Texte intégral
Monsieur le sous-préfet (M. Bouloc)
Monsieur le maire (M. J-Y Senant)
Monsieur le directeur général du CEMAGREF (M. Genet),
Monsieur le directeur général de l'AFPA (M. Caïla)
Monsieur le directeur général du GIP-ATEN (M. Verilhac)
Mesdames, messieurs les directrices et directeurs,
Mesdames et Messieurs,
C'est un vrai plaisir pour moi et également une grande fierté de présider, ce matin, la cérémonie de signature d'une convention à la fois originale et prometteuse dont l'objet est d' « Etudier la faisabilité de structurer une filière professionnelle de la biodiversité et des services écologiques ». Il s'agit de l'aboutissement d'une démarche partenariale qui associe, dans une même volonté de progresser dans ce domaine, le MEEDDM, d'une part, le GIP ATEN et l'AFPA, d'autre part.
Je suis aussi très heureuse de pouvoir le faire dans un établissement prestigieux, le CEMAGREF et je tiens à vous remercier, Monsieur le Directeur Général ainsi que vous, Madame la Directrice de nous avoir fait découvrir un aspect encore trop méconnu de la biodiversité que beaucoup de personnes ont tendance à limiter à la gestion des espaces naturels. Or, nous avons pu mesurer, ce matin, que les secteurs sur lesquels vous travaillez ont des correspondances avec bien d'autres secteurs d'activité dont les répercussions concrètes pour le bien de tous sont en plein essor.
Lors de la visite de vos laboratoires, nous avons rencontré une équipe de chercheurs pluridisciplinaires associés à de grandes entreprises qui consacrent tout leur talent et toute leur passion à comprendre comment de nouveaux micro-organismes peuvent favoriser la biodégradation des déchets ménagers et faire en sorte de valoriser cette transformation des déchets sous forme de biogaz ou de méthane. Ces nouveaux micro-organismes constituent indéniablement un enrichissement de la biodiversité.
Cette visite nous permet de mesurer combien la recherche appliquée peut être le ferment du développement de nouvelles activités de l'économie verte. Les travaux entrepris sur vos différents sites en sont la meilleure illustration. A Antony, il s'agit du recyclage et de la valorisation des déchets ménagers ; à Rennes ce sont les déchets de l'agriculture qui vous occupent. Dans tous les cas, l'objectif final est de développer des énergies renouvelables par la valorisation du biogaz à forte teneur en méthane, aujourd'hui ou de l'éthanol, demain.
A l'évidence, les recherches dans le domaine de la biodiversité sont, d'ores et déjà, propices à l'innovation et au développement des emplois et des métiers de la croissance verte. C'est le cas, par exemple, des centres de stockage des déchets non dangereux exploités en mode bioréacteur, qui emploient une technique directement issue de vos recherches. Sur l'Ecosite-Braseux situé dans l'Essonne, ce sont 30 personnes qui valorisent 450 000 tonnes par an de déchets organiques, en générant la production de 4,6 Mégawatt d'électricité et de 3 Mégawatt d'énergie thermique. Cette technique des bioréacteurs permet la transformation de décharges classiques en une nouvelle filière d'éco-sites. De nouvelles compétences viennent ainsi enrichir les métiers existants. La valorisation du biogaz en énergie renouvelable ou le traitement du lixiviat, composant essentiel de la biodégradation des déchets dans les bioréacteurs, appellent l'émergence de nouveaux métiers de techniciens.
Permettez-moi de remercier tous les personnels de laboratoire présents ce matin qui nous ont expliqué leurs recherches et fait partager leur enthousiasme à pouvoir contribuer, par leurs travaux, au règlement écologique de l'un des plus grands problèmes de nos sociétés développés : le recyclage de nos déchets.
Comme je vous le disais j'éprouve également une grande fierté à signer cette convention et ce à plus d'un titre :
D'abord parce que nous sommes en 2010 et que cette année a été choisie par l'Organisation des Nations Unies pour être l'année internationale de la biodiversité. Dans le prolongement du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 qui a consacré l'existence de la première convention internationale concernant la biodiversité (CDB), convention ratifiée à ce jour par environ 190 pays, cette année de la biodiversité a pour objectif d'alerter l'opinion publique sur l'état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde.
Car, vous le savez, la biodiversité est « la colonne vertébrale de la vie sur Terre ». Or nombre de scientifiques pensent que la Terre est près de connaître une phase d'extinction de masse puisque depuis les années 1970 le nombre des espèces connues a décliné d'environ 40%. Depuis 2000, les forêts primaires perdent une surface de 6 millions d'hectares par an et plus de 20% des récifs coralliens ont été ravagés par la pollution et la surpêche. Or chaque disparition d'espèces entraîne celles de beaucoup d'autres et affaiblit ainsi l'écosystème.
Cette année doit rendre visible que la biodiversité est une ressource en tant que telle. Des pans entiers de nos économies en dépendent: les systèmes alimentaires ; les médicaments qui sont directement ou non d'origine biologique mais aussi, la qualité de l'air, la régulation climatique, la purification de l'eau, la lutte contre les parasites et les maladies, la pollinisation et la prévention des érosions.
L'année de la biodiversité, ce sont des actions de sensibilisation de l'opinion, un encouragement à prendre des mesures immédiates pour stopper la perte de la biodiversité en recourant à des solutions innovantes et l'amorce d'un dialogue, au niveau international, sur les mesures à initier pour l'avenir.
Mais 2010, c'est aussi au niveau national, l'année du vote définitif du grenelle de l'Environnement qui vient de s'achever par l'adoption mardi soir du projet de loi portant engagement national pour l'environnement, dit Grenelle 2. A ce jour, nous avons le texte environnemental le plus vaste, le plus complet, le plus précis et le plus opérationnel jamais voté par un Parlement en France ou en Europe.
Un texte qui comprend des avancées majeures et concrètes. Et les textes des Grenelle ont consacré une large place à la biodiversité.
Il est bon de rappeler que, dès 2004, la France avait adopté la «Stratégie Nationale pour la Biodiversité » (SNB), dont les quatre orientations structurantes sont :
- mobiliser tous les acteurs ;
- reconnaître sa valeur au vivant ;
- améliorer l'intégration de la biodiversité par les politiques publiques ;
- développer la connaissance scientifique et l'observation.
Le Grenelle de l'Environnement s'inscrit totalement dans cette logique en posant les grands principes d'une politique structurante, puis en proposant, grâce à la « boîte à outils » du grenelle 2 des programmes d'actions concrets, tels la trame verte et bleue au sujet desquelles le Cémagref de Montpellier a développé tout un programme de recherche, les projets Eco Quartier et la démarche Eco Cité, ou encore le « verdissement » du réseau autoroutier français, pour ne citer que quelques exemples.
La biodiversité, c'est, il faut insister, la garantie de la survie de notre planète, un élément essentiel à mettre au coeur de nos politiques.
C'est la raison pour laquelle, j'ai été sensible à la demande que m'avait faite la ligue ROC, lorsque j'ai lancé les groupes de travail pour le Plan de mobilisation pour le développement des métiers de la croissance verte, d'ajouter aux 10 filières retenues, une nouvelle filière, celle de la biodiversité et des services écologiques. Et je tiens à saluer M. Valantin, directeur de l'entreprise Dervenn (mot breton qui signifie le chêne...) spécialisée dans le génie écologique et qui représente la ligue Roc.
Aujourd'hui, la signature de la convention résulte des travaux et des recommandations de ce comité de filière. Je m'étais donc engagée, aux côtés de Jean-Louis Borloo lors de la conférence du 28 janvier 2010, à ce que nous nous menions à bien l'étude de faisabilité d'une structuration de la filière de la biodiversité et des services écologiques.
Je rappellerai juste 3 chiffres pour montrer l'importance de l'enjeu en termes d'emploi : à ce jour, ce sont 22 000 emplois qui sont liés à la biodiversité, sans que l'on puisse vraiment les caractériser de façon précise, 30 000 emplois à l'horizon de 2015 et 40 000 emplois à celui de 2020. On le voit, les chiffres parlent d'eux-mêmes, car une telle croissance de l'offre d'emploi reflète celle des activités qui sont étroitement associées au domaine de la biodiversité et des services écologiques.
La convention qui nous réunit sur cette thématique va se dérouler en deux phases. La première phase, jusque fin 2010, pour un montant de 158 850 euros, permettra d'établir un répertoire des métiers de la biodiversité et des compétences correspondantes.
Il s'agira notamment :
-de rendre lisible les métiers en développement ou en transformation et évaluer les besoins en recrutement ;
-·de définir les besoins en formation et l'organisation des parcours professionnels ;
- d'orienter et de mettre en cohérence l'offre et la demande pour faciliter les recrutements ;
- de valoriser les métiers et les formations qui devront être pourvus en plus grand nombre ;
- de permettre les optimisations recherchées, par delà les approches sectorielles et thématiques.
La seconde phase qui s'échelonnera jusqu'en juin 2011 identifiera pour un montant de 60 000 euros, les compétences nouvelles et formulera des propositions en matière de formation professionnelle.
Vous le voyez, c'est un programme ambitieux que nous allons pouvoir réaliser pour un budget de 218 850 euros, mobilisation budgétaire non négligeable du Commissariat général au développement durable et je tiens à remercier Mme Pappalardo et ses équipes pour leur implication sur ce dossier et sur ceux dont j'ai la charge par ailleurs.
Aussi, permettez-moi de féliciter vos 2 organisations pour l'esprit dans lequel vous avez engagé la préparation de cette étude. Sans vous connaître, ni avoir jamais travaillé ensemble, vous avez su, d'emblée, trouver les modalités pour établir un véritable travail d'équipe, fondé sur la complémentarité et la reconnaissance de vos compétences mutuelles, comme en ont témoigné vos interventions parfaitement coordonnées. Soyez-en chaleureusement remerciés.
Je vous propose, maintenant, de procéder à la signature solennelle de la convention, dont l'ambition est d'apporter notre concours à la restauration, la sauvegarde et le développement de la biodiversité dans notre pays. La tâche est vaste et notre responsabilité envers les générations futures ne l'est pas moins.
Je vous remercie.
Source http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 2 juillet 2010
Monsieur le maire (M. J-Y Senant)
Monsieur le directeur général du CEMAGREF (M. Genet),
Monsieur le directeur général de l'AFPA (M. Caïla)
Monsieur le directeur général du GIP-ATEN (M. Verilhac)
Mesdames, messieurs les directrices et directeurs,
Mesdames et Messieurs,
C'est un vrai plaisir pour moi et également une grande fierté de présider, ce matin, la cérémonie de signature d'une convention à la fois originale et prometteuse dont l'objet est d' « Etudier la faisabilité de structurer une filière professionnelle de la biodiversité et des services écologiques ». Il s'agit de l'aboutissement d'une démarche partenariale qui associe, dans une même volonté de progresser dans ce domaine, le MEEDDM, d'une part, le GIP ATEN et l'AFPA, d'autre part.
Je suis aussi très heureuse de pouvoir le faire dans un établissement prestigieux, le CEMAGREF et je tiens à vous remercier, Monsieur le Directeur Général ainsi que vous, Madame la Directrice de nous avoir fait découvrir un aspect encore trop méconnu de la biodiversité que beaucoup de personnes ont tendance à limiter à la gestion des espaces naturels. Or, nous avons pu mesurer, ce matin, que les secteurs sur lesquels vous travaillez ont des correspondances avec bien d'autres secteurs d'activité dont les répercussions concrètes pour le bien de tous sont en plein essor.
Lors de la visite de vos laboratoires, nous avons rencontré une équipe de chercheurs pluridisciplinaires associés à de grandes entreprises qui consacrent tout leur talent et toute leur passion à comprendre comment de nouveaux micro-organismes peuvent favoriser la biodégradation des déchets ménagers et faire en sorte de valoriser cette transformation des déchets sous forme de biogaz ou de méthane. Ces nouveaux micro-organismes constituent indéniablement un enrichissement de la biodiversité.
Cette visite nous permet de mesurer combien la recherche appliquée peut être le ferment du développement de nouvelles activités de l'économie verte. Les travaux entrepris sur vos différents sites en sont la meilleure illustration. A Antony, il s'agit du recyclage et de la valorisation des déchets ménagers ; à Rennes ce sont les déchets de l'agriculture qui vous occupent. Dans tous les cas, l'objectif final est de développer des énergies renouvelables par la valorisation du biogaz à forte teneur en méthane, aujourd'hui ou de l'éthanol, demain.
A l'évidence, les recherches dans le domaine de la biodiversité sont, d'ores et déjà, propices à l'innovation et au développement des emplois et des métiers de la croissance verte. C'est le cas, par exemple, des centres de stockage des déchets non dangereux exploités en mode bioréacteur, qui emploient une technique directement issue de vos recherches. Sur l'Ecosite-Braseux situé dans l'Essonne, ce sont 30 personnes qui valorisent 450 000 tonnes par an de déchets organiques, en générant la production de 4,6 Mégawatt d'électricité et de 3 Mégawatt d'énergie thermique. Cette technique des bioréacteurs permet la transformation de décharges classiques en une nouvelle filière d'éco-sites. De nouvelles compétences viennent ainsi enrichir les métiers existants. La valorisation du biogaz en énergie renouvelable ou le traitement du lixiviat, composant essentiel de la biodégradation des déchets dans les bioréacteurs, appellent l'émergence de nouveaux métiers de techniciens.
Permettez-moi de remercier tous les personnels de laboratoire présents ce matin qui nous ont expliqué leurs recherches et fait partager leur enthousiasme à pouvoir contribuer, par leurs travaux, au règlement écologique de l'un des plus grands problèmes de nos sociétés développés : le recyclage de nos déchets.
Comme je vous le disais j'éprouve également une grande fierté à signer cette convention et ce à plus d'un titre :
D'abord parce que nous sommes en 2010 et que cette année a été choisie par l'Organisation des Nations Unies pour être l'année internationale de la biodiversité. Dans le prolongement du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 qui a consacré l'existence de la première convention internationale concernant la biodiversité (CDB), convention ratifiée à ce jour par environ 190 pays, cette année de la biodiversité a pour objectif d'alerter l'opinion publique sur l'état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde.
Car, vous le savez, la biodiversité est « la colonne vertébrale de la vie sur Terre ». Or nombre de scientifiques pensent que la Terre est près de connaître une phase d'extinction de masse puisque depuis les années 1970 le nombre des espèces connues a décliné d'environ 40%. Depuis 2000, les forêts primaires perdent une surface de 6 millions d'hectares par an et plus de 20% des récifs coralliens ont été ravagés par la pollution et la surpêche. Or chaque disparition d'espèces entraîne celles de beaucoup d'autres et affaiblit ainsi l'écosystème.
Cette année doit rendre visible que la biodiversité est une ressource en tant que telle. Des pans entiers de nos économies en dépendent: les systèmes alimentaires ; les médicaments qui sont directement ou non d'origine biologique mais aussi, la qualité de l'air, la régulation climatique, la purification de l'eau, la lutte contre les parasites et les maladies, la pollinisation et la prévention des érosions.
L'année de la biodiversité, ce sont des actions de sensibilisation de l'opinion, un encouragement à prendre des mesures immédiates pour stopper la perte de la biodiversité en recourant à des solutions innovantes et l'amorce d'un dialogue, au niveau international, sur les mesures à initier pour l'avenir.
Mais 2010, c'est aussi au niveau national, l'année du vote définitif du grenelle de l'Environnement qui vient de s'achever par l'adoption mardi soir du projet de loi portant engagement national pour l'environnement, dit Grenelle 2. A ce jour, nous avons le texte environnemental le plus vaste, le plus complet, le plus précis et le plus opérationnel jamais voté par un Parlement en France ou en Europe.
Un texte qui comprend des avancées majeures et concrètes. Et les textes des Grenelle ont consacré une large place à la biodiversité.
Il est bon de rappeler que, dès 2004, la France avait adopté la «Stratégie Nationale pour la Biodiversité » (SNB), dont les quatre orientations structurantes sont :
- mobiliser tous les acteurs ;
- reconnaître sa valeur au vivant ;
- améliorer l'intégration de la biodiversité par les politiques publiques ;
- développer la connaissance scientifique et l'observation.
Le Grenelle de l'Environnement s'inscrit totalement dans cette logique en posant les grands principes d'une politique structurante, puis en proposant, grâce à la « boîte à outils » du grenelle 2 des programmes d'actions concrets, tels la trame verte et bleue au sujet desquelles le Cémagref de Montpellier a développé tout un programme de recherche, les projets Eco Quartier et la démarche Eco Cité, ou encore le « verdissement » du réseau autoroutier français, pour ne citer que quelques exemples.
La biodiversité, c'est, il faut insister, la garantie de la survie de notre planète, un élément essentiel à mettre au coeur de nos politiques.
C'est la raison pour laquelle, j'ai été sensible à la demande que m'avait faite la ligue ROC, lorsque j'ai lancé les groupes de travail pour le Plan de mobilisation pour le développement des métiers de la croissance verte, d'ajouter aux 10 filières retenues, une nouvelle filière, celle de la biodiversité et des services écologiques. Et je tiens à saluer M. Valantin, directeur de l'entreprise Dervenn (mot breton qui signifie le chêne...) spécialisée dans le génie écologique et qui représente la ligue Roc.
Aujourd'hui, la signature de la convention résulte des travaux et des recommandations de ce comité de filière. Je m'étais donc engagée, aux côtés de Jean-Louis Borloo lors de la conférence du 28 janvier 2010, à ce que nous nous menions à bien l'étude de faisabilité d'une structuration de la filière de la biodiversité et des services écologiques.
Je rappellerai juste 3 chiffres pour montrer l'importance de l'enjeu en termes d'emploi : à ce jour, ce sont 22 000 emplois qui sont liés à la biodiversité, sans que l'on puisse vraiment les caractériser de façon précise, 30 000 emplois à l'horizon de 2015 et 40 000 emplois à celui de 2020. On le voit, les chiffres parlent d'eux-mêmes, car une telle croissance de l'offre d'emploi reflète celle des activités qui sont étroitement associées au domaine de la biodiversité et des services écologiques.
La convention qui nous réunit sur cette thématique va se dérouler en deux phases. La première phase, jusque fin 2010, pour un montant de 158 850 euros, permettra d'établir un répertoire des métiers de la biodiversité et des compétences correspondantes.
Il s'agira notamment :
-de rendre lisible les métiers en développement ou en transformation et évaluer les besoins en recrutement ;
-·de définir les besoins en formation et l'organisation des parcours professionnels ;
- d'orienter et de mettre en cohérence l'offre et la demande pour faciliter les recrutements ;
- de valoriser les métiers et les formations qui devront être pourvus en plus grand nombre ;
- de permettre les optimisations recherchées, par delà les approches sectorielles et thématiques.
La seconde phase qui s'échelonnera jusqu'en juin 2011 identifiera pour un montant de 60 000 euros, les compétences nouvelles et formulera des propositions en matière de formation professionnelle.
Vous le voyez, c'est un programme ambitieux que nous allons pouvoir réaliser pour un budget de 218 850 euros, mobilisation budgétaire non négligeable du Commissariat général au développement durable et je tiens à remercier Mme Pappalardo et ses équipes pour leur implication sur ce dossier et sur ceux dont j'ai la charge par ailleurs.
Aussi, permettez-moi de féliciter vos 2 organisations pour l'esprit dans lequel vous avez engagé la préparation de cette étude. Sans vous connaître, ni avoir jamais travaillé ensemble, vous avez su, d'emblée, trouver les modalités pour établir un véritable travail d'équipe, fondé sur la complémentarité et la reconnaissance de vos compétences mutuelles, comme en ont témoigné vos interventions parfaitement coordonnées. Soyez-en chaleureusement remerciés.
Je vous propose, maintenant, de procéder à la signature solennelle de la convention, dont l'ambition est d'apporter notre concours à la restauration, la sauvegarde et le développement de la biodiversité dans notre pays. La tâche est vaste et notre responsabilité envers les générations futures ne l'est pas moins.
Je vous remercie.
Source http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 2 juillet 2010