Déclaration de M. Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la coopération et à la francophonie, en réponse à une question sur les droits de l'homme au Tchad, à l'Assemblée nationale le 2 juin 2010.

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Circonstance : XXVe Sommet Afrique-France, à Nice (Alpes-Maritime) les 31 mai et 1er juin 2010

Texte intégral

Monsieur le Député, vous le savez, la France milite pour les droits de l'Homme, en Afrique comme partout ailleurs. Je ne peux pas vous laisser dire qu'à l'occasion du sommet qui vient de s'achever à Nice la France n'a pas parlé des droits de l'Homme. Je vous rappelle qu'un certain nombre de chefs d'Etat dont les pays ne respectent pas les droits de l'Homme n'y ont pas été invités. Bernard Kouchner et moi-même avons été particulièrement attentifs aux instructions précises données par le président de la République pour qu'en accord avec l'Union africaine un certain nombre de participants potentiels ne soient pas invités.
L'Afrique est un très grand continent et l'avenir de l'Europe passe par le succès de l'Afrique. La France a une diplomatie universelle. Avec Bernard Kouchner, nous dialoguons avec l'ensemble de nos interlocuteurs.
Je vais répondre à la question plus précisément. S'agissant du Tchad et du dossier sur lequel vous m'interrogez, un débat a déjà eu lieu ici et plusieurs questions ont été posées. Je peux vous assurer que, dans ce cas précis comme dans les autres, le gouvernement et la diplomatie française agissent.
La France essaie de défendre les droits de l'Homme de toutes ses forces tout en étant présente sur ce grand continent africain.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2010