Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur, Madame,
Monsieur le Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger,
Mesdames, Messieurs,
Mes chers compatriotes,
Il y a un peu plus d'un an, j'avais fait le déplacement à Phuket pour témoigner de la solidarité de la communauté nationale à l'égard des familles des victimes de la catastrophe aérienne du 16 septembre 2007.
Ce soir, je suis heureuse de retrouver la Thaïlande et la communauté française de Thaïlande, dans des circonstances moins tragiques. Je suis venue ici avec nos parlementaires, M. Philippe Vitel, député du Var, et M. Jean-Patrick Courtois, Sénateur de Saône et Loire. Et puis je voudrais saluer l'Ambassadeur, son épouse et toute son équipe, les remercier de leur accueil et de leur action.
Vous le savez mieux que quiconque, il existe entre notre pays et le royaume de Siam des liens d'amitié très anciens et très profonds. Depuis plus de 150 ans, cette demeure historique a été le témoin des attentions répétées que la famille royale de Thaïlande a eues pour la France, sa culture et sa langue.
Après le Festival ''Tout à fait thaï'', en 2006, la France s'enorgueillit cette année d'accueillir au Musée Guimet la première grande exposition sur la civilisation "Dvâravatî, aux sources du bouddhisme en Thaïlande". La venue à Paris - dans quelques jours - de Son Altesse Royale la Princesse Sirindhorn pour visiter cette exposition exceptionnelle et recevoir un doctorat honoris causa de l'EFEO (Ecole française d'Extrême-Orient), illustre cette affinité particulière, cette curiosité réciproque entre nos deux cultures et nos deux peuples.
Ce matin, avec le ministre des Affaires étrangères thaï, Kasit Piromya, nous avons à nouveau constaté cette proximité de vues qui fait de nos deux pays des partenaires naturels au sein de l'ASEAN et de l'Union européenne.
Pour donner un cadre au développement de nos relations bilatérales, nous sommes convenus d'adopter un nouveau plan d'action bilatéral qui devrait être signé prochainement, peut-être à l'occasion de la visite du Premier ministre thaï à Paris.
Ce plan d'action fixe notamment comme priorité l'approfondissement de notre dialogue politique sur les grands problèmes contemporains et de la région, le renforcement de nos relations économiques et de notre coopération bilatérale, en particulier dans le domaine scientifique.
Ce nouveau plan d'action sera aussi destiné à fournir un cadre politique à vos actions à vous, Chers Compatriotes, que vous interveniez dans le secteur commercial, le domaine culturel ou éducatif ou encore dans le secteur de la recherche et de la haute technologie, car chacun d'entre vous participe de cette relation ancienne et riche entre la France et la Thaïlande.
Mesdames et Messieurs,
En Thaïlande, comme ailleurs, la crise se fait sentir. Les temps sont difficiles, mais il nous faut continuer à préparer l'avenir. A cet égard, je sais pouvoir compter sur le dynamisme de la communauté française. Une communauté forte et active, qui montre que notre pays a la volonté d'entreprendre et de réussir. Vous représentez ici les quelque 8.000 Français de Thaïlande. Vous êtes ici, si loin de nos frontières, l'image de la France, une image que vous engagez tous les jours. Vous représentez l'économie française, la culture française. Merci, donc, du rôle éminent qui est le vôtre pour le rayonnement de notre culture. Merci de votre engagement déterminé qui est essentiel à la défense de ses intérêts en Asie. Car faire rayonner l'image de la France, de sa culture, de son savoir-faire, c'est aussi préparer les emplois de demain.
Je voudrais tout spécialement remercier celles et ceux d'entre vous qui ont permis en quelques années au festival culturel de Bangkok "La Fête" de devenir l'un des plus grands rendez-vous culturels français d'Asie. Je forme le voeu que grâce à votre soutien renouvelé "La Fête 2009" soit cette année un succès plus grand encore.
Mesdames, Messieurs,
J'ai souhaité que ce lieu soit comme toutes les ambassades de France dans le monde, une "maison des droits de l'Homme". En passant la porte de l'Ambassade, j'ai été heureuse d'y voir apposée la ''Déclaration universelle des droits de l'Homme''. Ce texte fort et symbolique, dont nous avons célébré il y a trois mois le 60ème anniversaire, nous engage à ne jamais oublier les devoirs que nous impose cet héritage.
Protéger et défendre les opprimés et les laissés pour compte, toujours et partout, telle est la mission que m'ont confiée le président de la République et le Premier ministre. Une mission difficile, exigeante, mais exaltante.
Pour mener à bien ce combat, il nous faut une mobilisation de toutes et de tous. La défense des droits de l'Homme ne peut se concilier avec l'oubli ou l'indifférence. Victimes des trafics d'êtres humains, malades du Sida, réfugiés, défenseurs des droits de l'Homme, victimes de discriminations et de violations de leurs droits fondamentaux. Toutes et tous ont besoin de notre soutien pour préserver leur part d'humanité et de dignité, pour conserver l'espoir et quelques fois pour vivre, tout simplement.
Je voudrais saisir cette occasion pour saluer tout particulièrement l'action des très nombreuses ONG, en particulier des ONG françaises et des défenseurs des droits de l'Homme thaïlandais, dont certains représentants sont parmi nous ce soir, et qui portent en Thaïlande, avec courage et efficacité, le flambeau des valeurs que nous défendons.
Mes Chers Compatriotes,
L'année 2008, avec notamment le cyclone Nargis, l'instabilité politique, et surtout la fermeture des aéroports internationaux de Bangkok a fait peser une lourde pression sur l'équipe de l'ambassade.
Je crois pouvoir me faire votre interprète pour remercier tous les agents de notre Ambassade, mais aussi leurs conjoints et toutes celles et tous ceux d'entre vous qui se sont mobilisés en décembre dernier pour agir lors de ces moments difficiles. On en trouve toujours pour critiquer les diplomates. Mais quand il y a des pépins à l'étranger, ce sont vers eux que nos ressortissants se tournent, bien contents de les trouver pour être secourus ou aidés.
Je voudrais donc vous dire mon respect, ma reconnaissance, pour le travail que vous accomplissez au quotidien. Dans cet esprit, je vais maintenant remettre la médaille d'honneur à plusieurs agents qui ont été particulièrement présents en ces heures difficiles. A ces agents, à toutes et à tous, j'adresse pour conclure mon amitié, mon estime et mes voeux les plus ardents de réussite personnelle et familiale.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 mars 2009
Monsieur le Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger,
Mesdames, Messieurs,
Mes chers compatriotes,
Il y a un peu plus d'un an, j'avais fait le déplacement à Phuket pour témoigner de la solidarité de la communauté nationale à l'égard des familles des victimes de la catastrophe aérienne du 16 septembre 2007.
Ce soir, je suis heureuse de retrouver la Thaïlande et la communauté française de Thaïlande, dans des circonstances moins tragiques. Je suis venue ici avec nos parlementaires, M. Philippe Vitel, député du Var, et M. Jean-Patrick Courtois, Sénateur de Saône et Loire. Et puis je voudrais saluer l'Ambassadeur, son épouse et toute son équipe, les remercier de leur accueil et de leur action.
Vous le savez mieux que quiconque, il existe entre notre pays et le royaume de Siam des liens d'amitié très anciens et très profonds. Depuis plus de 150 ans, cette demeure historique a été le témoin des attentions répétées que la famille royale de Thaïlande a eues pour la France, sa culture et sa langue.
Après le Festival ''Tout à fait thaï'', en 2006, la France s'enorgueillit cette année d'accueillir au Musée Guimet la première grande exposition sur la civilisation "Dvâravatî, aux sources du bouddhisme en Thaïlande". La venue à Paris - dans quelques jours - de Son Altesse Royale la Princesse Sirindhorn pour visiter cette exposition exceptionnelle et recevoir un doctorat honoris causa de l'EFEO (Ecole française d'Extrême-Orient), illustre cette affinité particulière, cette curiosité réciproque entre nos deux cultures et nos deux peuples.
Ce matin, avec le ministre des Affaires étrangères thaï, Kasit Piromya, nous avons à nouveau constaté cette proximité de vues qui fait de nos deux pays des partenaires naturels au sein de l'ASEAN et de l'Union européenne.
Pour donner un cadre au développement de nos relations bilatérales, nous sommes convenus d'adopter un nouveau plan d'action bilatéral qui devrait être signé prochainement, peut-être à l'occasion de la visite du Premier ministre thaï à Paris.
Ce plan d'action fixe notamment comme priorité l'approfondissement de notre dialogue politique sur les grands problèmes contemporains et de la région, le renforcement de nos relations économiques et de notre coopération bilatérale, en particulier dans le domaine scientifique.
Ce nouveau plan d'action sera aussi destiné à fournir un cadre politique à vos actions à vous, Chers Compatriotes, que vous interveniez dans le secteur commercial, le domaine culturel ou éducatif ou encore dans le secteur de la recherche et de la haute technologie, car chacun d'entre vous participe de cette relation ancienne et riche entre la France et la Thaïlande.
Mesdames et Messieurs,
En Thaïlande, comme ailleurs, la crise se fait sentir. Les temps sont difficiles, mais il nous faut continuer à préparer l'avenir. A cet égard, je sais pouvoir compter sur le dynamisme de la communauté française. Une communauté forte et active, qui montre que notre pays a la volonté d'entreprendre et de réussir. Vous représentez ici les quelque 8.000 Français de Thaïlande. Vous êtes ici, si loin de nos frontières, l'image de la France, une image que vous engagez tous les jours. Vous représentez l'économie française, la culture française. Merci, donc, du rôle éminent qui est le vôtre pour le rayonnement de notre culture. Merci de votre engagement déterminé qui est essentiel à la défense de ses intérêts en Asie. Car faire rayonner l'image de la France, de sa culture, de son savoir-faire, c'est aussi préparer les emplois de demain.
Je voudrais tout spécialement remercier celles et ceux d'entre vous qui ont permis en quelques années au festival culturel de Bangkok "La Fête" de devenir l'un des plus grands rendez-vous culturels français d'Asie. Je forme le voeu que grâce à votre soutien renouvelé "La Fête 2009" soit cette année un succès plus grand encore.
Mesdames, Messieurs,
J'ai souhaité que ce lieu soit comme toutes les ambassades de France dans le monde, une "maison des droits de l'Homme". En passant la porte de l'Ambassade, j'ai été heureuse d'y voir apposée la ''Déclaration universelle des droits de l'Homme''. Ce texte fort et symbolique, dont nous avons célébré il y a trois mois le 60ème anniversaire, nous engage à ne jamais oublier les devoirs que nous impose cet héritage.
Protéger et défendre les opprimés et les laissés pour compte, toujours et partout, telle est la mission que m'ont confiée le président de la République et le Premier ministre. Une mission difficile, exigeante, mais exaltante.
Pour mener à bien ce combat, il nous faut une mobilisation de toutes et de tous. La défense des droits de l'Homme ne peut se concilier avec l'oubli ou l'indifférence. Victimes des trafics d'êtres humains, malades du Sida, réfugiés, défenseurs des droits de l'Homme, victimes de discriminations et de violations de leurs droits fondamentaux. Toutes et tous ont besoin de notre soutien pour préserver leur part d'humanité et de dignité, pour conserver l'espoir et quelques fois pour vivre, tout simplement.
Je voudrais saisir cette occasion pour saluer tout particulièrement l'action des très nombreuses ONG, en particulier des ONG françaises et des défenseurs des droits de l'Homme thaïlandais, dont certains représentants sont parmi nous ce soir, et qui portent en Thaïlande, avec courage et efficacité, le flambeau des valeurs que nous défendons.
Mes Chers Compatriotes,
L'année 2008, avec notamment le cyclone Nargis, l'instabilité politique, et surtout la fermeture des aéroports internationaux de Bangkok a fait peser une lourde pression sur l'équipe de l'ambassade.
Je crois pouvoir me faire votre interprète pour remercier tous les agents de notre Ambassade, mais aussi leurs conjoints et toutes celles et tous ceux d'entre vous qui se sont mobilisés en décembre dernier pour agir lors de ces moments difficiles. On en trouve toujours pour critiquer les diplomates. Mais quand il y a des pépins à l'étranger, ce sont vers eux que nos ressortissants se tournent, bien contents de les trouver pour être secourus ou aidés.
Je voudrais donc vous dire mon respect, ma reconnaissance, pour le travail que vous accomplissez au quotidien. Dans cet esprit, je vais maintenant remettre la médaille d'honneur à plusieurs agents qui ont été particulièrement présents en ces heures difficiles. A ces agents, à toutes et à tous, j'adresse pour conclure mon amitié, mon estime et mes voeux les plus ardents de réussite personnelle et familiale.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 mars 2009