Interview de M. Jean-François Copé, président du groupe parlementaire UMP à l'Assemblée nationale, dans "Le Parisien" du 2 novembre 2009, sur les réserves des sénateurs au sujet de réforme de la taxe professionnelle.

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Circonstance : Tribune signée par M. Jean-Pierre Raffarin et 23 autres sénateurs dans "Le Journal du dimanche" du 31 octobre 2009, intitulée "Pourquoi nous ne voterons pas la réforme de la taxe professionnelle"

Média : Le Parisien

Texte intégral

- La tribune de Jean-Pierre Raffarin est-elle le signe d'un nouveau malaise dans la majorité ?
Arrêtons de penser malaise alors qu'il s'agit simplement d'une exigence de débat. Les sénateurs ont changé parce que la Constitution a changé. Ils veulent, comme les députés, coproduire les réformes. Le gouvernement doit les entendre.Je comprends parfaitement les réserves de ces sénateurs, puisque nous avions exactement les mêmes à l'Assemblée.
- Pensez-vous, comme Xavier Bertrand, que ce n'est qu'une question de précisions supplémentaires à apporter aux sénateurs ?
A ma connaissance, personne n'est autorisé à dicter à nos amis sénateurs leur conduite. Il est vrai que la réforme de la taxe professionnelle est imparfaite et que toutes leurs propositions d'amélioration seront les bienvenues. Une chose est sûre : on ne doit pas reporter sa mise en oeuvre car les entreprises attendent.
- Pensez-vous qu'il y aura aussi de la grogne sur la prochaine réforme territoriale ?
Nous, les parlementaires de la majorité, travaillons sur ce thème depuis plus d'un an. Nos amis ministres doivent s'habituer à nous entendre modifier leurs textes pour les améliorer, sans que cela constitue pour autant un drame...
source http://www.deputes-ump.fr, le 4 novembre 2009