Texte intégral
Au moment où le Président Jacques Chirac entame des consultations à propos du quinquennat, je souhaite, dans un souci de transparence, informer les Français des propositions que je lui ai faites.
La réforme du quinquennat -que je juge essentielle pour la modernisation de notre vie démocratique- peut désormais réunir un large accord. Dans ces conditions, j'ai indiqué au Président de la République qu'il me paraissait souhaitable d'engager rapidement la procédure de révision constitutionnelle avec pour objectif que cette réforme soit définitivement adoptée avant la fin de l'année. Pour cela, un texte devrait être débattu à l'Assemblée Nationale, et si possible au Sénat, dès le mois de juin.
A cet effet, je suis prêt à proposer au Président dans les prochains jours un projet de loi constitutionnelle. S'il ne retenait pas cette voie, le Gouvernement favoriserait l'examen dès le mois prochain de la réforme sur initiative parlementaire.
Le Président a souhaité réfléchir à ces propositions.
Nous serons amenés très prochainement à évoquer à nouveau cette question afin que soient arrêtées les décisions nécessaires.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 mai 2000).
La réforme du quinquennat -que je juge essentielle pour la modernisation de notre vie démocratique- peut désormais réunir un large accord. Dans ces conditions, j'ai indiqué au Président de la République qu'il me paraissait souhaitable d'engager rapidement la procédure de révision constitutionnelle avec pour objectif que cette réforme soit définitivement adoptée avant la fin de l'année. Pour cela, un texte devrait être débattu à l'Assemblée Nationale, et si possible au Sénat, dès le mois de juin.
A cet effet, je suis prêt à proposer au Président dans les prochains jours un projet de loi constitutionnelle. S'il ne retenait pas cette voie, le Gouvernement favoriserait l'examen dès le mois prochain de la réforme sur initiative parlementaire.
Le Président a souhaité réfléchir à ces propositions.
Nous serons amenés très prochainement à évoquer à nouveau cette question afin que soient arrêtées les décisions nécessaires.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 mai 2000).