Texte intégral
Q - On l'a bien compris, l'Europe à travers la BCE participe à cet effort collectif pour tenter de calmer la tempête financière. Que vous disent nos partenaires européens sur cette situation très critique ?
R - Tout le monde est d'accord pour dire que la situation est grave, essentiellement aux Etats-Unis et qu'il faut rester vigilant. La première chose à faire, c'est d'avoir une très bonne coordination entre les banques centrales - ce qui a été fait ce matin- et d'apporter les liquidités nécessaires au financement de l'économie. Dans certains cas, les banques sont en rupture de ces liquidités, particulièrement les banques d'investissement.
Q - Est-ce que cela se passe bien entre Européens, déjà ?
R - Au niveau des Européens, le diagnostic est bien fait et est partagé. Là, il y a une véritable coordination. La BCE a pris toutes les mesures permettant de faire en sorte que le système européen et les banques européennes ne manquent pas de liquidités. Il y a eu, le week-end dernier, une réunion des ministres de l'Economie et des Finances de l'Union européenne, présidée par Christine Lagarde, qui a permis de se mettre d'accord sur un certain nombre de principes : une régulation et un contrôle des risques du crédit, des banques et des assurances qui soient renforcés ; des mécanismes d'alerte plus précoces que ceux qui existent aujourd'hui et des réunions de prévention pour éviter, à l'avenir, ce type de situation ; une meilleure coordination entre les régulateurs, c'est-à-dire entre les autorités nationales de contrôle des banques et des assurances, pour qu'elles puissent travailler ensemble sur les activités de groupes qui aujourd'hui sont de plus en plus transnationaux.
Q - Une question sur la croissance économique en Europe. On sait qu'elle est très faible... Cette crise ne va pas arranger nos affaires ?
R - Il est clair que la crise a un impact sur l'économie d'une manière générale. Quand vous avez des risques de contraction et de renchérissement de crédit, cela a une influence sur l'économie. Néanmoins, l'économie européenne n'est pas en récession, elle a une croissance faible. Les marchés européens se tiennent mieux que les marchés asiatiques ou américains, parce que les liens avec ces banques d'investissement, qui n'étaient pas suffisamment régulées, sont moindres en Europe que dans d'autres parties du monde.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 septembre 2008
R - Tout le monde est d'accord pour dire que la situation est grave, essentiellement aux Etats-Unis et qu'il faut rester vigilant. La première chose à faire, c'est d'avoir une très bonne coordination entre les banques centrales - ce qui a été fait ce matin- et d'apporter les liquidités nécessaires au financement de l'économie. Dans certains cas, les banques sont en rupture de ces liquidités, particulièrement les banques d'investissement.
Q - Est-ce que cela se passe bien entre Européens, déjà ?
R - Au niveau des Européens, le diagnostic est bien fait et est partagé. Là, il y a une véritable coordination. La BCE a pris toutes les mesures permettant de faire en sorte que le système européen et les banques européennes ne manquent pas de liquidités. Il y a eu, le week-end dernier, une réunion des ministres de l'Economie et des Finances de l'Union européenne, présidée par Christine Lagarde, qui a permis de se mettre d'accord sur un certain nombre de principes : une régulation et un contrôle des risques du crédit, des banques et des assurances qui soient renforcés ; des mécanismes d'alerte plus précoces que ceux qui existent aujourd'hui et des réunions de prévention pour éviter, à l'avenir, ce type de situation ; une meilleure coordination entre les régulateurs, c'est-à-dire entre les autorités nationales de contrôle des banques et des assurances, pour qu'elles puissent travailler ensemble sur les activités de groupes qui aujourd'hui sont de plus en plus transnationaux.
Q - Une question sur la croissance économique en Europe. On sait qu'elle est très faible... Cette crise ne va pas arranger nos affaires ?
R - Il est clair que la crise a un impact sur l'économie d'une manière générale. Quand vous avez des risques de contraction et de renchérissement de crédit, cela a une influence sur l'économie. Néanmoins, l'économie européenne n'est pas en récession, elle a une croissance faible. Les marchés européens se tiennent mieux que les marchés asiatiques ou américains, parce que les liens avec ces banques d'investissement, qui n'étaient pas suffisamment régulées, sont moindres en Europe que dans d'autres parties du monde.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 septembre 2008