Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans les murs de l'Hôtel de Castries pour la présentation du rapport de Julien DAMON sur les politiques de prise en charge des sans-abri dans l'Union européenne.
Je veux saluer la présence de tous les acteurs qui sont parmi nous aujourd'hui. Je voudrai tout particulièrement remercier Jérôme Vignon, directeur de la protection sociale et de l'intégration à la Commission européenne, dont la présence aujourd'hui confirme l'intérêt de la démarche que nous avons voulu entreprendre.
Je tiens naturellement à remercier Julien Damon :
- le remercier d'avoir tenu les délais serrés,
- le remercier pour la rigueur dans ses travaux,
- le remercier pour l'excellent travail qu'il a accompli.
Pourquoi cette étude ?
Et bien parce qu'au retour d'un déplacement au Danemark en janvier dernier, la pertinence de la nécessité d'un tel travail m'est apparu absolument évidente. Mes déplacements dans les pays européens d'une manière générale - la semaine dernière encore à Rome - m'ont montré combien il était indispensable de réfléchir à la question de l'exclusion dans un cadre élargi. Je sais que nous pouvons trouver chez nos voisins de quoi moderniser notre politique : ici une bonne idée... là, une bonne pratique...
Dès l'automne dernier, d'ailleurs, j'avais sollicité une quinzaine de nos ambassades européennes, en leur passant commande de notes présentant les politiques publiques à l'égard des sans-abri. Ces premiers éléments montraient la nécessité d'une étude plus approfondie.
Je ne vous surprendrai pas en disant que le choix de M Damon s'est imposé, vu la notoriété de son expertise sur ce dossier.
Mon objectif, c'est de nous donner l'occasion de poser un nouveau regard sur notre politique publique de l'hébergement. La comparaison avec nos voisins et amis n'a pas pour but de nous auto encenser ou au contraire de nous flageller mais bien de nous montrer les marges de progression potentielles : cela vaut pour l'Etat mais aussi pourquoi pas, pour les associations.
La France n'a pas à rougir de son action. De nombreuses avancées ont été faites notamment avec la conférence de consensus puis la mise en oeuvre par le Gouvernement du rapport Pinte. Mais je vois dans ce nouvel exercice un moyen de renouveler notre réflexion et nos méthodes.
C'est une nouvelle étape que je veux franchir avec vous. Sur la base de cette étude européenne, c'est à un partenariat renouvelé auquel je vous convie, fondé sur la confiance et la définition d'objectifs partagés atteignables.
M. Damon va nous présenter maintenant le fruit de son travail. Vous serez ensuite invités à y réagir, dès après mais également dans les semaines qui suivront.
Je vous remercie de votre contribution à ce chantier. Certes l'hiver est fini et les beaux jours reviennent. Il n'empêche : notre mobilisation en faveur des pus fragiles ne doit pas dételer.
Comptez sur moi en tout cas pour ne pas relâcher la vigilance et l'action.
Je vous remercie.
Source http://www.logement.gouv.fr, le 14 avril 2009
Je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans les murs de l'Hôtel de Castries pour la présentation du rapport de Julien DAMON sur les politiques de prise en charge des sans-abri dans l'Union européenne.
Je veux saluer la présence de tous les acteurs qui sont parmi nous aujourd'hui. Je voudrai tout particulièrement remercier Jérôme Vignon, directeur de la protection sociale et de l'intégration à la Commission européenne, dont la présence aujourd'hui confirme l'intérêt de la démarche que nous avons voulu entreprendre.
Je tiens naturellement à remercier Julien Damon :
- le remercier d'avoir tenu les délais serrés,
- le remercier pour la rigueur dans ses travaux,
- le remercier pour l'excellent travail qu'il a accompli.
Pourquoi cette étude ?
Et bien parce qu'au retour d'un déplacement au Danemark en janvier dernier, la pertinence de la nécessité d'un tel travail m'est apparu absolument évidente. Mes déplacements dans les pays européens d'une manière générale - la semaine dernière encore à Rome - m'ont montré combien il était indispensable de réfléchir à la question de l'exclusion dans un cadre élargi. Je sais que nous pouvons trouver chez nos voisins de quoi moderniser notre politique : ici une bonne idée... là, une bonne pratique...
Dès l'automne dernier, d'ailleurs, j'avais sollicité une quinzaine de nos ambassades européennes, en leur passant commande de notes présentant les politiques publiques à l'égard des sans-abri. Ces premiers éléments montraient la nécessité d'une étude plus approfondie.
Je ne vous surprendrai pas en disant que le choix de M Damon s'est imposé, vu la notoriété de son expertise sur ce dossier.
Mon objectif, c'est de nous donner l'occasion de poser un nouveau regard sur notre politique publique de l'hébergement. La comparaison avec nos voisins et amis n'a pas pour but de nous auto encenser ou au contraire de nous flageller mais bien de nous montrer les marges de progression potentielles : cela vaut pour l'Etat mais aussi pourquoi pas, pour les associations.
La France n'a pas à rougir de son action. De nombreuses avancées ont été faites notamment avec la conférence de consensus puis la mise en oeuvre par le Gouvernement du rapport Pinte. Mais je vois dans ce nouvel exercice un moyen de renouveler notre réflexion et nos méthodes.
C'est une nouvelle étape que je veux franchir avec vous. Sur la base de cette étude européenne, c'est à un partenariat renouvelé auquel je vous convie, fondé sur la confiance et la définition d'objectifs partagés atteignables.
M. Damon va nous présenter maintenant le fruit de son travail. Vous serez ensuite invités à y réagir, dès après mais également dans les semaines qui suivront.
Je vous remercie de votre contribution à ce chantier. Certes l'hiver est fini et les beaux jours reviennent. Il n'empêche : notre mobilisation en faveur des pus fragiles ne doit pas dételer.
Comptez sur moi en tout cas pour ne pas relâcher la vigilance et l'action.
Je vous remercie.
Source http://www.logement.gouv.fr, le 14 avril 2009