Texte intégral
Messieurs les Ambassadeurs (José Mauricio BUSTANI - Brésil, John-Paul KAVANAGH - Irlande, Tarald O. BRAUTASET - Norvège, Ulrich LEHNER - Suisse, Ambassadeur des autorités françaises auprès des familles des disparus du vol AF447 - Pierre-Jean VANDOORNE),
Messieurs les Consuls et les Consuls généraux,
Mesdames, Messieurs,
Chères familles, chers amis des passagers du vol AF 447,
C'est avec une profonde émotion que je m'adresse à vous en ce jour de recueillement. Nous sommes tous réunis pour honorer la mémoire de vos fils, de vos filles, de vos parents et de vos proches, disparus tragiquement dans le terrible accident du vol qui reliait Rio de Janeiro à Paris, le 1er juin 2009.
Cette date restera à jamais inscrite dans nos coeurs comme une immense souffrance. Nous pleurons aujourd'hui chacune des 228 vies qui nous ont été enlevées cette nuit là au dessus de l'Océan Atlantique.
Je ressens la tristesse qui vous meurtrit. Je la devine inexprimable. Permettez-moi, au nom du Président de la République, du Gouvernement français et en mon nom personnel, de vous exprimer à nouveau toute notre affection, et de vous assurer notre soutien indéfectible dans cette douloureuse épreuve.
Près de vous, c'est bien sûr d'abord un profond sentiment de compassion qui m'anime. Je sais combien cette tragédie a bouleversé vos vies. J'ai entendu votre voeu, clair et légitime, de connaître toute la vérité sur les causes du drame. Cette vérité, nous avons le devoir de la rechercher coûte-que-coûte, car vous avez le droit au deuil et à l'apaisement.
Dès les premiers jours, nous avons mobilisé tous les moyens pour rechercher l'AF 447. Je salue l'engagement des autorités brésiliennes, qui ont été les premières sur place, avec l'appui des autorités américaines et françaises. Retrouver les premières traces de l'épave de l'avion, ainsi que les premières victimes, était essentiel pour pouvoir débuter l'enquête, et donc pour vous donner le plus d'éléments possibles sur les circonstances de l'accident.
Avec le soutien des autres Gouvernements concernés par cette catastrophe, le Gouvernement français a également désigné un Ambassadeur auprès des familles et des proches des victimes, Monsieur VANDOORNE, afin qu'il puisse les assister dans leur démarche et leur donner toutes les informations existantes. Je tiens à saluer son action, empreinte de beaucoup d'humanité.
Depuis un an, les autorités françaises mettent en oeuvre l'ensemble des moyens disponibles pour faire toute la lumière sur la tragédie qui vous touche. L'enquête est menée par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) français. Trois phases de recherches successives, destinées à trouver les enregistreurs de vol, ont eu lieu depuis le 10 juin 2009.
Vous le savez hélas, les recherches entreprises, malgré leur ampleur et la mise en oeuvre des moyens techniques les plus sophistiqués, n'ont à ce jour pas donné de résultat.
C'est une très grande déception pour vous, et je la partage. Mais je peux vous garantir que nous n'abandonnerons pas. Le BEA va reprendre l'analyse des courants et les résultats des campagnes de recherches effectuées. Il va poursuivre ses investigations pour se donner une chance de retrouver l'épave et les enregistreurs de vol, qui sont les éléments clefs pour comprendre les raisons du drame.
Soyez certains que tout le monde veut connaître la vérité, pour les victimes, pour vous, et pour permettre à la sécurité de l'aviation civile de progresser. Avec le soutien de nos partenaires européens, nous avons déjà entrepris des démarches auprès de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), pour faire évoluer la sécurité du trafic aérien. Et nous continuerons à tout mettre en oeuvre pour éviter que ne se reproduise un si terrible accident.
Chères familles, chers proches des 228 passagers du vol AF 447, je veux vous renouveler en ce jour ma plus sincère amitié. Face au malheur qui a brutalement frappé chacun d'entre vous, je sais que vous faites preuve de beaucoup de courage et de dignité. J'ai fait et je ferai tout mon possible pour vous accompagner dans cette douloureuse épreuve. J'espère de tout mon coeur que nous connaîtrons la vérité, et que vous trouverez, au bout du chemin, la paix qui vous est due.Source http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 2 juin 2010
Messieurs les Consuls et les Consuls généraux,
Mesdames, Messieurs,
Chères familles, chers amis des passagers du vol AF 447,
C'est avec une profonde émotion que je m'adresse à vous en ce jour de recueillement. Nous sommes tous réunis pour honorer la mémoire de vos fils, de vos filles, de vos parents et de vos proches, disparus tragiquement dans le terrible accident du vol qui reliait Rio de Janeiro à Paris, le 1er juin 2009.
Cette date restera à jamais inscrite dans nos coeurs comme une immense souffrance. Nous pleurons aujourd'hui chacune des 228 vies qui nous ont été enlevées cette nuit là au dessus de l'Océan Atlantique.
Je ressens la tristesse qui vous meurtrit. Je la devine inexprimable. Permettez-moi, au nom du Président de la République, du Gouvernement français et en mon nom personnel, de vous exprimer à nouveau toute notre affection, et de vous assurer notre soutien indéfectible dans cette douloureuse épreuve.
Près de vous, c'est bien sûr d'abord un profond sentiment de compassion qui m'anime. Je sais combien cette tragédie a bouleversé vos vies. J'ai entendu votre voeu, clair et légitime, de connaître toute la vérité sur les causes du drame. Cette vérité, nous avons le devoir de la rechercher coûte-que-coûte, car vous avez le droit au deuil et à l'apaisement.
Dès les premiers jours, nous avons mobilisé tous les moyens pour rechercher l'AF 447. Je salue l'engagement des autorités brésiliennes, qui ont été les premières sur place, avec l'appui des autorités américaines et françaises. Retrouver les premières traces de l'épave de l'avion, ainsi que les premières victimes, était essentiel pour pouvoir débuter l'enquête, et donc pour vous donner le plus d'éléments possibles sur les circonstances de l'accident.
Avec le soutien des autres Gouvernements concernés par cette catastrophe, le Gouvernement français a également désigné un Ambassadeur auprès des familles et des proches des victimes, Monsieur VANDOORNE, afin qu'il puisse les assister dans leur démarche et leur donner toutes les informations existantes. Je tiens à saluer son action, empreinte de beaucoup d'humanité.
Depuis un an, les autorités françaises mettent en oeuvre l'ensemble des moyens disponibles pour faire toute la lumière sur la tragédie qui vous touche. L'enquête est menée par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) français. Trois phases de recherches successives, destinées à trouver les enregistreurs de vol, ont eu lieu depuis le 10 juin 2009.
Vous le savez hélas, les recherches entreprises, malgré leur ampleur et la mise en oeuvre des moyens techniques les plus sophistiqués, n'ont à ce jour pas donné de résultat.
C'est une très grande déception pour vous, et je la partage. Mais je peux vous garantir que nous n'abandonnerons pas. Le BEA va reprendre l'analyse des courants et les résultats des campagnes de recherches effectuées. Il va poursuivre ses investigations pour se donner une chance de retrouver l'épave et les enregistreurs de vol, qui sont les éléments clefs pour comprendre les raisons du drame.
Soyez certains que tout le monde veut connaître la vérité, pour les victimes, pour vous, et pour permettre à la sécurité de l'aviation civile de progresser. Avec le soutien de nos partenaires européens, nous avons déjà entrepris des démarches auprès de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), pour faire évoluer la sécurité du trafic aérien. Et nous continuerons à tout mettre en oeuvre pour éviter que ne se reproduise un si terrible accident.
Chères familles, chers proches des 228 passagers du vol AF 447, je veux vous renouveler en ce jour ma plus sincère amitié. Face au malheur qui a brutalement frappé chacun d'entre vous, je sais que vous faites preuve de beaucoup de courage et de dignité. J'ai fait et je ferai tout mon possible pour vous accompagner dans cette douloureuse épreuve. J'espère de tout mon coeur que nous connaîtrons la vérité, et que vous trouverez, au bout du chemin, la paix qui vous est due.Source http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 2 juin 2010