Texte intégral
Je vous remercie pour votre participation à tous et pour votre contribution active et constructive aux débats.
En premier lieu j'invite toutes les entreprises présentes à candidater au prix « technologies de l'information (TIC) et de la communication et développement durable » appelé encore « prix de la croissance verte numérique ». Vous en êtes vous aussi convaincus, les TIC offrent des alternatives aux déplacements physiques permettant de réduire certains besoins en transport, la dématérialisation permet de réduire les prélèvements dans le milieu naturel, l'intelligence que l'on met dans nos logiciels améliore les process industriels mais également résidentiels, que l'on parle de gestion de l'éclairage ou d'amélioration de l'efficacité énergétique. En tant que ministre de l'Industrie, chargé à la fois des technologies de l'information et des éco-industries, vous comprenez que je suis très attaché au développement de ces nouveaux usages.
Je vous invite bien entendu également à concevoir d'ores et déjà de nouveaux projets pour le prochain appel à projet « écotechnologies » du ministère de l'industrie. Nous venons de vous présenter le résultat de l'appel à projet 2009. 10 millions d'euros sont également prévus en 2010, puis en 2011. Je compte sur toujours plus de candidatures, d'autant que ces moyens sont complétés de ceux de l'agence nationale de la recherche (ANR) ou d'Oséo.
En matière de pôles de compétitivité, nous nous devons de réussir à monter un ou plusieurs pôles de compétitivité « éco-industries » dans le cadre de la fenêtre de tir ouverte le 30 juin dernier pour un nombre restreint de pôles supplémentaires. Ce n'est pas facile car la composition de ce comité stratégique montre qu'il y a une réelle diversité de tailles d'entreprises et de métiers. Mais nous avons besoin de ce socle pour le développement du secteur.
M. Cabana, en vous exprimant au nom de votre président, qui n'a pu se joindre à nous aujourd'hui, vous avez demandé que l'on aide nos PME innovantes en matière d'écotechnologies à se positionner à l'export. Je partage votre analyse. C'est bien entendu un enjeu de premier ordre. La « World Investment Conference » de La Baule début juin a montré que nous avions des compétences à offrir au monde entier, et que le monde entier était prêt à se déplacer en France à la recherche de ces compétences. C'est donc un point sur lequel nous devons travailler de façon approfondie avec Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État au Commerce extérieur au sein de ce ministère.
Enfin je pense qu'il y a dans ce pays des entreprises qui « ont du vert entre les mains » mais qui l'ignorent. La France a une faiblesse que nous connaissons tous : un tissu de PME, notamment sous-traitantes, souvent de petites tailles, très dépendant d'un petit nombre de débouchés. La crise actuelle montre la fragilité extrême de ce modèle : quand les constructeurs automobiles vont mal, cela se répercute en cascade sur toute la chaîne en amont, et cela met en danger de trop nombreuses PME qui n'ont pas pu se diversifier. Or quand on sait faire de la mécanique pour la filière automobile, on n'est pas loin de savoir faire de la mécanique pour des éoliennes. Je suis convaincu que certains sous-traitants de l'industrie automobile pourraient également être des sous-traitants d'éco-industries. Or les perspectives de croissance, on l'a vu, ne sont pas les mêmes entre ces deux secteurs !
Mon projet est le suivant : la croissance verte doit aussi être une opportunité de diversification, voire de rebond, pour ces PME. Il y a deux façons de se diversifier : trouver de nouveaux clients et proposer de nouveaux produits.
[Trouver de nouveaux clients :] Je demande à la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) que dirige Luc Rousseau de me proposer un plan d'action visant à identifier les diversifications possibles en termes de débouchés, puis à accompagner les PME ainsi ciblées vers ces nouveaux marchés. Il faudrait dans un premier temps viser 100 à 200 PME. Si la formule fonctionne il faudra bien sûr ensuite monter en puissance.
[Proposer de nouveaux produits :] Dans un deuxième temps, je souhaite que la DGCIS développe des actions de conseil aux PME afin de les aider à faire évoluer leurs offres de produits vers des produits à forte performance environnementale. L'enjeu ici est d'être prêt à répondre à la multiplication des marchés passés avec des critères environnementaux de plus en plus exigeants. Notre responsabilité est de faire en sorte que nos PME ne se retrouvent pas exclues de ces marchés parce qu'elles n'auraient pas anticipé cette évolution de fond !
Vous l'avez compris cette nouvelle étape du travail du comité stratégique des éco-industries doit nous emmener dans les territoires, au plan local, au plus près de nos PME, afin qu'elles ne restent pas à côté de ces formidables opportunités !
Source http://www.minefe.gouv.fr, le 22 juillet 2009
En premier lieu j'invite toutes les entreprises présentes à candidater au prix « technologies de l'information (TIC) et de la communication et développement durable » appelé encore « prix de la croissance verte numérique ». Vous en êtes vous aussi convaincus, les TIC offrent des alternatives aux déplacements physiques permettant de réduire certains besoins en transport, la dématérialisation permet de réduire les prélèvements dans le milieu naturel, l'intelligence que l'on met dans nos logiciels améliore les process industriels mais également résidentiels, que l'on parle de gestion de l'éclairage ou d'amélioration de l'efficacité énergétique. En tant que ministre de l'Industrie, chargé à la fois des technologies de l'information et des éco-industries, vous comprenez que je suis très attaché au développement de ces nouveaux usages.
Je vous invite bien entendu également à concevoir d'ores et déjà de nouveaux projets pour le prochain appel à projet « écotechnologies » du ministère de l'industrie. Nous venons de vous présenter le résultat de l'appel à projet 2009. 10 millions d'euros sont également prévus en 2010, puis en 2011. Je compte sur toujours plus de candidatures, d'autant que ces moyens sont complétés de ceux de l'agence nationale de la recherche (ANR) ou d'Oséo.
En matière de pôles de compétitivité, nous nous devons de réussir à monter un ou plusieurs pôles de compétitivité « éco-industries » dans le cadre de la fenêtre de tir ouverte le 30 juin dernier pour un nombre restreint de pôles supplémentaires. Ce n'est pas facile car la composition de ce comité stratégique montre qu'il y a une réelle diversité de tailles d'entreprises et de métiers. Mais nous avons besoin de ce socle pour le développement du secteur.
M. Cabana, en vous exprimant au nom de votre président, qui n'a pu se joindre à nous aujourd'hui, vous avez demandé que l'on aide nos PME innovantes en matière d'écotechnologies à se positionner à l'export. Je partage votre analyse. C'est bien entendu un enjeu de premier ordre. La « World Investment Conference » de La Baule début juin a montré que nous avions des compétences à offrir au monde entier, et que le monde entier était prêt à se déplacer en France à la recherche de ces compétences. C'est donc un point sur lequel nous devons travailler de façon approfondie avec Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État au Commerce extérieur au sein de ce ministère.
Enfin je pense qu'il y a dans ce pays des entreprises qui « ont du vert entre les mains » mais qui l'ignorent. La France a une faiblesse que nous connaissons tous : un tissu de PME, notamment sous-traitantes, souvent de petites tailles, très dépendant d'un petit nombre de débouchés. La crise actuelle montre la fragilité extrême de ce modèle : quand les constructeurs automobiles vont mal, cela se répercute en cascade sur toute la chaîne en amont, et cela met en danger de trop nombreuses PME qui n'ont pas pu se diversifier. Or quand on sait faire de la mécanique pour la filière automobile, on n'est pas loin de savoir faire de la mécanique pour des éoliennes. Je suis convaincu que certains sous-traitants de l'industrie automobile pourraient également être des sous-traitants d'éco-industries. Or les perspectives de croissance, on l'a vu, ne sont pas les mêmes entre ces deux secteurs !
Mon projet est le suivant : la croissance verte doit aussi être une opportunité de diversification, voire de rebond, pour ces PME. Il y a deux façons de se diversifier : trouver de nouveaux clients et proposer de nouveaux produits.
[Trouver de nouveaux clients :] Je demande à la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) que dirige Luc Rousseau de me proposer un plan d'action visant à identifier les diversifications possibles en termes de débouchés, puis à accompagner les PME ainsi ciblées vers ces nouveaux marchés. Il faudrait dans un premier temps viser 100 à 200 PME. Si la formule fonctionne il faudra bien sûr ensuite monter en puissance.
[Proposer de nouveaux produits :] Dans un deuxième temps, je souhaite que la DGCIS développe des actions de conseil aux PME afin de les aider à faire évoluer leurs offres de produits vers des produits à forte performance environnementale. L'enjeu ici est d'être prêt à répondre à la multiplication des marchés passés avec des critères environnementaux de plus en plus exigeants. Notre responsabilité est de faire en sorte que nos PME ne se retrouvent pas exclues de ces marchés parce qu'elles n'auraient pas anticipé cette évolution de fond !
Vous l'avez compris cette nouvelle étape du travail du comité stratégique des éco-industries doit nous emmener dans les territoires, au plan local, au plus près de nos PME, afin qu'elles ne restent pas à côté de ces formidables opportunités !
Source http://www.minefe.gouv.fr, le 22 juillet 2009