Texte intégral
Bonjour.
Avant de parler de la crise du lait, un mot de l'affaire Clearstream. D. de Villepin, dont vous fûtes le proche collaborateur, est-il selon vous devant le tribunal, « par la volonté et l'acharnement de N. Sarkozy », comme il l'a affirmé lui-même hier ?
Il y a un procès qui est en cours et je n'ai pas l'habitude de commenter les procès et la justice qui est en cours.
Vous avez été surpris par cette entrée en matière de D. de Villepin ?
Une fois encore, moi, je ne veux pas commenter le procès et le déroulement du procès. La seule chose que je sais, pour avoir travaillé longtemps avec D. de Villepin, au ministère des Affaires étrangères, à Matignon comme directeur de cabinet, c'est que j'ai toujours vu un homme attaché avant tout à la défense des intérêts de l'Etat.
Vous ne l'avez jamais vu bidouiller des fichiers ou se frotter les mains à l'idée que N. Sarkozy pourrait être embêté par un scandale ?
J'ai toujours vu un homme, je vous le redis, attaché avant tout à la défense des intérêts de l'Etat.
Vous êtes ému, quand vous le voyez, hier, arriver en famille, au tribunal ?
Je garde mes sentiments personnels sur ce sujet, pour moi, si vous me le permettez.
Alors, on n'est pas dans le sentiment personnel, mais dans le choix politique. Vous étiez son directeur de cabinet, vous êtes ministre de N. Sarkozy. Est-ce qu'on ne peut pas vous reprocher de l'avoir abandonné, quelque part ?
Il ne vous a pas échappé que je suis membre d'une majorité. Je suis élu de cette majorité, j'ai été élu député de la majorité présidentielle en 2007. Je suis membre d'un gouvernement, dirigé par F. Fillon et par le président de la République, et je leur dois donc - et ils savent qu'ils peuvent compter dessus - une loyauté totale. Loyauté totale au Premier ministre comme au président de la République. J'appartiens à une majorité présidentielle, je suis un élu de cette majorité, j'en défends les valeurs, les convictions, les choix, en vue de faire changer la France dans le sens qui nous paraît le meilleur. C'est ça un engagement politique. Un engagement politique, c'est être au service, avant tout, d'idées, de convictions et de choix qui ont été proposés et validés par les Français.
Pour en finir avec cette affaire, vous vous attendez néanmoins à être appelé comme témoin, à un moment donné, dans ce procès ?
Je suis à disposition de la justice.
La crise du lait, maintenant. La Pologne rejoint la France, 19 pays au total, maintenant, sont derrière notre bannière, France comprise, pour que l'Europe change de politique en matière de lait. Il vous manque juste un pays. Quel est celui qui vous permettra d'avoir la majorité, c'est l'Italie ? Vous y allez ?
Je suis en train de regarder, j'irai probablement en Italie cette semaine. Ce que vous dites est effectivement très important. Le ralliement de la Pologne hier, qui a signé le texte franco-allemand en faveur d'une régulation européenne du marché du lait, nous met maintenant à quelques voix de la majorité qualifiée. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que si j'obtiens, cette semaine par exemple, la majorité qualifiée, sur le texte franco-allemand, en faveur d'une régulation européenne des marchés du lait, je peux demander en conseil des ministres de l'Agriculture une régulation européenne de marché du lait, avec la majorité des Etats membres de l'Union.
Alors, qu'est-ce qu'une régulation européenne du marché du lait ? Est-ce que vous rétablissez les quotas ? On revient en arrière.
Non, on ne revient pas en arrière, et je crois que ce serait une erreur profonde de vouloir rétablir des choses qui n'ont pas fonctionné suffisamment bien. Aujourd'hui, on a la crise et on a les quotas, donc il faut trouver une régulation meilleure que les quotas. Mais cette nouvelle régulation, elle doit garantir à tous les producteurs de lait, un revenu décent et un revenu stable, c'est très important, face à tous les aléas qu'ont les producteurs, dans les années à venir. Moi, je n'accepte pas que les producteurs de lait, en France et en Europe, ne puissent pas vivre dignement de leur travail. C'est ça le fond du problème. Est-ce que nous voulons, oui ou non, garder une production de lait en France et en Europe ? Ma réponse est oui, donc il faut faire en sorte de garantir un revenu stable et décent aux producteurs de lait.
C'est-à-dire que ceux qui achètent le lait, fixeront le prix du marché, et l'Etat compensera pour que les agriculteurs vivent.
C'est-à-dire qu'il faut qu'on trouve des formes d'accord entre les producteurs et les industriels, où chacun s'engage sur un volume de lait à produire, à un prix à déterminer, sous le contrôle, la surveillance, l'encadrement - nous verrons comment est-ce que nous définirons cela - des pouvoirs publics, avec une régulation européenne qui chapotera le tout et qui essayera de stabiliser les marchés. Je crois que c'est ça le schéma global qu'il faut arriver à mettre en place, et ce qui me rassure, c'est que lorsque, il y a plusieurs semaines maintenant, puisque nous avons commencé ce marathon européen depuis le mois de juillet, ce qui me rassure, c'est que les Etats européens et la Commission, qui au début nous ont fermé la porte, nous ont dit : « Il est hors de question de revenir sur la dérégulation totale du marché », aujourd'hui ils bougent. Aujourd'hui ils changent et nous ne sommes plus très loin, je crois, d'une issue à la crise, qui pourrait être un conseil des ministres extraordinaire des ministres de l'Agriculture, qui s'engageraient sur une régulation européenne sur marché du lait.
Vous le souhaitez au début du mois d'octobre, ce conseil, c'est dans plus de deux semaines. D'ici là, les usines n'ont plus de lait, les agriculteurs n'ont plus de revenus : comment tenir ?
Vous avez conscience de l'urgence, j'ai conscience de l'urgence, tous les pouvoirs publics français ont conscience de l'urgence, ce n'est pas forcément la même chose dans les autres pays européens. Et si je me déplace quasiment chaque jour dans d'autres pays européens, c'est pour les convaincre justement de la nécessité d'aller vite. Si nous obtenons un conseil des ministres extraordinaire, au début du mois d'octobre - pour l'instant nous n'avons pas la réponse de la présidence suédoise - ce sera déjà pour l'Union européenne, des délais très rapides.
Vous pourriez, d'ici là, utiliser la force pour approvisionner les usines en lait ?
Nous n'en sommes pas là, je crois que toute ma méthode, elle a été fondée sur le dialogue, sur l'ouverture, sur la discussion avec l'ensemble des syndicats représentatifs du monde agricole, sur la discussion directe, sur le terrain, avec des producteurs qui m'ont expliqué leurs difficultés qui m'ont montré pourquoi est-ce qu'ils n'arrivaient plus à faire face à leurs charges, pourquoi tout cela était injuste, fondamentalement injuste, pour ceux notamment qui avaient investi, qui avaient fait des efforts, et donc je crois que c'est par le dialogue, c'est par la discussion nationale et européenne que l'on trouvera des solutions, certainement pas par la force.
J.-P. Raffarin demande une année blanche, une sorte de moratoire sur tous les remboursements d'emprunts pour ces agriculteurs. Vous êtes d'accord ?
Nous avons fait, hier, une avancée très importante avec les banques, les assurances, et la Mutualité sociale agricole. Je donne juste...
250 millions d'euros.
Voilà, juste un exemple : les banques vont apporter 250 millions d'euros, qui permettront aux jeunes agriculteurs, à ceux qui ont investi récemment, de contracter des emprunts, qu'ils ne rembourseront qu'à partir de janvier 2011, c'est-à-dire qu'ils auront une année entière durant laquelle ils n'auront rien à rembourser, ni capital, ni intérêt, et ensuite ils rembourseront sur la base d'un taux d'intérêt qui sera stabilisé au maximum, à 3 %. Donc il y a un effort financier qui est fait collectivement, et je tiens d'ailleurs à en remercier les banques, les assurances, la MSA, qui ont été particulièrement constructives dans cette affaire.
Pour des subventions indues aux producteurs de fruits et légumes, la France doit rembourser 500 millions d'euros à Bruxelles. Alors, est-ce que l'on a commencé à payer, à l'heure où nous parlons ?
On n'a pas commencé à payer, ça ne sera pas 500 millions d'euros, je m'y engage, ça ne sera pas 500 millions d'euros....
Juste les 300, sans les intérêts.
Je souhaite que ce soit une somme beaucoup moins importante, parce que je conteste une partie importante de cette somme, et nous sommes pour l'instant dans une phase d'expertise. Je veux savoir exactement ce qui doit être remboursé, et je discute avec la Commission, parce qu'il y a certaines aides, par exemple des aides à la publicité sur les fruits et légumes, j'estime que ce n'est pas forcément des aides d'Etat, donc il faudrait les retirer de ce que nous avons à rembourser.
Promettez-vous que les agriculteurs et les pêcheurs seront dispensés de taxe carbone ?
Je leur promets que leur situation, comme l'a dit le président de la République, comme l'a dit le Premier ministre, sera prise en compte, et qu'on fera l'effort maximal pour qu'ils soient exonérés en partie de cette taxe carbone. J'ai fixé le niveau minimal à la moitié du montant de la taxe carbone. Je pense que c'est une bonne base de départ, le Premier ministre et le président de la République arbitreront ensuite sur le montant exact de l'exonération.
Vous êtes toujours candidat à la présidence de la région Haute- Normandie, parce que tous vos collègues ministres se retirent de la course, pour rester ministres.
Je suis toujours candidat, je n'ai qu'une parole, je me suis engagé devant les Hauts Normands. Mais jusqu'à la fin du mois de décembre, je suis dans une phase d'écoute et de dialogue.
B. Le Maire, merci, bonne journée.
Merci à vous.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 22 septembre 2009
Avant de parler de la crise du lait, un mot de l'affaire Clearstream. D. de Villepin, dont vous fûtes le proche collaborateur, est-il selon vous devant le tribunal, « par la volonté et l'acharnement de N. Sarkozy », comme il l'a affirmé lui-même hier ?
Il y a un procès qui est en cours et je n'ai pas l'habitude de commenter les procès et la justice qui est en cours.
Vous avez été surpris par cette entrée en matière de D. de Villepin ?
Une fois encore, moi, je ne veux pas commenter le procès et le déroulement du procès. La seule chose que je sais, pour avoir travaillé longtemps avec D. de Villepin, au ministère des Affaires étrangères, à Matignon comme directeur de cabinet, c'est que j'ai toujours vu un homme attaché avant tout à la défense des intérêts de l'Etat.
Vous ne l'avez jamais vu bidouiller des fichiers ou se frotter les mains à l'idée que N. Sarkozy pourrait être embêté par un scandale ?
J'ai toujours vu un homme, je vous le redis, attaché avant tout à la défense des intérêts de l'Etat.
Vous êtes ému, quand vous le voyez, hier, arriver en famille, au tribunal ?
Je garde mes sentiments personnels sur ce sujet, pour moi, si vous me le permettez.
Alors, on n'est pas dans le sentiment personnel, mais dans le choix politique. Vous étiez son directeur de cabinet, vous êtes ministre de N. Sarkozy. Est-ce qu'on ne peut pas vous reprocher de l'avoir abandonné, quelque part ?
Il ne vous a pas échappé que je suis membre d'une majorité. Je suis élu de cette majorité, j'ai été élu député de la majorité présidentielle en 2007. Je suis membre d'un gouvernement, dirigé par F. Fillon et par le président de la République, et je leur dois donc - et ils savent qu'ils peuvent compter dessus - une loyauté totale. Loyauté totale au Premier ministre comme au président de la République. J'appartiens à une majorité présidentielle, je suis un élu de cette majorité, j'en défends les valeurs, les convictions, les choix, en vue de faire changer la France dans le sens qui nous paraît le meilleur. C'est ça un engagement politique. Un engagement politique, c'est être au service, avant tout, d'idées, de convictions et de choix qui ont été proposés et validés par les Français.
Pour en finir avec cette affaire, vous vous attendez néanmoins à être appelé comme témoin, à un moment donné, dans ce procès ?
Je suis à disposition de la justice.
La crise du lait, maintenant. La Pologne rejoint la France, 19 pays au total, maintenant, sont derrière notre bannière, France comprise, pour que l'Europe change de politique en matière de lait. Il vous manque juste un pays. Quel est celui qui vous permettra d'avoir la majorité, c'est l'Italie ? Vous y allez ?
Je suis en train de regarder, j'irai probablement en Italie cette semaine. Ce que vous dites est effectivement très important. Le ralliement de la Pologne hier, qui a signé le texte franco-allemand en faveur d'une régulation européenne du marché du lait, nous met maintenant à quelques voix de la majorité qualifiée. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que si j'obtiens, cette semaine par exemple, la majorité qualifiée, sur le texte franco-allemand, en faveur d'une régulation européenne des marchés du lait, je peux demander en conseil des ministres de l'Agriculture une régulation européenne de marché du lait, avec la majorité des Etats membres de l'Union.
Alors, qu'est-ce qu'une régulation européenne du marché du lait ? Est-ce que vous rétablissez les quotas ? On revient en arrière.
Non, on ne revient pas en arrière, et je crois que ce serait une erreur profonde de vouloir rétablir des choses qui n'ont pas fonctionné suffisamment bien. Aujourd'hui, on a la crise et on a les quotas, donc il faut trouver une régulation meilleure que les quotas. Mais cette nouvelle régulation, elle doit garantir à tous les producteurs de lait, un revenu décent et un revenu stable, c'est très important, face à tous les aléas qu'ont les producteurs, dans les années à venir. Moi, je n'accepte pas que les producteurs de lait, en France et en Europe, ne puissent pas vivre dignement de leur travail. C'est ça le fond du problème. Est-ce que nous voulons, oui ou non, garder une production de lait en France et en Europe ? Ma réponse est oui, donc il faut faire en sorte de garantir un revenu stable et décent aux producteurs de lait.
C'est-à-dire que ceux qui achètent le lait, fixeront le prix du marché, et l'Etat compensera pour que les agriculteurs vivent.
C'est-à-dire qu'il faut qu'on trouve des formes d'accord entre les producteurs et les industriels, où chacun s'engage sur un volume de lait à produire, à un prix à déterminer, sous le contrôle, la surveillance, l'encadrement - nous verrons comment est-ce que nous définirons cela - des pouvoirs publics, avec une régulation européenne qui chapotera le tout et qui essayera de stabiliser les marchés. Je crois que c'est ça le schéma global qu'il faut arriver à mettre en place, et ce qui me rassure, c'est que lorsque, il y a plusieurs semaines maintenant, puisque nous avons commencé ce marathon européen depuis le mois de juillet, ce qui me rassure, c'est que les Etats européens et la Commission, qui au début nous ont fermé la porte, nous ont dit : « Il est hors de question de revenir sur la dérégulation totale du marché », aujourd'hui ils bougent. Aujourd'hui ils changent et nous ne sommes plus très loin, je crois, d'une issue à la crise, qui pourrait être un conseil des ministres extraordinaire des ministres de l'Agriculture, qui s'engageraient sur une régulation européenne sur marché du lait.
Vous le souhaitez au début du mois d'octobre, ce conseil, c'est dans plus de deux semaines. D'ici là, les usines n'ont plus de lait, les agriculteurs n'ont plus de revenus : comment tenir ?
Vous avez conscience de l'urgence, j'ai conscience de l'urgence, tous les pouvoirs publics français ont conscience de l'urgence, ce n'est pas forcément la même chose dans les autres pays européens. Et si je me déplace quasiment chaque jour dans d'autres pays européens, c'est pour les convaincre justement de la nécessité d'aller vite. Si nous obtenons un conseil des ministres extraordinaire, au début du mois d'octobre - pour l'instant nous n'avons pas la réponse de la présidence suédoise - ce sera déjà pour l'Union européenne, des délais très rapides.
Vous pourriez, d'ici là, utiliser la force pour approvisionner les usines en lait ?
Nous n'en sommes pas là, je crois que toute ma méthode, elle a été fondée sur le dialogue, sur l'ouverture, sur la discussion avec l'ensemble des syndicats représentatifs du monde agricole, sur la discussion directe, sur le terrain, avec des producteurs qui m'ont expliqué leurs difficultés qui m'ont montré pourquoi est-ce qu'ils n'arrivaient plus à faire face à leurs charges, pourquoi tout cela était injuste, fondamentalement injuste, pour ceux notamment qui avaient investi, qui avaient fait des efforts, et donc je crois que c'est par le dialogue, c'est par la discussion nationale et européenne que l'on trouvera des solutions, certainement pas par la force.
J.-P. Raffarin demande une année blanche, une sorte de moratoire sur tous les remboursements d'emprunts pour ces agriculteurs. Vous êtes d'accord ?
Nous avons fait, hier, une avancée très importante avec les banques, les assurances, et la Mutualité sociale agricole. Je donne juste...
250 millions d'euros.
Voilà, juste un exemple : les banques vont apporter 250 millions d'euros, qui permettront aux jeunes agriculteurs, à ceux qui ont investi récemment, de contracter des emprunts, qu'ils ne rembourseront qu'à partir de janvier 2011, c'est-à-dire qu'ils auront une année entière durant laquelle ils n'auront rien à rembourser, ni capital, ni intérêt, et ensuite ils rembourseront sur la base d'un taux d'intérêt qui sera stabilisé au maximum, à 3 %. Donc il y a un effort financier qui est fait collectivement, et je tiens d'ailleurs à en remercier les banques, les assurances, la MSA, qui ont été particulièrement constructives dans cette affaire.
Pour des subventions indues aux producteurs de fruits et légumes, la France doit rembourser 500 millions d'euros à Bruxelles. Alors, est-ce que l'on a commencé à payer, à l'heure où nous parlons ?
On n'a pas commencé à payer, ça ne sera pas 500 millions d'euros, je m'y engage, ça ne sera pas 500 millions d'euros....
Juste les 300, sans les intérêts.
Je souhaite que ce soit une somme beaucoup moins importante, parce que je conteste une partie importante de cette somme, et nous sommes pour l'instant dans une phase d'expertise. Je veux savoir exactement ce qui doit être remboursé, et je discute avec la Commission, parce qu'il y a certaines aides, par exemple des aides à la publicité sur les fruits et légumes, j'estime que ce n'est pas forcément des aides d'Etat, donc il faudrait les retirer de ce que nous avons à rembourser.
Promettez-vous que les agriculteurs et les pêcheurs seront dispensés de taxe carbone ?
Je leur promets que leur situation, comme l'a dit le président de la République, comme l'a dit le Premier ministre, sera prise en compte, et qu'on fera l'effort maximal pour qu'ils soient exonérés en partie de cette taxe carbone. J'ai fixé le niveau minimal à la moitié du montant de la taxe carbone. Je pense que c'est une bonne base de départ, le Premier ministre et le président de la République arbitreront ensuite sur le montant exact de l'exonération.
Vous êtes toujours candidat à la présidence de la région Haute- Normandie, parce que tous vos collègues ministres se retirent de la course, pour rester ministres.
Je suis toujours candidat, je n'ai qu'une parole, je me suis engagé devant les Hauts Normands. Mais jusqu'à la fin du mois de décembre, je suis dans une phase d'écoute et de dialogue.
B. Le Maire, merci, bonne journée.
Merci à vous.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 22 septembre 2009