Déclaration de M. Brice Hortefeux, ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, sur le numéro d'urgence européen pour les enfants disparus, Paris le 20 mai 2009.

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Circonstance : Lancement du numéro d'urgence européen 116 000 pour les enfants disparus à Paris le 20 mai 2009

Texte intégral

Je suis très heureux d'être présent parmi vous, ce matin, afin d'officialiser, avec Nadine MORANO, la création d'un numéro d'urgence européen pour les enfants disparus : le 116 000.
De quoi s'agit-il ?
Il s'agit d'un nouveau dispositif qui va permettre :
- aux familles d'enfants disparus d'obtenir des informations, une écoute et un soutien ;
- mais aussi d'assurer un meilleur suivi de leurs dossiers et ce, en collaboration avec les administrations compétentes : le ministère de l'intérieur, celui de la justice, celui du travail et également celui de l'outre-mer.
Ce nouveau numéro possède plusieurs avantages :
- la coordination à l'échelle européenne : en effet, un seul et même numéro s'appliquera à l'ensemble des pays de l'Union européenne et permettra, ainsi, notamment à des visiteurs d'autres pays de l'UE de bénéficier d'un numéro unique avec une écoute possible en plusieurs langues ;
- la gratuité : ce numéro ne coûtera strictement rien à l'appelant ;
- la disponibilité : ce numéro sera, en effet, opérationnel 7 jours sur 7 et 24h/24.
Concrètement, quel sera le rôle de chacun des signataires de la convention que nous officialisons aujourd'hui ?
1 - Tout d'abord, premier acteur : l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation, l'INAVEM, qui assurera l'accueil et l'écoute au service des familles grâce à une plate-forme téléphonique.
2- La plate-forme transmettra, ensuite, l'appel et les coordonnées des parents à SOS Enfants disparus, c'est-à-dire à notre deuxième acteur : la Fondation pour l'enfance. Celle-ci assurera l'orientation vers les administrations, le suivi des dossiers tout au long des procédures et l'accompagnement dans toutes les démarches que devront mener les parents à la recherche de leur enfant.
Vous l'aurez compris, ce numéro 116 000 constitue une triple avancée :
- un exemple concret de ce que l'Europe, unie, peut permettre d'accomplir pour aider ses concitoyens ;
- un soutien humain apporté par des fondations et instituts aussi exemplaires que les vôtres ;
- enfin, un message de la solidarité que le Gouvernement peut apporter aux familles touchées par les grandes difficultés de la vie.Source http://www.travail-solidarite.gouv.fr, le 2 juin 2009