Déclarations communes de MM. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères et Joschka Fischer, ministre allemand des affaires étrangères, sur l'action de la commission Mitchell au Proche-Orient et sur la situation dans l'ancienne république yougoslave de Macédoine, Vézelay le 16 mai 2001.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Ministère des Affaires étrangères

Circonstance : Entretien et dîner de travail de MM. Hubert Védrine et Joschka Fischer à Vézelay (Cher) le 16 mai 2001

Texte intégral

Proche Orient :
Nous saluons le travail accompli par la Commission Mitchell. Ses recommandations sont claires, courageuses et utiles.
Ces recommandations, au même titre que l'initiative égypto-jordanienne, constituent une base sur laquelle nous appelons les parties à travailler, pour mettre fin à la violence et retrouver le chemin d'une issue politique.
Nous sommes prêts à apporter toute la contribution possible dans cette perspective, avec nos partenaires de l'Union européenne et les Etats-Unis.

(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2001)
Macédoine :
Nous sommes très préoccupés par les risques d'une escalade de la violence en ARYM.
Nous appelons, comme vient de le faire sur place la présidence de l'Union européenne, le président de la République et le nouveau gouvernement de large coalition à la plus grande retenue :
- le cessez-le-feu doit être prolongé,
- les civils doivent être épargnés.
Le dialogue politique est la seule voie pour assurer la stabilité du pays et poursuivre son rapprochement avec l'Europe, conformément aux engagements pris par l'ARYM dans l'Accord de stabilisation et d'association signé avec l'Union européenne le 9 avril.

(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2001)