Texte intégral
Assises nationales de la vie associative les 20 et 21 février 1999
Editorial de Marie-George Buffet
Les assises que jai eu le plaisir douvrir revêtent pour le gouvernement une très grande importance. Il ne sagissait pas moins que de nous pencher sur lun des champs daction des citoyennes et des citoyens : lengagement associatif.
- 78 % des françaises et des français se sentent peu ou prou concernés par la vie associative.
- 10 millions de bénévoles ont à cur de conjuguer leur compétence, leur savoir, leur disponibilité au service des autres.
Cette richesse, cette diversité associative est la démonstration que le « vivre ensemble », et la mobilisation commune sur des projets partagés sont bien vivants dans ce pays.
- 60 000 associations naissent chaque année. Elles sont pour nombre de nos concitoyennes et nos concitoyens lun des premiers pas vers une participation active aux affaires de la cité.
La place de lassociation dans la vie citoyenne, sociale et économique du pays est devenue essentielle. Elle est encore lun des espaces qui ne dépend pas fondamentalement des lois du marché.
Le rôle de lEtat est bien de faciliter lengagement associatif qui sopère dans des conditions de plus en plus difficiles.
Sur des fronts où sexprime bien souvent la souffrance sociale, les militants associatifs, agissent, avec les pouvoirs publics souvent, seuls parfois.
Pendant ces deux jours nous navons éludé aucune question.
Ce que nous avons dessiné, cest un projet de coopération novateur et respectueux de la liberté et de la responsabilité de chacun.
Les rapports que les pouvoirs publics sengagent à construire avec le monde associatif sont imprégnés du respect de son indépendance, de la reconnaissance de ses spécificités.
Nous voulons relever ce défi, et établir, un pacte qui permette de prendre en compte les besoins et les attentes de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Nous nous sommes engagés à ce que le dialogue entamé ce 20 février soit suivi dautres rencontres en particulier au plan local.
La loi de 1901 se confond avec lhistoire de la République. La reconnaissance de la liberté de sassocier est née peu après la reconnaissance de la liberté de la presse, de la liberté de se réunir, de la liberté syndicale.
Waldeck Rousseau son rédacteur sexprimait ainsi, et je fais mienne cette citation:
« Lassociation nest pas une liberté, elle est un droit. Elle nest pas une concession de lordre politique, elle est lexercice naturel, primordial, libre de lactivité humaine. »
A deux ans de son centenaire, nous avons ouvert un grand chantier.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr)
Editorial de Marie-George Buffet
Les assises que jai eu le plaisir douvrir revêtent pour le gouvernement une très grande importance. Il ne sagissait pas moins que de nous pencher sur lun des champs daction des citoyennes et des citoyens : lengagement associatif.
- 78 % des françaises et des français se sentent peu ou prou concernés par la vie associative.
- 10 millions de bénévoles ont à cur de conjuguer leur compétence, leur savoir, leur disponibilité au service des autres.
Cette richesse, cette diversité associative est la démonstration que le « vivre ensemble », et la mobilisation commune sur des projets partagés sont bien vivants dans ce pays.
- 60 000 associations naissent chaque année. Elles sont pour nombre de nos concitoyennes et nos concitoyens lun des premiers pas vers une participation active aux affaires de la cité.
La place de lassociation dans la vie citoyenne, sociale et économique du pays est devenue essentielle. Elle est encore lun des espaces qui ne dépend pas fondamentalement des lois du marché.
Le rôle de lEtat est bien de faciliter lengagement associatif qui sopère dans des conditions de plus en plus difficiles.
Sur des fronts où sexprime bien souvent la souffrance sociale, les militants associatifs, agissent, avec les pouvoirs publics souvent, seuls parfois.
Pendant ces deux jours nous navons éludé aucune question.
Ce que nous avons dessiné, cest un projet de coopération novateur et respectueux de la liberté et de la responsabilité de chacun.
Les rapports que les pouvoirs publics sengagent à construire avec le monde associatif sont imprégnés du respect de son indépendance, de la reconnaissance de ses spécificités.
Nous voulons relever ce défi, et établir, un pacte qui permette de prendre en compte les besoins et les attentes de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Nous nous sommes engagés à ce que le dialogue entamé ce 20 février soit suivi dautres rencontres en particulier au plan local.
La loi de 1901 se confond avec lhistoire de la République. La reconnaissance de la liberté de sassocier est née peu après la reconnaissance de la liberté de la presse, de la liberté de se réunir, de la liberté syndicale.
Waldeck Rousseau son rédacteur sexprimait ainsi, et je fais mienne cette citation:
« Lassociation nest pas une liberté, elle est un droit. Elle nest pas une concession de lordre politique, elle est lexercice naturel, primordial, libre de lactivité humaine. »
A deux ans de son centenaire, nous avons ouvert un grand chantier.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr)