Texte intégral
Madame la maire-adjointe chargée de la mémoire et du monde combattant (Vieu-Charier), représentant Bertrand Delanoë, maire de Paris;
Monsieur le Président de l'UNADIF (Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus) (M. François Perrot) ;
Monsieur le Président de la FNDIR (Fédération nationale des déportés et internés de la résistance) (André Laroche) ;
Monsieur le Directeur de la mémoire du patrimoine et des archives (M. Lucas) ;
Monsieur le directeur général de l'ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) (Rémy Enfrun) ;
Monsieur le président du Comité de la flamme (Général Combete) ;
Monsieur le Préfet Convert, (représentant M. Pierre Sudreau, président de la Fondation de la Résistance)
Monsieur le Directeur interrégional des anciens combattants (M. Jobez)
Monsieur le Directeur de l'Office départemental (M. Delpuech)
Monsieur le secrétaire général de la FNDIRP (la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) (M. Créange)
Monsieur le Président de l'UNDIVG (Union nationale des déportés, internés et victimes de guerre) (M. Morizet)
Monsieur le Président du CAR (Comité d'action de la Résistance) (M. Morel)
Monsieur le Président de l'ANCVR (Association nationale des combattants volontaires de la Résistance) (M. Boiry)
Monsieur le Président des Médaillés de la Résistance (M. de Sarnez)
Monsieur le Président des Fils tués (Madame Bouteaud, représentant M. Lavignasse)
Madame Vernay, ancienne Secrétaire générale de l'ADIR (Association nationale des anciennes déportées et internées de la résistance)
Madame la Présidente du Comité internationale de Ravensbrück (Madame Chalut)
Mesdames, Messieurs les présidents d'association
Mesdames et Messieurs,
« L'esprit de résistance est de toutes les époques. L'esprit de résistance, c'est cette volonté que nous avons de rester nous-mêmes, conscients de notre héritage, fidèle aux valeurs qu'on nous a inculquées».
Clément Quentin, cet ancien déporté du camp de Dachau, nous éclaire par ces mots sur l'importance de notre histoire qui fait partie intégrante de notre patrimoine.
A l'heure où les témoins de l'histoire disparaissent, il est de notre devoir de continuer à transmettre le souvenir des conflits contemporains et à perpétuer auprès de la jeune génération, les valeurs républicaines et citoyennes qui leur sont associées telles que la probité, le respect de la personne humaine, le patriotisme.
Ces valeurs universelles et intemporelles sont le reflet de l'histoire de la résistance.
Cet esprit de fraternité et ce désir de vivre pour témoigner ont certainement aidé les prisonniers des camps nazis, et je sais qu'il y en a dans cette salle, pour qui la libération n'était qu'un espoir incertain.
C'est dans cette optique que la FNDIR et quelques années plus tard l'UNADIF, sont créées : réunir les survivants qui avaient partagé les souffrances de la déportation et les périls de la résistance.
C'est par l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle que « l'armée de l'ombre » prend vie et que ces Français qui rejettent l'armistice s'organisent.
Unifiée et organisée, la Résistance va, outre son action militaire, donner naissance à un contre pouvoir face à Vichy.
C'est bien de tout cela dont nous sommes les héritiers.
Pour que l'histoire de cette France là ne devienne pas qu'une légende, les épreuves du passé doivent demeurer présentes dans la mémoire des femmes et des hommes qui seront demain en charge de l'avenir afin que l'histoire ne se répète pas.
Voilà pourquoi les associations du monde combattant, comme les vôtres, messieurs les présidents, restent indispensables à la préservation de la mémoire de l'ensemble des déportés et des internés, sans oublier les familles de disparus et les membres associés.
Il est important de réfléchir dès maintenant à leur pérennité.
Cette continuité, je sais que vous l'avez trouvé dans votre descendance à qui vous avez conféré une voix délibérative pour qu'ils puissent, comme aujourd'hui, transmettre cet héritage à leur tour. C'est un hommage que je vous rends.
C'est pourquoi, cette année, j'ai pris en compte la situation particulière de l'UNADIF en ajustant à la hausse le montant de la subvention que je lui ai allouée.
La politique de mémoire conduite avec le monde associatif repose sur des partenariats solides et variés entre l'ensemble des acteurs, institutionnels ou non, qui oeuvrent en ce domaine. Il est important de contribuer à leur pérennisation et de les encourager
Je profite de l'occasion qui m'est donné pour répondre à vos préoccupations.
1) Vous avez cité dans votre discours, monsieur le Président, la commission KASPI
Je peux d'ores et déjà, sans préjuger des conclusions qui seront rendues publiques très prochainement vous rassurer. L'idée de l'instauration d'un « memorial day » à la française ne s'inscrit ni dans notre culture, ni dans notre histoire.
Je sais qu'à travers le groupe de travail du comité d'Action de la Résistance vous avez également travaillé sur la question de la modernisation des commémorations. Je vous en remercie.
2) Concernant l'allocation différentielle en faveur des conjoints survivants
Afin d'améliorer la situation des conjoints survivants d'anciens combattants, le Gouvernement a prévu un montant de crédits de 5 millions d'Euros destinés au financement du dispositif d'allocation différentielle créé en 2007 en faveur des veuves et veufs de ressortissants de l'ONAC.
Après une évaluation du dispositif, j'ai revalorisé, comme je m'y étais engagé, le plafond de l'allocation différentielle de solidarité en faveur des conjoints survivants à 750 Euros.
J'ai également décidé de ne plus prendre en compte le montant de l'allocation personnalisée au logement (APL) dans l'évaluation du montant des ressources.
Il faudra, et je m'y engage, renouveler à la fin du premier semestre de l'année prochaine, l'évaluation du dispositif effectué cette année et naturellement, en tirer toutes les conclusions tant au niveau d'une éventuelle hausse du plafond qu'au mode de calcul des ressources des allocataires.
L'augmentation de la majoration de pension des conjoints survivants des grands invalides (pensionnés titulaires de la tierce personne) figure parmi les mesures qui sont à l'étude de façon sérieuse.
Je tiens à vous dire aujourd'hui que mon objectif, et celui du Gouvernement, est bien de garantir les conditions matérielles et morales du monde combattant.
3) En ce qui concerne les personnes contraintes au travail en pays ennemi
J'ai signé le 16 octobre dernier, l'arrêté précisant les modalités d'application du décret de 1952.
Les anciens STO (Service du travail obligatoire) recevront une carte indiquant « personne contrainte au travail en pays ennemi, victime du travail forcé en Allemagne nazie ».
Cet arrêté qui fait, me semble-t-il, consensus, ne contient ni les termes « déporté » et « déportation », ni le terme « camp », sera publié prochainement au Journal officiel.
4) Concernant le devenir de l'administration en charge du monde combattant.
La réforme de l'administration en charge du monde combattant, comme vous le savez, était inévitable.
Le deuxième contrat d'objectifs et de moyens de l'ONAC, qui est en cours de préparation, a été présenté hier au cours du conseil d'administration de l'ONAC.
J'ai veillé à ce que le projet de loi de finances pour 2009 permette à l'ONAC, mais aussi à l'INI, d'aborder cette délicate phase de restructuration avec des enveloppes de fonctionnement en hausse, qui sont l'une des conditions du succès.
Ainsi, les établissements publics ONAC et INI sont confortés dans leurs missions :
- La subvention de fonctionnement de l'ONAC s'élève à 40,07 Meuros, soit une progression de +3,45%, et 500 000 Euros en plus seront consacrés à l'action sociale de l'ONAC.
-La subvention de fonctionnement de l'INI s'élève à 8,85 Meuros.
Il y aura sans doute, ici ou là, des ajustements mais je sais pouvoir compter sur Rémy Enfrun, le directeur général de la « maison des combattants » l'ONAC, que je salue au passage, et sur Liliane Block, notre directrice des statuts, des pensions et de la réinsertion sociale (DSPRS) pour les régler avec mon équipe et moi-même. N'oublions pas, le diable se cache dans les détails.
Par ailleurs, je peux vous rassurer, le maillage territorial de proximité au niveau départemental de l'ONAC sera conservé. Il deviendra ainsi l'interface exclusif du monde combattant à tous les niveaux de décisions.
5) Au sujet de l'indice de la retraite du combattant
Pour la première fois depuis 28 ans, cet indice a été majoré trois années consécutives de deux points, en 2006, 2007 et 2008, ce qui représente un impact financier non négligeable chaque année et dans la durée. Cela représente 19% en 3 ans.
Je me battrai le 5 novembre à l'Assemblée nationale et le 28 novembre au Sénat pour que cet effort soit poursuivi en 2009.
6) Pour terminer, je voudrais revenir sur le manuel d'histoire franco-allemand et le Concours de la résistance.
S'il est vrai que des efforts sont encore nécessaires pour améliorer la coordination avec le Ministère de l'Education nationale, il ne faut pas oublier que ce dernier ne fixe que les programmes d'histoire.
Il n'intervient ni dans la rédaction des manuels, ni dans leur choix.
La rédaction relève de la seule responsabilité des auteurs et de leurs éditeurs de manuels scolaires.
Les fondations de mémoire et les associations peuvent et doivent proposer aux éditeurs de manuels scolaires une relecture critique, le cas échéant, et d'une manière générale, soutenir les historiens dans leur travail.
J'espère messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs avoir répondu à vos inquiétudes
Nous allons commémorer dans quelques semaines le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Cette commémoration sera l'occasion de mettre en lumière le fait que la progression vers le respect du Droit est la seule voie pour assurer une paix durable et éviter des tragédies comme celles de la seconde guerre mondiale.
Les Droits de l'Homme ne doivent plus être une exception mais une évidence.
Cet anniversaire réveillera, je l'espère, l'esprit de tolérance, de justice et de paix chez chacun d'entre nous.
La lutte pour la dignité humaine ne doit pas faiblir.
Permettez-moi de vous exprimez la gratitude et la reconnaissance de la Nation pour vos actions en faveur de l'ensemble des déportés, internés et familles de disparus mais aussi en faveur de la préservation de la mémoire que vous menez avec détermination depuis 1945 et 1950.
source http://www.defense.gouv.fr, le 27 novembre 2008
Monsieur le Président de l'UNADIF (Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus) (M. François Perrot) ;
Monsieur le Président de la FNDIR (Fédération nationale des déportés et internés de la résistance) (André Laroche) ;
Monsieur le Directeur de la mémoire du patrimoine et des archives (M. Lucas) ;
Monsieur le directeur général de l'ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) (Rémy Enfrun) ;
Monsieur le président du Comité de la flamme (Général Combete) ;
Monsieur le Préfet Convert, (représentant M. Pierre Sudreau, président de la Fondation de la Résistance)
Monsieur le Directeur interrégional des anciens combattants (M. Jobez)
Monsieur le Directeur de l'Office départemental (M. Delpuech)
Monsieur le secrétaire général de la FNDIRP (la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) (M. Créange)
Monsieur le Président de l'UNDIVG (Union nationale des déportés, internés et victimes de guerre) (M. Morizet)
Monsieur le Président du CAR (Comité d'action de la Résistance) (M. Morel)
Monsieur le Président de l'ANCVR (Association nationale des combattants volontaires de la Résistance) (M. Boiry)
Monsieur le Président des Médaillés de la Résistance (M. de Sarnez)
Monsieur le Président des Fils tués (Madame Bouteaud, représentant M. Lavignasse)
Madame Vernay, ancienne Secrétaire générale de l'ADIR (Association nationale des anciennes déportées et internées de la résistance)
Madame la Présidente du Comité internationale de Ravensbrück (Madame Chalut)
Mesdames, Messieurs les présidents d'association
Mesdames et Messieurs,
« L'esprit de résistance est de toutes les époques. L'esprit de résistance, c'est cette volonté que nous avons de rester nous-mêmes, conscients de notre héritage, fidèle aux valeurs qu'on nous a inculquées».
Clément Quentin, cet ancien déporté du camp de Dachau, nous éclaire par ces mots sur l'importance de notre histoire qui fait partie intégrante de notre patrimoine.
A l'heure où les témoins de l'histoire disparaissent, il est de notre devoir de continuer à transmettre le souvenir des conflits contemporains et à perpétuer auprès de la jeune génération, les valeurs républicaines et citoyennes qui leur sont associées telles que la probité, le respect de la personne humaine, le patriotisme.
Ces valeurs universelles et intemporelles sont le reflet de l'histoire de la résistance.
Cet esprit de fraternité et ce désir de vivre pour témoigner ont certainement aidé les prisonniers des camps nazis, et je sais qu'il y en a dans cette salle, pour qui la libération n'était qu'un espoir incertain.
C'est dans cette optique que la FNDIR et quelques années plus tard l'UNADIF, sont créées : réunir les survivants qui avaient partagé les souffrances de la déportation et les périls de la résistance.
C'est par l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle que « l'armée de l'ombre » prend vie et que ces Français qui rejettent l'armistice s'organisent.
Unifiée et organisée, la Résistance va, outre son action militaire, donner naissance à un contre pouvoir face à Vichy.
C'est bien de tout cela dont nous sommes les héritiers.
Pour que l'histoire de cette France là ne devienne pas qu'une légende, les épreuves du passé doivent demeurer présentes dans la mémoire des femmes et des hommes qui seront demain en charge de l'avenir afin que l'histoire ne se répète pas.
Voilà pourquoi les associations du monde combattant, comme les vôtres, messieurs les présidents, restent indispensables à la préservation de la mémoire de l'ensemble des déportés et des internés, sans oublier les familles de disparus et les membres associés.
Il est important de réfléchir dès maintenant à leur pérennité.
Cette continuité, je sais que vous l'avez trouvé dans votre descendance à qui vous avez conféré une voix délibérative pour qu'ils puissent, comme aujourd'hui, transmettre cet héritage à leur tour. C'est un hommage que je vous rends.
C'est pourquoi, cette année, j'ai pris en compte la situation particulière de l'UNADIF en ajustant à la hausse le montant de la subvention que je lui ai allouée.
La politique de mémoire conduite avec le monde associatif repose sur des partenariats solides et variés entre l'ensemble des acteurs, institutionnels ou non, qui oeuvrent en ce domaine. Il est important de contribuer à leur pérennisation et de les encourager
Je profite de l'occasion qui m'est donné pour répondre à vos préoccupations.
1) Vous avez cité dans votre discours, monsieur le Président, la commission KASPI
Je peux d'ores et déjà, sans préjuger des conclusions qui seront rendues publiques très prochainement vous rassurer. L'idée de l'instauration d'un « memorial day » à la française ne s'inscrit ni dans notre culture, ni dans notre histoire.
Je sais qu'à travers le groupe de travail du comité d'Action de la Résistance vous avez également travaillé sur la question de la modernisation des commémorations. Je vous en remercie.
2) Concernant l'allocation différentielle en faveur des conjoints survivants
Afin d'améliorer la situation des conjoints survivants d'anciens combattants, le Gouvernement a prévu un montant de crédits de 5 millions d'Euros destinés au financement du dispositif d'allocation différentielle créé en 2007 en faveur des veuves et veufs de ressortissants de l'ONAC.
Après une évaluation du dispositif, j'ai revalorisé, comme je m'y étais engagé, le plafond de l'allocation différentielle de solidarité en faveur des conjoints survivants à 750 Euros.
J'ai également décidé de ne plus prendre en compte le montant de l'allocation personnalisée au logement (APL) dans l'évaluation du montant des ressources.
Il faudra, et je m'y engage, renouveler à la fin du premier semestre de l'année prochaine, l'évaluation du dispositif effectué cette année et naturellement, en tirer toutes les conclusions tant au niveau d'une éventuelle hausse du plafond qu'au mode de calcul des ressources des allocataires.
L'augmentation de la majoration de pension des conjoints survivants des grands invalides (pensionnés titulaires de la tierce personne) figure parmi les mesures qui sont à l'étude de façon sérieuse.
Je tiens à vous dire aujourd'hui que mon objectif, et celui du Gouvernement, est bien de garantir les conditions matérielles et morales du monde combattant.
3) En ce qui concerne les personnes contraintes au travail en pays ennemi
J'ai signé le 16 octobre dernier, l'arrêté précisant les modalités d'application du décret de 1952.
Les anciens STO (Service du travail obligatoire) recevront une carte indiquant « personne contrainte au travail en pays ennemi, victime du travail forcé en Allemagne nazie ».
Cet arrêté qui fait, me semble-t-il, consensus, ne contient ni les termes « déporté » et « déportation », ni le terme « camp », sera publié prochainement au Journal officiel.
4) Concernant le devenir de l'administration en charge du monde combattant.
La réforme de l'administration en charge du monde combattant, comme vous le savez, était inévitable.
Le deuxième contrat d'objectifs et de moyens de l'ONAC, qui est en cours de préparation, a été présenté hier au cours du conseil d'administration de l'ONAC.
J'ai veillé à ce que le projet de loi de finances pour 2009 permette à l'ONAC, mais aussi à l'INI, d'aborder cette délicate phase de restructuration avec des enveloppes de fonctionnement en hausse, qui sont l'une des conditions du succès.
Ainsi, les établissements publics ONAC et INI sont confortés dans leurs missions :
- La subvention de fonctionnement de l'ONAC s'élève à 40,07 Meuros, soit une progression de +3,45%, et 500 000 Euros en plus seront consacrés à l'action sociale de l'ONAC.
-La subvention de fonctionnement de l'INI s'élève à 8,85 Meuros.
Il y aura sans doute, ici ou là, des ajustements mais je sais pouvoir compter sur Rémy Enfrun, le directeur général de la « maison des combattants » l'ONAC, que je salue au passage, et sur Liliane Block, notre directrice des statuts, des pensions et de la réinsertion sociale (DSPRS) pour les régler avec mon équipe et moi-même. N'oublions pas, le diable se cache dans les détails.
Par ailleurs, je peux vous rassurer, le maillage territorial de proximité au niveau départemental de l'ONAC sera conservé. Il deviendra ainsi l'interface exclusif du monde combattant à tous les niveaux de décisions.
5) Au sujet de l'indice de la retraite du combattant
Pour la première fois depuis 28 ans, cet indice a été majoré trois années consécutives de deux points, en 2006, 2007 et 2008, ce qui représente un impact financier non négligeable chaque année et dans la durée. Cela représente 19% en 3 ans.
Je me battrai le 5 novembre à l'Assemblée nationale et le 28 novembre au Sénat pour que cet effort soit poursuivi en 2009.
6) Pour terminer, je voudrais revenir sur le manuel d'histoire franco-allemand et le Concours de la résistance.
S'il est vrai que des efforts sont encore nécessaires pour améliorer la coordination avec le Ministère de l'Education nationale, il ne faut pas oublier que ce dernier ne fixe que les programmes d'histoire.
Il n'intervient ni dans la rédaction des manuels, ni dans leur choix.
La rédaction relève de la seule responsabilité des auteurs et de leurs éditeurs de manuels scolaires.
Les fondations de mémoire et les associations peuvent et doivent proposer aux éditeurs de manuels scolaires une relecture critique, le cas échéant, et d'une manière générale, soutenir les historiens dans leur travail.
J'espère messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs avoir répondu à vos inquiétudes
Nous allons commémorer dans quelques semaines le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Cette commémoration sera l'occasion de mettre en lumière le fait que la progression vers le respect du Droit est la seule voie pour assurer une paix durable et éviter des tragédies comme celles de la seconde guerre mondiale.
Les Droits de l'Homme ne doivent plus être une exception mais une évidence.
Cet anniversaire réveillera, je l'espère, l'esprit de tolérance, de justice et de paix chez chacun d'entre nous.
La lutte pour la dignité humaine ne doit pas faiblir.
Permettez-moi de vous exprimez la gratitude et la reconnaissance de la Nation pour vos actions en faveur de l'ensemble des déportés, internés et familles de disparus mais aussi en faveur de la préservation de la mémoire que vous menez avec détermination depuis 1945 et 1950.
source http://www.defense.gouv.fr, le 27 novembre 2008