Texte intégral
Direct Matin : Plusieurs réunions ont déjà eu lieu, mais n'ont pas attiré les foules... Comment expliquez-vous ce désintérêt ?
Yves Jégo : C'est une mauvaise habitude que celle qui consiste à juger des opérations avant qu'elles n'aient commencé. Les Egom sont lancés officiellement aujourd'hui, attendons donc un peu avant de commenter le résultat d'un processus qui va durer plusieurs semaines. Je fais le pari contraire : celui de l'intérêt de nos compatriotes et de leur mobilisation pour cet exercice.
Direct Matin : Que répondre aux syndicats qui refusent d'y prendre part ?
Yves Jégo : Ils ont tort. La politique de la chaise vide n'est pas une solution. Il est évidemment toujours plus facile de dénoncer ce qui ne va pas que de proposer des solutions pour y remédier. Mais la société des Antilles ne se résume pas à quelques organisations syndicales, même si elles y ont toute leur importance.
Direct Matin : Et cette société fait-elle preuve d'enthousiasme à l'égard des états généraux ?
Yves Jégo : L'enthousiasme viendra de notre capacité collective à produire des idées nouvelles. Il s'agit en fait de faire émerger de partout des propositions pour jeter les bases d'un nouveau modèle pour l'outre-mer. Je compte beaucoup d'ailleurs sur l'outil internet pour permettre à chacun de s'exprimer.
Direct Matin : En outre des revendications économiques, la crise a fait resurgir la problématique identitaire en outre-mer. Avez-vous quelques éléments de réponse sur ce sujet ?
Yves Jégo : Cet exercice de consultation est fait justement pour que les réponses à ce type de question remontent du terrain. J'ai évidement ma propre réflexion sur les douleurs de la société antillaise liée à son histoire, mais avant d'apporter « mes » réponses, je veux laisser le débat prospérer sur ce thème. Les états généraux, c'est un exercice inédit de liberté d'expression et d'intelligence collective, aussi je serai avant tout le ministre de l'écoute pendant ces semaines.
Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 23 avril 2009
Yves Jégo : C'est une mauvaise habitude que celle qui consiste à juger des opérations avant qu'elles n'aient commencé. Les Egom sont lancés officiellement aujourd'hui, attendons donc un peu avant de commenter le résultat d'un processus qui va durer plusieurs semaines. Je fais le pari contraire : celui de l'intérêt de nos compatriotes et de leur mobilisation pour cet exercice.
Direct Matin : Que répondre aux syndicats qui refusent d'y prendre part ?
Yves Jégo : Ils ont tort. La politique de la chaise vide n'est pas une solution. Il est évidemment toujours plus facile de dénoncer ce qui ne va pas que de proposer des solutions pour y remédier. Mais la société des Antilles ne se résume pas à quelques organisations syndicales, même si elles y ont toute leur importance.
Direct Matin : Et cette société fait-elle preuve d'enthousiasme à l'égard des états généraux ?
Yves Jégo : L'enthousiasme viendra de notre capacité collective à produire des idées nouvelles. Il s'agit en fait de faire émerger de partout des propositions pour jeter les bases d'un nouveau modèle pour l'outre-mer. Je compte beaucoup d'ailleurs sur l'outil internet pour permettre à chacun de s'exprimer.
Direct Matin : En outre des revendications économiques, la crise a fait resurgir la problématique identitaire en outre-mer. Avez-vous quelques éléments de réponse sur ce sujet ?
Yves Jégo : Cet exercice de consultation est fait justement pour que les réponses à ce type de question remontent du terrain. J'ai évidement ma propre réflexion sur les douleurs de la société antillaise liée à son histoire, mais avant d'apporter « mes » réponses, je veux laisser le débat prospérer sur ce thème. Les états généraux, c'est un exercice inédit de liberté d'expression et d'intelligence collective, aussi je serai avant tout le ministre de l'écoute pendant ces semaines.
Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 23 avril 2009