Conseil des ministres du 7 octobre 2009. L'évaluation des acquis des élèves à l'école primaire.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, a présenté une communication sur l'évaluation des acquis des élèves à l'école primaire.
La réforme du premier degré, qui a été engagée à la rentrée 2008, repose sur un ensemble cohérent de mesures :
- de nouveaux programmes d'enseignement, qui sont en application depuis la rentrée 2008 et fixent nettement les connaissances et les compétences à atteindre année après année ;
- l'aide personnalisée. La suppression de l'école le samedi a permis, depuis la rentrée 2008, de dégager deux heures chaque semaine dans l'emploi du temps des enseignants et de les consacrer aux élèves qui éprouvent des difficultés. Ces deux heures hebdomadaires d'aide personnalisée ont bénéficié à près d'un million d'élèves l'an passé ;
- l'évaluation des connaissances et des compétences des élèves. Il s'agit de faire le bilan des acquis de tous les élèves scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat, en français et en mathématiques, à deux moments clés de la scolarité primaire : la fin du CE1 et la fin du CM2.
Il ne s'agit plus seulement de repérer les élèves en grande difficulté mais de confronter chaque élève au niveau défini par le programme.
Ces nouvelles évaluations, qui s'appuient sur les progressions fixées par les programmes, ont un triple objectif :
- permettre aux professeurs de connaître précisément le niveau de chaque élève ;
- permettre aux directeurs d'école et aux inspecteurs de disposer d'un outil de pilotage précis ;
- permettre au grand public de connaître les performances de l'école.
Les évaluations ont eu lieu pour la première fois entre janvier et mai derniers. Deux enseignements peuvent être tirés de leurs résultats :
- 20 à 25 % des élèves maîtrisent mal les contenus du programme. Parmi eux, 7 à 10 % ont de graves difficultés ; - il existe de très grandes disparités d'un territoire à l'autre, d'une école à l'autre. D'un département à l'autre, le pourcentage d'élèves en grande difficulté varie en effet de moins de 5 % à plus de 15 %.
Ces évaluations permettent de mieux comprendre et donc de mieux aider les élèves. Elles permettent également à l'école de rendre compte des progrès qu'elle accomplit.