Déclaration de Mme Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, sur la loi sur l'audiovisuel public, l'audiovisuel extérieur de la France et le budget de RFI, Paris le 8 avril 2009.

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S'agissant de la convention collective, la loi sur l'audiovisuel public a eu pour conséquence, avec la création d'une société unique dont le principe a été approuvé par tous, notamment sur vos bancs, de faire tomber les conventions collectives et d'entraîner une phase de renégociation. A cet égard, nous pouvons faire toute confiance aux partenaires sociaux.
Concernant l'audiovisuel extérieur de la France, nous y consacrions autant d'argent que nos voisins, mais avec moins de visibilité et de cohérence. Les moyens financiers étaient, en effet, éparpillés entre TV5, France 24 et RFI.
RFI ne faisait pas l'objet d'une attention réelle et était en quelque sorte le parent pauvre, alors que RFI est un fleuron.
Nous avons fait un certain nombre de choix, notamment celui de consacrer plus de 17 millions d'euros - qui s'ajoutent aux 130 millions d'euros de son budget - à la recapitalisation de RFI. Ses dirigeants ont fait le choix d'être présents en Afrique, par exemple, considérant que les priorités en Europe sont moindres. Nous devons privilégier Internet, car nous sommes à un moment de mutation technologique : la FM est souvent plus intéressante que les ondes courtes et longues. Nous sommes en effet à un moment de choix.
Les restructurations seront portées par les dirigeants de RFI. Les départs seront accompagnés dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi, mais il y aura également des recrutements pour faire face aux mutations technologiques. Nous portons une ambition pour l'audiovisuel extérieur de la France, dans la cohérence, qui faisait auparavant cruellement défaut. L'Etat est aux côtés des dirigeants de RFI !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 avril 2009