Texte intégral
L'ambassadeur d'Iran a été convoqué aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères et européennes. Il lui a été signifié que ses déclarations laissant entendre que les autorités françaises ne mettaient pas tout en oeuvre pour obtenir la libération de Clotilde Reiss étaient inexactes, sans doute car il était mal informé. Nous les réfutons catégoriquement.
Les autorités iraniennes ont été informées depuis plusieurs semaines que l'ambassade de France à Téhéran était prête à accueillir Clotilde Reiss dès lors que celle-ci bénéficierait d'une mesure de remise en liberté, ce qui n'est toujours pas le cas à ce jour. Cette décision relève de la responsabilité intégrale des autorités iraniennes. Nous souhaitons donc que celles-ci prennent le plus rapidement possible les dispositions nécessaires pour que Clotilde Reiss soit libérée.
La France continue par ailleurs à demander l'abandon de toutes les poursuites judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss et de Nazak Afshar, contre laquelle les charges sont également inexistantes.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 août 2009