Texte intégral
Bonjour,
Comme vous tous, j'attendais avec une certaine impatience la publication du rapport 2008 de l'Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles.
Comme vous, j'ai besoin de savoir où en est la situation dans les ZUS.
Ces territoires sont les plus pauvres de la République. Il concentrent toutes les difficultés : pauvreté, inactivité, dégradation de l'environnement urbain, enclavement, insécurité, échec scolaire, carences dans l'accès aux soins, exclusion sociale.
C'est dans ces territoires que se joue, année après année, l'adaptation de notre modèle social et républicain aux enjeux économiques et sociaux du monde d'aujourd'hui.
Ces territoires testent notre capacité de renouveau et d'adaptation de nos politiques publiques.
Comme vous, j'ai besoin de savoir ce qui marche ou pas. Non pas pour me féliciter de l'action du Secrétariat d'Etat chargé de la Politique de la ville, mais pour l'évaluer.
Pour comprendre si la méthode que j'ai mise en oeuvre est pertinente et efficace, pour comprendre et corriger ses points de fragilité.
C'est pour cela que dès le départ, j'ai privilégié la logique de dynamique à la logique de plan, j'ai souhaité éviter de mettre en oeuvre un nouveau catalogue de mesures semblables à celles que la politique de la ville a déjà vues se succéder depuis trop longtemps.
Car les villes et les territoires fragiles ont besoin d'une dynamique réactive, capable de s'adapter rapidement aux enjeux de société qui sont de plus en plus complexes. En plus de la technicité et de l'excellence, nous avons aujourd'hui besoin de volonté, de détermination et de mise en synergie pour construire ensemble des réponses multidimensionnelles.
C'est pourquoi l'essence même de mon action est de mobiliser tous les acteurs dans la recherche des meilleures pratiques, au premier rang desquels l'Etat.
C'est le sens de la Dynamique Espoir Banlieues que j'ai lancée il y a un an et demi. Cette mobilisation de l'Etat passe par l'action propre de mon ministère mais aussi et surtout par la mobilisation des politiques des autres ministères, ce qu'on appelle le droit commun.
En clair, il s'agit de susciter pour la première fois une réelle implication de chaque ministère en faveur des quartiers en difficulté. Cet engagement se matérialise par un programme triennal, conformément à la demande du Président de la République.
Pour la première fois, cette dynamique s'appuie également fortement sur la mobilisation du monde associatif, acteur majeur de la ville, matrice qui « tricote » le lien social au plus près des besoins. On connaît son importance, mais on ne mesure jamais assez les difficultés qu'il rencontre. C'est pourquoi, il est primordial de sécuriser son action.
Aujourd'hui, la publication du rapport ONZUS m'encourage à accentuer cette démarche, à ne pas lâcher le morceau, à continuer à frapper à toutes les portes, à prendre par la manche ceux qui traînent le pas pour agir ensemble, mieux et vite là où ça ne va pas.
Dans ce rapport, je constate qu'il y a un début d'inflexion. C'est en effet la première fois qu'il présente des évolutions vraiment positives dans les quartiers populaires, et ce, dans tous les domaines :
1. L'éducation
2. L'activité économique et l'emploi
3. La rénovation urbaine
4. Et enfin, la sécurité.
1/ C'est sur l'éducation que les améliorations sont les plus nettes.
Pour la première fois depuis 2003 on a un vrai rattrapage des écarts scolaires, et ça, c'est particulièrement important parce l'éducation est une priorité de la Dynamique Espoir Banlieues.
* Ma mission, c'est de corriger les inégalité des chances qui existent aujourd'hui au détriment des enfants des quartiers.
* Pourquoi ? parce que si on ne fait rien, l'inégalité des chances débouche sur l'inégalité sociale, c'est à dire à la fois un échec collectif de toute la société française, et un échec individuel de ceux qui n'ont pas réussi, de ceux qui ont décroché.
* Les inégalités sociales, elles commencent à l'école. Si on veut changer la donne dans les quartiers, c'est par la réussite scolaire que ça passe. Beaucoup de mesures de la politique de la ville compensent une situation déjà dégradée. Sur l'Education, on est dans un autre registre : c'est améliorer les chances au départ au lieu de chercher à guérir quand le mal est fait. C'est là qu'il faut mettre le paquet !
* Ces résultats sont donc un vrai encouragement pour Xavier Darcos et pour moi, parce qu'ils valident une politique qu'on va amplifier avec la Dynamique Espoir Banlieue.
L'Education, c'est l'un des plus gros postes de mon budget de la politique de la ville.
* 90Meuros pour la Réussite Educative
* 3Meuros pour les Ecoles de la 2ème chance (j'ai doublé ce budget en 2008 par rapport à 2007)
* 2.2Meuros pour le tutorat des lycéens et étudiants de classes prépa des quartiers populaires
Au total, l'éducation, c'est presque 25% de mon budget, c'est 112Meuros sur les 500Meuros de crédits d'intervention de la politique de la ville, qui sont concentrés sur les enfants des quartiers populaires.
A ces mesures sur mes crédits, il faut ajouter une dizaine de mesures de la dynamique Espoir Banlieue qui sont portées par Xavier Darcos et Valérie Pécresse, comme par exemple :
* L'accompagnement éducatif dans les écoles primaires de l'Education prioritaire : depuis la rentrée 2008, c'est une réalité dans les 3700 écoles primaires de l'éducation prioritaire.
* les internats d'excellence, avec déjà 1600 places identifiées (et un objectif de 4000)
* le développement de sites d'excellence dans les quartiers (on en a déjà 30)
* ou encore les « cordées de la réussite », je suis allé en voir une sur le terrain hier avec Valérie Pécresse
Lutter contre l'échec scolaire, ça reste nécessaire, et on a de bons résultats. Mais l'étape suivante, celle de la Dynamique, c'est de promouvoir l'excellence et faire émerger des quartiers populaires une nouvelle élite pour la France.
2/ Le deuxième point, c'est l'activité économique et l'emploi
La seule façon de sortir de la pauvreté, c'est de travailler. Les quartiers restent très touchés par l'inactivité et le chômage, mais on constate une légère amélioration en 2007.
Mais les mesures de la dynamique Espoir Banlieue vont permettre à ce frémissement de se confirmer.
En complément des dispositifs publics en faveur de l'emploi, et en particulier du contrat d'autonomie, qui bénéficiera à 45 000 jeunes en 3 ans, nous avons lancé cet été l'engagement national des entreprises pour l'emploi des jeunes. C'est déjà plus de 7000 CDI ou CDD de plus de 6 mois, et 3000 jeunes qui ont trouvé une formation ou un stage.
On fera une nouvelle séance de signature de l'Engagement avec Laurent Wauquiez le 27 novembre, avec des très grandes entreprises comme Danone, Auchan, ou encore Sodexo - vous y serez les bienvenus, Mesdames et Messieurs les journalistes.
Enfin, début 2009, la réforme des aides à la création permettra d'avancer sur l'objectif de faire émerger de nos quartiers 20 000 créateurs d'entreprises.
3/ Le troisième point, c'est la rénovation urbaine
Ce qui est important, c'est que quand un quartier est réhabilité, sa perception par les habitants et les entreprises change. Il réintègre la ville à la fois spatialement et socialement. Vous le savez aussi bien que moi, les barrières les plus difficiles à lever sont les ghettos mentaux.
Or, on voit que dans les Zones Franches qui ont été réhabilitées, le taux d'installation de nouvelles entreprises est supérieur de 7 points à celles qui n'ont pas encore été rénovées.
Parallèlement, la situation s'améliore sur la qualité de l'habitat. On est maintenant à 55% de satisfaits, c'est à dire d'habitants qui n'ont pas constaté de dégradation importante de leur environnement. Ca permet, là encore, de changer le regard autant que ça améliore la vie des habitants.
On va encore amplifier ce mouvement, puisque dans la Dynamique, il y a des mesures fortes pour améliorer l'habitat. Il y a la création d'un droit d'alerte des habitants aux Préfets, et aussi des mesures pour avoir une vraie gestion urbaine de proximité.
4/ Dernier point, c'est la sécurité.
C'est un thème qui est cher au Président de la République, et il a des raisons d'être satisfait de l'évolution de la situation dans les quartiers.
Ça aussi, ça contribue à faire changer le regard sur les quartiers, parce qu'un quartier sûr c'est un quartier où on a envie d'habiter, c'est un quartier qui n'est plus perçu comme une zone de non-droit habité par des « classes dangereuses ».
La mise en place des Unités territoriales dans les quartiers qui est prévue par la Dynamique Espoir Banlieue va encore renforcer ces évolutions positives, et aussi changer les relations avec les habitants avec la police, et je pense notamment aux jeunes.
Comme vous le voyez, il y a beaucoup d'encouragements dans ce rapport de l'ONZUS, pas seulement pour moi, mais aussi pour tout le Gouvernement.
Il est essentiel que nous puissions continuer à suivre de près et évaluer notre action en faveur des ZUS. Aussi, je souhaiterais que l'ONZUS soit pérennisée et confirmée dans sa fonction d'expertise.
La situation dans les quartiers change, et elle va continuer à bouger avec la Dynamique Espoir Banlieue et avec le retour en force du droit commun. Ça fait trop longtemps que la situation se dégradait, que les écarts des quartiers avec le reste de la ville sur tous ces champs s'accroissaient.
Aujourd'hui, il semble qu'il y ait une inversion de tendance. On va tout faire pour que ça continue. La Dynamique Espoir Banlieue permet de s'adapter, de garder de la souplesse pour s'ajuster aux circonstances, et c'est vrai que celles que nous traversons actuellement sont difficiles. Il faut donc que nous restions tous mobilisés pour que les résultats continuent malgré tout de progresser.
Source http://fadela-amara.net, le 24 novembre 2008
Comme vous tous, j'attendais avec une certaine impatience la publication du rapport 2008 de l'Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles.
Comme vous, j'ai besoin de savoir où en est la situation dans les ZUS.
Ces territoires sont les plus pauvres de la République. Il concentrent toutes les difficultés : pauvreté, inactivité, dégradation de l'environnement urbain, enclavement, insécurité, échec scolaire, carences dans l'accès aux soins, exclusion sociale.
C'est dans ces territoires que se joue, année après année, l'adaptation de notre modèle social et républicain aux enjeux économiques et sociaux du monde d'aujourd'hui.
Ces territoires testent notre capacité de renouveau et d'adaptation de nos politiques publiques.
Comme vous, j'ai besoin de savoir ce qui marche ou pas. Non pas pour me féliciter de l'action du Secrétariat d'Etat chargé de la Politique de la ville, mais pour l'évaluer.
Pour comprendre si la méthode que j'ai mise en oeuvre est pertinente et efficace, pour comprendre et corriger ses points de fragilité.
C'est pour cela que dès le départ, j'ai privilégié la logique de dynamique à la logique de plan, j'ai souhaité éviter de mettre en oeuvre un nouveau catalogue de mesures semblables à celles que la politique de la ville a déjà vues se succéder depuis trop longtemps.
Car les villes et les territoires fragiles ont besoin d'une dynamique réactive, capable de s'adapter rapidement aux enjeux de société qui sont de plus en plus complexes. En plus de la technicité et de l'excellence, nous avons aujourd'hui besoin de volonté, de détermination et de mise en synergie pour construire ensemble des réponses multidimensionnelles.
C'est pourquoi l'essence même de mon action est de mobiliser tous les acteurs dans la recherche des meilleures pratiques, au premier rang desquels l'Etat.
C'est le sens de la Dynamique Espoir Banlieues que j'ai lancée il y a un an et demi. Cette mobilisation de l'Etat passe par l'action propre de mon ministère mais aussi et surtout par la mobilisation des politiques des autres ministères, ce qu'on appelle le droit commun.
En clair, il s'agit de susciter pour la première fois une réelle implication de chaque ministère en faveur des quartiers en difficulté. Cet engagement se matérialise par un programme triennal, conformément à la demande du Président de la République.
Pour la première fois, cette dynamique s'appuie également fortement sur la mobilisation du monde associatif, acteur majeur de la ville, matrice qui « tricote » le lien social au plus près des besoins. On connaît son importance, mais on ne mesure jamais assez les difficultés qu'il rencontre. C'est pourquoi, il est primordial de sécuriser son action.
Aujourd'hui, la publication du rapport ONZUS m'encourage à accentuer cette démarche, à ne pas lâcher le morceau, à continuer à frapper à toutes les portes, à prendre par la manche ceux qui traînent le pas pour agir ensemble, mieux et vite là où ça ne va pas.
Dans ce rapport, je constate qu'il y a un début d'inflexion. C'est en effet la première fois qu'il présente des évolutions vraiment positives dans les quartiers populaires, et ce, dans tous les domaines :
1. L'éducation
2. L'activité économique et l'emploi
3. La rénovation urbaine
4. Et enfin, la sécurité.
1/ C'est sur l'éducation que les améliorations sont les plus nettes.
Pour la première fois depuis 2003 on a un vrai rattrapage des écarts scolaires, et ça, c'est particulièrement important parce l'éducation est une priorité de la Dynamique Espoir Banlieues.
* Ma mission, c'est de corriger les inégalité des chances qui existent aujourd'hui au détriment des enfants des quartiers.
* Pourquoi ? parce que si on ne fait rien, l'inégalité des chances débouche sur l'inégalité sociale, c'est à dire à la fois un échec collectif de toute la société française, et un échec individuel de ceux qui n'ont pas réussi, de ceux qui ont décroché.
* Les inégalités sociales, elles commencent à l'école. Si on veut changer la donne dans les quartiers, c'est par la réussite scolaire que ça passe. Beaucoup de mesures de la politique de la ville compensent une situation déjà dégradée. Sur l'Education, on est dans un autre registre : c'est améliorer les chances au départ au lieu de chercher à guérir quand le mal est fait. C'est là qu'il faut mettre le paquet !
* Ces résultats sont donc un vrai encouragement pour Xavier Darcos et pour moi, parce qu'ils valident une politique qu'on va amplifier avec la Dynamique Espoir Banlieue.
L'Education, c'est l'un des plus gros postes de mon budget de la politique de la ville.
* 90Meuros pour la Réussite Educative
* 3Meuros pour les Ecoles de la 2ème chance (j'ai doublé ce budget en 2008 par rapport à 2007)
* 2.2Meuros pour le tutorat des lycéens et étudiants de classes prépa des quartiers populaires
Au total, l'éducation, c'est presque 25% de mon budget, c'est 112Meuros sur les 500Meuros de crédits d'intervention de la politique de la ville, qui sont concentrés sur les enfants des quartiers populaires.
A ces mesures sur mes crédits, il faut ajouter une dizaine de mesures de la dynamique Espoir Banlieue qui sont portées par Xavier Darcos et Valérie Pécresse, comme par exemple :
* L'accompagnement éducatif dans les écoles primaires de l'Education prioritaire : depuis la rentrée 2008, c'est une réalité dans les 3700 écoles primaires de l'éducation prioritaire.
* les internats d'excellence, avec déjà 1600 places identifiées (et un objectif de 4000)
* le développement de sites d'excellence dans les quartiers (on en a déjà 30)
* ou encore les « cordées de la réussite », je suis allé en voir une sur le terrain hier avec Valérie Pécresse
Lutter contre l'échec scolaire, ça reste nécessaire, et on a de bons résultats. Mais l'étape suivante, celle de la Dynamique, c'est de promouvoir l'excellence et faire émerger des quartiers populaires une nouvelle élite pour la France.
2/ Le deuxième point, c'est l'activité économique et l'emploi
La seule façon de sortir de la pauvreté, c'est de travailler. Les quartiers restent très touchés par l'inactivité et le chômage, mais on constate une légère amélioration en 2007.
Mais les mesures de la dynamique Espoir Banlieue vont permettre à ce frémissement de se confirmer.
En complément des dispositifs publics en faveur de l'emploi, et en particulier du contrat d'autonomie, qui bénéficiera à 45 000 jeunes en 3 ans, nous avons lancé cet été l'engagement national des entreprises pour l'emploi des jeunes. C'est déjà plus de 7000 CDI ou CDD de plus de 6 mois, et 3000 jeunes qui ont trouvé une formation ou un stage.
On fera une nouvelle séance de signature de l'Engagement avec Laurent Wauquiez le 27 novembre, avec des très grandes entreprises comme Danone, Auchan, ou encore Sodexo - vous y serez les bienvenus, Mesdames et Messieurs les journalistes.
Enfin, début 2009, la réforme des aides à la création permettra d'avancer sur l'objectif de faire émerger de nos quartiers 20 000 créateurs d'entreprises.
3/ Le troisième point, c'est la rénovation urbaine
Ce qui est important, c'est que quand un quartier est réhabilité, sa perception par les habitants et les entreprises change. Il réintègre la ville à la fois spatialement et socialement. Vous le savez aussi bien que moi, les barrières les plus difficiles à lever sont les ghettos mentaux.
Or, on voit que dans les Zones Franches qui ont été réhabilitées, le taux d'installation de nouvelles entreprises est supérieur de 7 points à celles qui n'ont pas encore été rénovées.
Parallèlement, la situation s'améliore sur la qualité de l'habitat. On est maintenant à 55% de satisfaits, c'est à dire d'habitants qui n'ont pas constaté de dégradation importante de leur environnement. Ca permet, là encore, de changer le regard autant que ça améliore la vie des habitants.
On va encore amplifier ce mouvement, puisque dans la Dynamique, il y a des mesures fortes pour améliorer l'habitat. Il y a la création d'un droit d'alerte des habitants aux Préfets, et aussi des mesures pour avoir une vraie gestion urbaine de proximité.
4/ Dernier point, c'est la sécurité.
C'est un thème qui est cher au Président de la République, et il a des raisons d'être satisfait de l'évolution de la situation dans les quartiers.
Ça aussi, ça contribue à faire changer le regard sur les quartiers, parce qu'un quartier sûr c'est un quartier où on a envie d'habiter, c'est un quartier qui n'est plus perçu comme une zone de non-droit habité par des « classes dangereuses ».
La mise en place des Unités territoriales dans les quartiers qui est prévue par la Dynamique Espoir Banlieue va encore renforcer ces évolutions positives, et aussi changer les relations avec les habitants avec la police, et je pense notamment aux jeunes.
Comme vous le voyez, il y a beaucoup d'encouragements dans ce rapport de l'ONZUS, pas seulement pour moi, mais aussi pour tout le Gouvernement.
Il est essentiel que nous puissions continuer à suivre de près et évaluer notre action en faveur des ZUS. Aussi, je souhaiterais que l'ONZUS soit pérennisée et confirmée dans sa fonction d'expertise.
La situation dans les quartiers change, et elle va continuer à bouger avec la Dynamique Espoir Banlieue et avec le retour en force du droit commun. Ça fait trop longtemps que la situation se dégradait, que les écarts des quartiers avec le reste de la ville sur tous ces champs s'accroissaient.
Aujourd'hui, il semble qu'il y ait une inversion de tendance. On va tout faire pour que ça continue. La Dynamique Espoir Banlieue permet de s'adapter, de garder de la souplesse pour s'ajuster aux circonstances, et c'est vrai que celles que nous traversons actuellement sont difficiles. Il faut donc que nous restions tous mobilisés pour que les résultats continuent malgré tout de progresser.
Source http://fadela-amara.net, le 24 novembre 2008