ceux-ci au cours de leur séjour dans le pays d'accueil.
Ces accords s'inscrivent dans le cadre de l'approche globale des migrations approuvée par le Conseil européen. Ils sont également dans le droit-fil de la conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement qui s'est tenue à Rabat les 10 et 11 juillet 2006. Cette conférence a confirmé le lancement d'un partenariat global entre les pays d'origine, de transit et de destination de la migration, couvrant à la fois le développement et le codéveloppement, la mobilité légale des migrants et la lutte contre l'immigration illégale.
Procédant ainsi d'une vision globale des migrations, les accords intègrent les préoccupations de sécurité, de contrôle des frontières et de maîtrise des flux migratoires. Ils visent également à faciliter la circulation des personnes et à encourager une migration temporaire fondée sur la mobilité et sur l'incitation à un retour des compétences dans le pays d'origine. Enfin, ils mettent en place des dispositifs propres à favoriser l'enrichissement du pays d'origine, non seulement par les transferts de fonds des migrants, mais grâce à la formation et à l'expérience acquises par ceux-ci au cours de leur séjour dans le pays d'accueil.