Texte intégral
Je ne vais malheureusement rester que quelques heures pour saluer le président, le Premier ministre, le président du Parlement et d'autres amis.
Je crois qu'il y a dans la région un certain nombre de mouvements politiques, de progrès, après le dernier épisode très fâcheux de l'occupation de Beyrouth-Ouest par ce que l'on appelle ici des éléments armés. Le Sommet de l'Union de la Méditerranée a contribué pour une part à détendre l'atmosphère et je me réjouis de pouvoir aller à Damas demain.
Je rappelle à certains d'entre vous qui connaissent bien la politique de la France, que nous avions toujours promis que nous irions à Damas et que l'ouverture de la France serait importante si un président était légitimement élu au Liban selon la Constitution. Ce président, Michel Sleimane, que je connais bien, est désormais élu et je lui rendrai visite demain. J'irai ensuite à Damas après avoir rencontré, ici, un certain nombre de responsables politiques. La France est toujours très impliquée dans la stabilité et la paix dans la région. Des progrès, modestes, ont été faits mais la situation reste dangereuse.
Il y a des pourparlers, des négociations, des prises de contacts entre la Syrie et Israël et entre la Syrie et le Liban, avec cette promesse d'un échange d'ambassadeurs et donc d'une reconnaissance diplomatique que nous attendions tous depuis si longtemps. Il y a aussi des responsables politiques pleins de bonne volonté qui s'entremettent, comme la Turquie, l'Egypte, qui ont favorisé la trêve entre le Hamas et Israël. Un certain nombre d'éléments positifs sont également à signaler entre Israël et les Palestiniens, beaucoup de contacts entre Israël et l'Etat palestinien que j'attends depuis si longtemps. Je ne sais pas s'il faut en espérer de grands résultats avant la fin de l'année mais, là aussi, j'irai demander à mes amis palestiniens et en Israël ce qu'il en est. Je devais faire ce voyage d'un seul tenant.
La situation en Géorgie a imposé à la présidence de l'Union européenne, c'est à dire la France qui est présidente pour six mois, de se consacrer à la négociation d'un cessez-le-feu entre les parties qui est intervenu rapidement et à ce début de retrait des troupes russes évacuant le pays qui est intervenu aujourd'hui.
L'Afghanistan avec, hélas, la perte de dix soldats français, nous a également beaucoup mobilisés et préoccupés.
Voilà Mes Chers Amis, merci de votre accueil. Je pense que demain dans la conférence de presse, il y aura des questions auxquelles je pourrai répondre plus facilement qu'aujourd'hui puisque, en dehors du bonheur de vous voir, je n'ai pas encore appris grand chose.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 août 2008
Je crois qu'il y a dans la région un certain nombre de mouvements politiques, de progrès, après le dernier épisode très fâcheux de l'occupation de Beyrouth-Ouest par ce que l'on appelle ici des éléments armés. Le Sommet de l'Union de la Méditerranée a contribué pour une part à détendre l'atmosphère et je me réjouis de pouvoir aller à Damas demain.
Je rappelle à certains d'entre vous qui connaissent bien la politique de la France, que nous avions toujours promis que nous irions à Damas et que l'ouverture de la France serait importante si un président était légitimement élu au Liban selon la Constitution. Ce président, Michel Sleimane, que je connais bien, est désormais élu et je lui rendrai visite demain. J'irai ensuite à Damas après avoir rencontré, ici, un certain nombre de responsables politiques. La France est toujours très impliquée dans la stabilité et la paix dans la région. Des progrès, modestes, ont été faits mais la situation reste dangereuse.
Il y a des pourparlers, des négociations, des prises de contacts entre la Syrie et Israël et entre la Syrie et le Liban, avec cette promesse d'un échange d'ambassadeurs et donc d'une reconnaissance diplomatique que nous attendions tous depuis si longtemps. Il y a aussi des responsables politiques pleins de bonne volonté qui s'entremettent, comme la Turquie, l'Egypte, qui ont favorisé la trêve entre le Hamas et Israël. Un certain nombre d'éléments positifs sont également à signaler entre Israël et les Palestiniens, beaucoup de contacts entre Israël et l'Etat palestinien que j'attends depuis si longtemps. Je ne sais pas s'il faut en espérer de grands résultats avant la fin de l'année mais, là aussi, j'irai demander à mes amis palestiniens et en Israël ce qu'il en est. Je devais faire ce voyage d'un seul tenant.
La situation en Géorgie a imposé à la présidence de l'Union européenne, c'est à dire la France qui est présidente pour six mois, de se consacrer à la négociation d'un cessez-le-feu entre les parties qui est intervenu rapidement et à ce début de retrait des troupes russes évacuant le pays qui est intervenu aujourd'hui.
L'Afghanistan avec, hélas, la perte de dix soldats français, nous a également beaucoup mobilisés et préoccupés.
Voilà Mes Chers Amis, merci de votre accueil. Je pense que demain dans la conférence de presse, il y aura des questions auxquelles je pourrai répondre plus facilement qu'aujourd'hui puisque, en dehors du bonheur de vous voir, je n'ai pas encore appris grand chose.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 août 2008