Texte intégral
Mesdames, Messieurs, je poursuis mes contacts ici, à Sarajevo. Je souhaitais rencontrer le plus grand nombre de responsables institutionnels de la Bosnie-Herzégovine dans ses différentes composantes et dans ses différents éléments. Je viens d'avoir un entretien fort intéressant avec le Premier ministre de la République de Serbie.
Nous avons fait le point de la situation et nous avons également évoqué la situation politique et économique. Cet entretien me confirme dans l'idée qu'il y a un contexte politique nouveau et prometteur mais aussi que la modernisation économique est la clef. Cela doit amener la communauté internationale à réfléchir aux formes de son aide et de sa coopération.
Q - La République serbe s'inquiète-t-elle de ce qui se passe en Croatie ? En avez-vous parlé avec le ministre français ?
R - Me concernant, j'ai dit déjà tout à l'heure que je pensais qu'il faut respecter les accords de Dayton et que s'il y a des problèmes réels concernant les Croates dans le cadre de la Fédération, il doit y avoir les formes de dialogue politique qui permettent de traiter cette question tout en respectant les accords de Dayton.
Q - On dit que le parlement français a mis en route une enquête pour déterminer la situation exacte concernant les massacres de 1995. Etes-vous inquiets ? Quand peut-on espérer le résultat définitif de cette enquête ?
R - C'est une mission d'information décidé par le parlement français pour aider à l'établissement de la vérité la plus complète et pour que des choses comme cela ne se reproduisent plus jamais, pour que les mécanismes de l'ONU entre autres soient améliorés. Le gouvernement français a approuvé cette initiative. Il coopère activement et les parlementaires nous disent qu'ils espèrent achever ce travail avant la fin de l'année.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2001)