Texte intégral
J'ai donc réuni le Comité interministériel en charge de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1).
Nous allons dans les prochains jours, entre les personnes qui ont déjà reçu leur bon et celles qui vont le recevoir, avoir à vacciner 12 millions de personnes.
C'est un travail considérable, c'est une situation exceptionnelle, c'est la plus grosse entreprise de santé publique que nous n'ayons jamais organisée. Il est compréhensible dans cette situation qu'il y ait des tensions, et qu'il y ait notamment une mise en route du dispositif qui puisse poser des problèmes.
Je veux dire que les personnels de santé font tous leurs efforts pour que la situation s'améliore, mais je veux aussi dire que je remercie tous les Français qui ont dû attendre longuement, parfois dans des conditions difficiles, de leur patience.
Et nous avons pris un certain nombre de décisions qui doivent permettre d'améliorer considérablement la fluidité de ces vaccinations.
Ces décisions, c'est d'abord l'ouverture de la totalité des centres qui était prévue, il y en avaient à peu près 600 d'ouverts à la fin de la semaine, il y a en 1.080 aujourd'hui.
Ces centres seront ouverts notamment en zone urbaine de 8 heures jusqu'à 22 heures, et ils seront ouverts toute la semaine, y compris le samedi, et dans les grandes agglomérations sur décisions qui seront prises par les préfets et par le ministère de l'Intérieur, ces centres pourront être ouverts le dimanche. J'indique d'ores et déjà que dans la région parisienne, dans la région lyonnaise, dans les principales grandes agglomérations de notre pays, dimanche prochain, les centres fonctionneront.
Ces centres seront armés par un plus grand nombre de personnels, grâce à l'arrivée des médecins du travail, grâce à l'arrivée d'équipes qui vont être mises à disposition par le ministère des Armées, des médecins militaires et des infirmiers militaires, grâce également à la réquisition des internes des hôpitaux qui vont participer largement à cette campagne de vaccination.
Enfin, pour que l'accueil des familles, en particulier l'accueil des femmes enceintes, l'accueil des enfants soit considérablement amélioré, nous allons avoir recours aux bénévoles de la Croix Rouge et des fédérations de la Protection civile, c'est 60 ou 80.000 personnes supplémentaires qui vont permettre d'encadrer ce dispositif. Il n'en reste pas moins que c'est une vaccination exceptionnelle, qu'il faut redire à chacun qu'il y a des ordres de priorités, que l'on ne doit aller se faire vacciner que lorsque l'on a reçu le bon qui permet de l'être.
C'est d'ailleurs une façon aussi de réguler les flux et d'éviter des attentes trop importantes.
Il n'y aura pas de vaccination par les médecins libéraux pour des raisons qui sont évidentes. D'abord des raisons de logistique : les vaccins sont des vaccins multidoses, ils ne peuvent pas être répartis dans n'importe quelle condition et deuxièmement, parce que les médecins libéraux ont à faire face à une considérable épidémie de grippe qui doit les mobiliser complètement.
Enfin, j'ai demandé à Brice Hortefeux et à Roselyne Bachelot de préparer les conditions de la mise en tension de ce dispositif pendant toute la période des fêtes de Noël.
J'ai demande au ministre de l'Education nationale d'accélérer l'effort de vaccination au sein de l'Education nationale.
Enfin, nous avons décidé aujourd'hui que dans les tous prochains jours, l'ensemble des pharmacies pourrait bénéficier des médicaments, des traitements antiviraux sur les stocks de l'Etat pour l'ensemble des malades qui présentent des symptômes grippaux.
Voilà, je veux redire à tous ceux qui ont dû patienter trop longtemps dans de mauvaises conditions combien nous en sommes désolés. Mais en même temps, je veux rappeler qu'il s'agit là d'une opération d'une très, très grande envergure et qui ne peut pas être conduite sans quelques-uns des désagréments que nous avons connus.
Question : Monsieur le Premier ministre, est-ce que vous songez à réévaluer le niveau d'alerte ?
F. Fillon : Non, le niveau d'alerte restera pour le moment ce qu'il est. Nous avons tous les instruments nécessaires pour faire face à cette pandémie au niveau d'alerte où nous sommes.
Voilà. Merci beaucoup.
Source http://www.gouvernement.fr, le 2 décembre 2009
Nous allons dans les prochains jours, entre les personnes qui ont déjà reçu leur bon et celles qui vont le recevoir, avoir à vacciner 12 millions de personnes.
C'est un travail considérable, c'est une situation exceptionnelle, c'est la plus grosse entreprise de santé publique que nous n'ayons jamais organisée. Il est compréhensible dans cette situation qu'il y ait des tensions, et qu'il y ait notamment une mise en route du dispositif qui puisse poser des problèmes.
Je veux dire que les personnels de santé font tous leurs efforts pour que la situation s'améliore, mais je veux aussi dire que je remercie tous les Français qui ont dû attendre longuement, parfois dans des conditions difficiles, de leur patience.
Et nous avons pris un certain nombre de décisions qui doivent permettre d'améliorer considérablement la fluidité de ces vaccinations.
Ces décisions, c'est d'abord l'ouverture de la totalité des centres qui était prévue, il y en avaient à peu près 600 d'ouverts à la fin de la semaine, il y a en 1.080 aujourd'hui.
Ces centres seront ouverts notamment en zone urbaine de 8 heures jusqu'à 22 heures, et ils seront ouverts toute la semaine, y compris le samedi, et dans les grandes agglomérations sur décisions qui seront prises par les préfets et par le ministère de l'Intérieur, ces centres pourront être ouverts le dimanche. J'indique d'ores et déjà que dans la région parisienne, dans la région lyonnaise, dans les principales grandes agglomérations de notre pays, dimanche prochain, les centres fonctionneront.
Ces centres seront armés par un plus grand nombre de personnels, grâce à l'arrivée des médecins du travail, grâce à l'arrivée d'équipes qui vont être mises à disposition par le ministère des Armées, des médecins militaires et des infirmiers militaires, grâce également à la réquisition des internes des hôpitaux qui vont participer largement à cette campagne de vaccination.
Enfin, pour que l'accueil des familles, en particulier l'accueil des femmes enceintes, l'accueil des enfants soit considérablement amélioré, nous allons avoir recours aux bénévoles de la Croix Rouge et des fédérations de la Protection civile, c'est 60 ou 80.000 personnes supplémentaires qui vont permettre d'encadrer ce dispositif. Il n'en reste pas moins que c'est une vaccination exceptionnelle, qu'il faut redire à chacun qu'il y a des ordres de priorités, que l'on ne doit aller se faire vacciner que lorsque l'on a reçu le bon qui permet de l'être.
C'est d'ailleurs une façon aussi de réguler les flux et d'éviter des attentes trop importantes.
Il n'y aura pas de vaccination par les médecins libéraux pour des raisons qui sont évidentes. D'abord des raisons de logistique : les vaccins sont des vaccins multidoses, ils ne peuvent pas être répartis dans n'importe quelle condition et deuxièmement, parce que les médecins libéraux ont à faire face à une considérable épidémie de grippe qui doit les mobiliser complètement.
Enfin, j'ai demandé à Brice Hortefeux et à Roselyne Bachelot de préparer les conditions de la mise en tension de ce dispositif pendant toute la période des fêtes de Noël.
J'ai demande au ministre de l'Education nationale d'accélérer l'effort de vaccination au sein de l'Education nationale.
Enfin, nous avons décidé aujourd'hui que dans les tous prochains jours, l'ensemble des pharmacies pourrait bénéficier des médicaments, des traitements antiviraux sur les stocks de l'Etat pour l'ensemble des malades qui présentent des symptômes grippaux.
Voilà, je veux redire à tous ceux qui ont dû patienter trop longtemps dans de mauvaises conditions combien nous en sommes désolés. Mais en même temps, je veux rappeler qu'il s'agit là d'une opération d'une très, très grande envergure et qui ne peut pas être conduite sans quelques-uns des désagréments que nous avons connus.
Question : Monsieur le Premier ministre, est-ce que vous songez à réévaluer le niveau d'alerte ?
F. Fillon : Non, le niveau d'alerte restera pour le moment ce qu'il est. Nous avons tous les instruments nécessaires pour faire face à cette pandémie au niveau d'alerte où nous sommes.
Voilà. Merci beaucoup.
Source http://www.gouvernement.fr, le 2 décembre 2009