Texte intégral
Q - Quels sont les principaux sujets que vous avez abordés aujourd'hui ?
R - Nous avons parlé du Moyen-Orient avec, vous l'imaginez, une certaine réserve. Lors de la précédente réunion informelle, à Avignon : nous avions rédigé un document transatlantique en direction des Américains pour essayer de jouer un rôle plus important dans le processus de paix.
Les choses ont changé. Le processus de paix d'Annapolis était un processus qui mettait ensemble les Israéliens et les Palestiniens, et dans lequel les Américains jouaient un rôle très discret après avoir initié le processus à Annapolis. Ils n'y participaient pas beaucoup et il a fallu longtemps pour que l'on sache ce que se disaient les uns et les autres dans le domaine que vous connaissez, c'est-à-dire les pourparlers de paix, les réfugiés, le tracé des frontières, Jérusalem.
Dès son élection, Barack Obama a pensé que les Etats-Unis, mais pas seulement, certainement aussi l'Europe, devaient jouer un rôle dans ce domaine. Voilà où nous en sommes. Nous sommes évidemment très désireux de jouer un rôle dans le processus politique. Celui-ci est un peu freiné pour le moment. Nous espérons qu'il soit néanmoins relancé avec, notamment, le discours du président Obama à l'Assemblée générale des Nations unies, et un accord entre le sénateur Mitchell et le Premier ministre M. Nethanyahu, ce qui permettrait de retourner au processus politique d'Annapolis. Je pense que là, les Américains joueront un rôle très important, la France aussi j'en suis sûr. Je dis "la France" parce que les présidents français et égyptien ont écrit ensemble à Barack Obama. Il faut bien entendu compter avec les Vingt-sept.
Nous en sommes là, la dernière entrevue entre Benyamin Netanyahu et George Mitchell ne s'est pas passé au mieux et il y a peut être un petit ralentissement. Ce qui est sûr, c'est qu'en gros nous sommes tous d'accord. C'est cela qui est important, que la communauté internationale s'entende sur la nécessité très précise du gel de la colonisation. Geler la colonisation, ce n'est pas régler tout le problème mais geler la colonisation, c'est sans doute permettre à tout ce qui avait été initié avec Annapolis, tous les sujets que j'ai cités (les réfugiés, Jérusalem, etc.) d'avancer au mieux pour que l'Etat palestinien voit le jour. C'est une nécessité absolue pour nous. A cet égard, nous sommes prêts à nous engager comme nous l'avons toujours dit, pour la formation de l'administration et des forces de sécurité.
Comment va-t-on faire jour après jour ? Il faudra voir comment cela se déroulera. Dans cette perspective, il y a la proposition du président Moubarak et du président Sarkozy, adressée à Barack Obama pour dire que nous sommes à disposition des uns et des autres pour qu'une réunion de l'Union pour la Méditerranée à un moment donné vienne consacrer le redémarrage de cette dynamique de paix dans une démarche volontariste. Il faut un peu forcer le destin, tout le monde connaît les ingrédients. Tout est en place, on sait à quels endroits on doit porter les efforts. On ne peut pas attendre 10 ans de plus. En tout cas je crois que le Monde arabe ne l'attendra pas.
Deuxième sujet, aussi important, nous avons parlé de l'Iran. Nous avons parlé des perspectives de rencontres 3+3 et 5+1, à New York, autour de l'évocation de sanctions supplémentaires. Nous verrons si nous aboutissons... Vous savez, il faut cinq membres de Conseil de sécurité et pas de veto. Il y a déjà eu trois résolutions avec sanctions, quatre en tout, et une cinquième qui prévoyait que nous nous rencontrions et que les 5+1 continuent de négocier. Donc la situation en est là.
Q - Et la Corée du Nord ?
R - Nous n'en avons pas parlé.
Q - Avez-vous une opinion là dessus ?
R - J'ai une opinion mais je ne vais pas faire de déclaration qui n'engagerait que moi... Nous n'en avons pas du tout parlé.
Q - Nous avons perdu un soldat français de plus en Afghanistan
R - Oui et nous en avons neuf de plus qui ont été blessés.
Il faut rendre hommage à ce soldat, à l'Infanterie de marine basée à Vannes qui a déjà souffert. Il faut penser à sa famille et mettre tout en oeuvre pour permettre aux Afghans de prendre la relève le plus vite possible, en ayant suffisamment formé l'armée afghane et la police pour que nous puissions nous retirer avec le sentiment du devoir accompli.
Les forces alliées ont été touchées, mais les Afghans souffrent aussi, vous savez. Il y a eu beaucoup de victimes dans la police afghane. C'est une rude guerre que nous n'avons pas souhaitée, qui se fait loin de chez nous, mais qui exige que nous tenions, le temps de passer la main aux Afghans.
Q - Sur d'éventuelles sanctions contre l'Iran ?
R - L'année dernière nous en avons parlé : les Britanniques, les Français, les Allemands, mais nous n'avons pas encore pu coordonner des sanctions avec les Chinois et les Russes. Lorsque l'on s'est séparé la dernière fois, il y a eu une résolution du Conseil de sécurité qui prévoyait que l'on continuait à travailler.
J'ai longtemps été opposé aux sanctions parce que, généralement, elles frappent des gens qui ne le méritent pas, les plus pauvres. Mais, à un moment donné aussi, les sanctions, cela précède des choses encore plus graves, c'est la dernière occasion de manifester son opposition. Il s'agit généralement de sanctions bancaires ou portant sur l'interdiction de voyager, à visée personnelle contre les responsables. C'est là-dessus que nous travaillons, sur des sanctions qui n'affecteraient pas la population civile. Mais, en même temps, il est certain que dans l'état actuel, les sanctions ont été, je pense, importantes. Tout cela est très fragile, il faut faire attention, mais l'exploration des circuits bancaires n'a pas été achevée, il y a encore beaucoup de choses qui n'ont pas été faites pour le suivi des capitaux. C'est dans ce domaine qu'il faut agir. Nous ne sommes pas en train de le faire mais c'est probablement cela l'objectif.
Q - Y a-t-il une chance réelle que les Russes et les Chinois coopèrent ?
R - Il y a déjà eu trois résolutions avec des sanctions, il faut les convaincre. Cela a déjà été possible. Cela le sera peut-être. Mais les sanctions ne sont pas une religion, il faut aussi trouver aussi d'autres moyens. Si on peut essayer d'attirer l'attention, par exemple sur la protestation populaire en Iran, très bien !
Un rapport de l'AIEA vient d'être publié. Premièrement, ce rapport affirme qu'il n'a pas été répondu aux questions posées par l'Agence. Deuxièmement, il y a des annexes sur d'éventuels projets atomiques militaires. Nous demandons à ce qu'elles soient publiées parce que ces annexes sont importantes.
Q - On a évoqué par exemple des livraisons d'essence...
R - On les évoque mais ce serait une sanction qui frapperait le peuple, ce que l'on voudrait éviter. Vous savez que les raffineries ne sont pas suffisantes pour alimenter en essence les voitures iraniennes alors même que l'extraction du pétrole se fait en Iran. Seuls les gens les plus riches pourraient contourner les sanctions et cela n'est pas notre souhait.
Q - Et s'il n'y a pas de signe positif à New York ?
R - Eh bien nous continuerons...
Q - Sur le sort de Clotilde Reiss?
R - Pour le moment, il n'y a rien eu de nouveau. Nous attendons la décision du tribunal. Elle a été reportée une fois, ce qui nous a inquiétés car nous ne souhaitons pas revenir, dans les conditions actuelles, devant le juge.
Il y a eu un accord très précis : elle ne bouge pas, elle a été libérée sous caution. On l'a accusé d'incitations aux troubles à l'ordre public. D'abord, cela constitue le chef d'accusation le moins important parmi ceux qui avaient été évoqués au départ mais surtout elle n'a pas troublé l'ordre public ! Tout cela n'est pas sérieux ! Des millions de gens étaient dans la rue, elle est allée y prendre deux photos avec son portable. Il faut donc absolument que son innocence soit reconnue, qu'elle sorte du pays et qu'elle soit lavée de tous soupçons. C'est ce que nous attendons dans les jours ou les semaines à venir.
Q - Est-ce que cela ne s'apparente pas à une forme de prise d'otage ?
R - Cela s'apparente à ce que l'on veut mais c'est maintenant à la justice iranienne de se prononcer. Nous avons déjà fourni des éléments qui éclairent la justice sur des accusations - qui sont fausses - et qui devraient faire reconnaître l'innocence de Clotilde Reiss, qui ne fait aucun doute.
Q - Sur Israël, que penser des projets de M. Nethanyahu d'accélérer la colonisation avant un moratoire ?
R - Nous ne sommes pas rentrés dans les détails, mais il est évident que le gel de la colonisation est un élément décisif pour que reprenne le processus de paix, pour que reprennent les discussions.
Q - Votre homologue, M. Frattini évoquait en parallèle un appel aux Arabes à renouer des relations avec Israël.
R - Oui ! L'idée c'est qu'il y ait des efforts qui soient faits de part et d'autre et qui puissent aboutir. On ne va pas demander aux Israéliens sans demander à la majorité des pays arabes d'en faire. S'il y a un gel de la colonisation, alors, de l'autre côté, les pays arabes devraient faire un geste. On a parlé de bureaux économiques qui seraient ouverts, d'escales de l'aviation israélienne. Enfin de choses assez simples.
Q - Quels sont vos commentaires sur le gel de la colonisation ?
R - Le gel de la colonisation est nécessaire pour débuter le processus politique et nous sommes favorables à cette relance. Il ne s'agit pas seulement de faire pression sur Israël, mais aussi sur les pays arabes. Des efforts doivent être consentis des deux côtés.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 septembre 2009
R - Nous avons parlé du Moyen-Orient avec, vous l'imaginez, une certaine réserve. Lors de la précédente réunion informelle, à Avignon : nous avions rédigé un document transatlantique en direction des Américains pour essayer de jouer un rôle plus important dans le processus de paix.
Les choses ont changé. Le processus de paix d'Annapolis était un processus qui mettait ensemble les Israéliens et les Palestiniens, et dans lequel les Américains jouaient un rôle très discret après avoir initié le processus à Annapolis. Ils n'y participaient pas beaucoup et il a fallu longtemps pour que l'on sache ce que se disaient les uns et les autres dans le domaine que vous connaissez, c'est-à-dire les pourparlers de paix, les réfugiés, le tracé des frontières, Jérusalem.
Dès son élection, Barack Obama a pensé que les Etats-Unis, mais pas seulement, certainement aussi l'Europe, devaient jouer un rôle dans ce domaine. Voilà où nous en sommes. Nous sommes évidemment très désireux de jouer un rôle dans le processus politique. Celui-ci est un peu freiné pour le moment. Nous espérons qu'il soit néanmoins relancé avec, notamment, le discours du président Obama à l'Assemblée générale des Nations unies, et un accord entre le sénateur Mitchell et le Premier ministre M. Nethanyahu, ce qui permettrait de retourner au processus politique d'Annapolis. Je pense que là, les Américains joueront un rôle très important, la France aussi j'en suis sûr. Je dis "la France" parce que les présidents français et égyptien ont écrit ensemble à Barack Obama. Il faut bien entendu compter avec les Vingt-sept.
Nous en sommes là, la dernière entrevue entre Benyamin Netanyahu et George Mitchell ne s'est pas passé au mieux et il y a peut être un petit ralentissement. Ce qui est sûr, c'est qu'en gros nous sommes tous d'accord. C'est cela qui est important, que la communauté internationale s'entende sur la nécessité très précise du gel de la colonisation. Geler la colonisation, ce n'est pas régler tout le problème mais geler la colonisation, c'est sans doute permettre à tout ce qui avait été initié avec Annapolis, tous les sujets que j'ai cités (les réfugiés, Jérusalem, etc.) d'avancer au mieux pour que l'Etat palestinien voit le jour. C'est une nécessité absolue pour nous. A cet égard, nous sommes prêts à nous engager comme nous l'avons toujours dit, pour la formation de l'administration et des forces de sécurité.
Comment va-t-on faire jour après jour ? Il faudra voir comment cela se déroulera. Dans cette perspective, il y a la proposition du président Moubarak et du président Sarkozy, adressée à Barack Obama pour dire que nous sommes à disposition des uns et des autres pour qu'une réunion de l'Union pour la Méditerranée à un moment donné vienne consacrer le redémarrage de cette dynamique de paix dans une démarche volontariste. Il faut un peu forcer le destin, tout le monde connaît les ingrédients. Tout est en place, on sait à quels endroits on doit porter les efforts. On ne peut pas attendre 10 ans de plus. En tout cas je crois que le Monde arabe ne l'attendra pas.
Deuxième sujet, aussi important, nous avons parlé de l'Iran. Nous avons parlé des perspectives de rencontres 3+3 et 5+1, à New York, autour de l'évocation de sanctions supplémentaires. Nous verrons si nous aboutissons... Vous savez, il faut cinq membres de Conseil de sécurité et pas de veto. Il y a déjà eu trois résolutions avec sanctions, quatre en tout, et une cinquième qui prévoyait que nous nous rencontrions et que les 5+1 continuent de négocier. Donc la situation en est là.
Q - Et la Corée du Nord ?
R - Nous n'en avons pas parlé.
Q - Avez-vous une opinion là dessus ?
R - J'ai une opinion mais je ne vais pas faire de déclaration qui n'engagerait que moi... Nous n'en avons pas du tout parlé.
Q - Nous avons perdu un soldat français de plus en Afghanistan
R - Oui et nous en avons neuf de plus qui ont été blessés.
Il faut rendre hommage à ce soldat, à l'Infanterie de marine basée à Vannes qui a déjà souffert. Il faut penser à sa famille et mettre tout en oeuvre pour permettre aux Afghans de prendre la relève le plus vite possible, en ayant suffisamment formé l'armée afghane et la police pour que nous puissions nous retirer avec le sentiment du devoir accompli.
Les forces alliées ont été touchées, mais les Afghans souffrent aussi, vous savez. Il y a eu beaucoup de victimes dans la police afghane. C'est une rude guerre que nous n'avons pas souhaitée, qui se fait loin de chez nous, mais qui exige que nous tenions, le temps de passer la main aux Afghans.
Q - Sur d'éventuelles sanctions contre l'Iran ?
R - L'année dernière nous en avons parlé : les Britanniques, les Français, les Allemands, mais nous n'avons pas encore pu coordonner des sanctions avec les Chinois et les Russes. Lorsque l'on s'est séparé la dernière fois, il y a eu une résolution du Conseil de sécurité qui prévoyait que l'on continuait à travailler.
J'ai longtemps été opposé aux sanctions parce que, généralement, elles frappent des gens qui ne le méritent pas, les plus pauvres. Mais, à un moment donné aussi, les sanctions, cela précède des choses encore plus graves, c'est la dernière occasion de manifester son opposition. Il s'agit généralement de sanctions bancaires ou portant sur l'interdiction de voyager, à visée personnelle contre les responsables. C'est là-dessus que nous travaillons, sur des sanctions qui n'affecteraient pas la population civile. Mais, en même temps, il est certain que dans l'état actuel, les sanctions ont été, je pense, importantes. Tout cela est très fragile, il faut faire attention, mais l'exploration des circuits bancaires n'a pas été achevée, il y a encore beaucoup de choses qui n'ont pas été faites pour le suivi des capitaux. C'est dans ce domaine qu'il faut agir. Nous ne sommes pas en train de le faire mais c'est probablement cela l'objectif.
Q - Y a-t-il une chance réelle que les Russes et les Chinois coopèrent ?
R - Il y a déjà eu trois résolutions avec des sanctions, il faut les convaincre. Cela a déjà été possible. Cela le sera peut-être. Mais les sanctions ne sont pas une religion, il faut aussi trouver aussi d'autres moyens. Si on peut essayer d'attirer l'attention, par exemple sur la protestation populaire en Iran, très bien !
Un rapport de l'AIEA vient d'être publié. Premièrement, ce rapport affirme qu'il n'a pas été répondu aux questions posées par l'Agence. Deuxièmement, il y a des annexes sur d'éventuels projets atomiques militaires. Nous demandons à ce qu'elles soient publiées parce que ces annexes sont importantes.
Q - On a évoqué par exemple des livraisons d'essence...
R - On les évoque mais ce serait une sanction qui frapperait le peuple, ce que l'on voudrait éviter. Vous savez que les raffineries ne sont pas suffisantes pour alimenter en essence les voitures iraniennes alors même que l'extraction du pétrole se fait en Iran. Seuls les gens les plus riches pourraient contourner les sanctions et cela n'est pas notre souhait.
Q - Et s'il n'y a pas de signe positif à New York ?
R - Eh bien nous continuerons...
Q - Sur le sort de Clotilde Reiss?
R - Pour le moment, il n'y a rien eu de nouveau. Nous attendons la décision du tribunal. Elle a été reportée une fois, ce qui nous a inquiétés car nous ne souhaitons pas revenir, dans les conditions actuelles, devant le juge.
Il y a eu un accord très précis : elle ne bouge pas, elle a été libérée sous caution. On l'a accusé d'incitations aux troubles à l'ordre public. D'abord, cela constitue le chef d'accusation le moins important parmi ceux qui avaient été évoqués au départ mais surtout elle n'a pas troublé l'ordre public ! Tout cela n'est pas sérieux ! Des millions de gens étaient dans la rue, elle est allée y prendre deux photos avec son portable. Il faut donc absolument que son innocence soit reconnue, qu'elle sorte du pays et qu'elle soit lavée de tous soupçons. C'est ce que nous attendons dans les jours ou les semaines à venir.
Q - Est-ce que cela ne s'apparente pas à une forme de prise d'otage ?
R - Cela s'apparente à ce que l'on veut mais c'est maintenant à la justice iranienne de se prononcer. Nous avons déjà fourni des éléments qui éclairent la justice sur des accusations - qui sont fausses - et qui devraient faire reconnaître l'innocence de Clotilde Reiss, qui ne fait aucun doute.
Q - Sur Israël, que penser des projets de M. Nethanyahu d'accélérer la colonisation avant un moratoire ?
R - Nous ne sommes pas rentrés dans les détails, mais il est évident que le gel de la colonisation est un élément décisif pour que reprenne le processus de paix, pour que reprennent les discussions.
Q - Votre homologue, M. Frattini évoquait en parallèle un appel aux Arabes à renouer des relations avec Israël.
R - Oui ! L'idée c'est qu'il y ait des efforts qui soient faits de part et d'autre et qui puissent aboutir. On ne va pas demander aux Israéliens sans demander à la majorité des pays arabes d'en faire. S'il y a un gel de la colonisation, alors, de l'autre côté, les pays arabes devraient faire un geste. On a parlé de bureaux économiques qui seraient ouverts, d'escales de l'aviation israélienne. Enfin de choses assez simples.
Q - Quels sont vos commentaires sur le gel de la colonisation ?
R - Le gel de la colonisation est nécessaire pour débuter le processus politique et nous sommes favorables à cette relance. Il ne s'agit pas seulement de faire pression sur Israël, mais aussi sur les pays arabes. Des efforts doivent être consentis des deux côtés.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 septembre 2009