Déclaration de Mme Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille et à la solidarité, sur la protection de l'enfance, la médiation familiale et l'aide aux parents, Paris le 6 mai 2010.

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Circonstance : Assises "Parentalité et prévention" à Paris les 6 et 7 mai 2010

Texte intégral


Monsieur le Président, Mmes et MM., merci d'être venus aujourd'hui sur un point de société qui nous intéresse tous, et je sais que Marcel Rufo, que je salue, vous dira sans doute que nos enfants, pour leur très grande majorité, vont bien, et heureusement. Ils vont bien. Mais nous avons quand même près de 1,8% d'enfants qui font l'objet de mesures de protection de l'enfant, soit environ 178000 enfants. Et en même temps, vous posez, M. le Président, cher Etienne Apaire, un sujet de société dont on parle beaucoup en ce moment, qui est celui de la parentalité. Vous allez plus loin parce que vous considérez qu'à travers la parentalité, il y a aussi cette phase importante de prévention.
La parentalité, oui, parce que notre société a, pour beaucoup, évolué. Aujourd'hui, les structures familiales, c'est trois millions d'enfants qui vivent dans des familles monoparentales, deux millions et demi d'enfants qui vivent dans des familles recomposées. On voit donc bien que la structure familiale a bougé. Et l'évolution technologique a transformé notre façon de vivre. Il suffit d'avoir vu le film «La Boum», que j'ai dû voir lorsque j'avais 14-15 ans, et de voir vingt ans après le film «Lol», pour voir à quel point, à travers ces films, on voyait l'évolution des jeunes, mais également l'évolution du rôle des parents, avec une Sophie Marceau totalement déboussolée et dépassée, avec l'ordinateur portable, le téléphone portable, et les nouveaux comportements.
Eh bien, oui, nous sommes confrontés à tout cela, et c'est la raison de rappeler que le métier de parent est difficile. Quand on est ministre et parent, je peux vous dire que cela renforce la dose, mais être parent, c'est effectivement extrêmement difficile.
Nous sommes aujourd'hui réunis pour ouvrir ces Assises. Ce qui me paraît essentiel, c'est la place des adultes auprès des enfants, je dirai auprès de nos enfants. J'ai grandi dans une cité, proche de Nancy, et nous avions la chance d'avoir des parents qui nous éduquaient, et surtout d'avoir une coresponsabilité des adultes quand les enfants jouaient dehors ou quand ils étaient à l'extérieur. C'est-à-dire que lorsqu'un enfant faisait des bêtises, et même si ce n'était pas le vôtre, les adultes le reprenaient. Les enfants sont les vôtres, ce sont en même temps nos enfants puisque très concrètement on demande aux parents d'assumer leur rôle de parent, mais aussi à la société d'assumer ses responsabilités lorsqu'il y a des défaillances. C'est la raison pour laquelle j'utilise l'expression de «nos enfants».
Pour moi, un enfant est un peu comme une plante qui a besoin d'un tuteur pour pousser droit, elle a besoin d'être accompagnée. Nous devons rendre aux adultes la place qui est la leur et les re-légitimer dans leur rôle de prévention pour les sujets qui nous occupent, à savoir la toxicomanie, et bien d'autres. Vous posez le débat, je vous en remercie, et j'en profite pour saluer l'action de la Mildt et votre action à la présidence de cette mission. Je connais votre engagement depuis plus de vingt ans sur ces sujets.
On croit trop souvent que nous autres parents sommes en mesure de remplir notre rôle d'éducateur de manière sûre et instinctive, autrement dit que nous serions des pères et des mères par nature. C'est une idée assez fausse, qui est pernicieuse.
Encore une fois, l'éducation d'un enfant est quelque chose de difficile, pour ne pas dire la plus dure qui soit, à laquelle chacun d'entre nous s'essaie, sans trouver jamais la solution miracle, surtout quand vient l'adolescence de nos enfants. L'éducation des enfants est l'oeuvre d'une vie.
La très grande majorité des jeunes traversent cette période charnière entre l'enfance et l'âge adulte sans encombre.
Il y a toujours eu des rites de passage à l'âge adulte, il y a toujours eu la première cigarette. Mais aujourd'hui, une partie de notre jeunesse semble rencontrer des difficultés plus spectaculaires que naguère. Jonathan n'avait que 13 ans et il est mort le 19 juillet 2000. Comme des dizaines d'autres jeunes, il avait lui aussi défié la mort. Depuis des mois, sa maman trouvait régulièrement dans son lit sa ceinture de robe de chambre, mais comment pouvait-elle imaginer que son enfant jouait régulièrement au jeu du foulard.
Qui peut saisir la détresse de Micheline, qui a perdu son fils Julien d'une overdose sans avoir pu le sauver. C'est la raison pour laquelle je suis intervenue tout à l'heure. Je peux comprendre qu'on ne soit pas d'accord avec les organisateurs d'une réunion d'assises, mais il ne faut jamais dénaturer un débat. Lorsque je vois des parents en souffrance, confrontés à des problèmes de drogue par rapport à leur enfant, il me semble important et nécessaire de travailler de manière très constructive sur la prévention, sur la façon de réagir. Je les ai d'ailleurs invités à m'entretenir avec eux à la fin de mon discours, parce qu'il fallait que cette intervention cesse et que vous puissiez travailler.
Il y a trois ans, deux adolescents faisaient une tentative de suicide concertée à Ajaccio en se défenestrant. Combien de noms d'enfants pourrions-nous égrener, combien de parents détruits pour n'avoir pas vu, pas pu comprendre, pas pu anticiper ? Comment protéger nos enfants? Si nous oublions facilement nos propres problèmes d'adolescence, de toute façon, nous ne pouvons nous y référer car l'environnement n'a plus rien à voir avec ce que nous avons pu connaître. Nos sociétés ont été emportées par des évolutions sociales, culturelles, technologiques, gigantesques, qui ont créé une gamme inédite de difficultés et d'obstacles aux éducateurs que nous sommes. Sur ce constat, tout le monde s'accorde. Sur les causes, les avis peuvent évidemment se compléter, voire diverger.
Ce sera en partie l'objet de votre réflexion. Je dirai d'abord que naguère, le pater familial régnait dans sa famille comme César sur Rome. Aujourd'hui, les parents ont davantage un échange, et c'est très bien. Mais de nombreux adultes ne se sentent plus légitimes à imposer une exigence éducative. Beaucoup ne se sentent plus capables de poser des interdits structurants. Des juristes comme Catherine Labrusse-Riou ajouteraient que nous avons peut-être trop valorisé également le paternalisme d'Etat, au détriment des familles. Ainsi, nous trouvons-nous aujourd'hui dans cette situation paradoxale où nous prônons chaque jour un retour à l'autorité parentale alors que nous l'avons parfois vidée de sa substance.
Il est un fait également que les structures familiales ont profondément changé. Il est vrai également que notre époque confie majoritairement les enfants de la séparation aux mères. Beaucoup de psychiatres s'inquiètent de ce qu'ils appellent la disparition des pères. Et je veux bien croire, en effet, que la monoparentalité soit une sacrée gageure, en particulier dans certaines familles d'origine étrangère, culturellement habituées au primat masculin. Il faudrait parler également de la télévision et d'Internet, qui trônent désormais dans toutes les familles.
L'une des conséquences inattendue, c'est que sans le savoir, et d'ailleurs sans le vouloir, nous avons pour partie délégué l'éducation des enfants aux médias et à la société marchande. Et le combat média/parents est très inégal.
L'éducation est là pour aider l'enfant à refouler ses instincts, accepter la frustration, et se plier aux règles. Elle n'a que lenteur, travail et exigence à proposer. C'est une école de la durée quand Internet, les nouveaux médias, les jeux vidéo et la télévision offrent des plaisirs immédiats. Le point commun de ces outils, n'est-ce pas d'ailleurs de susciter l'absence de médiation entre le vécu et son image, et entre le réel et le virtuel? N'est-ce pas parfois donner une image biaisée, tronquée de la vie ? N'est-ce pas favoriser chez les enfants l'exigence du tout tout de suite, sans laisser le temps au désir de se construire? Faut-il transmettre, que transmettre, comment transmettre, pourquoi transmettre? Les parents doutent des repères qu'ils souhaitent donner à leurs enfants et ce d'autant plus que le monde environnant offre des repères parfois opposés. Les enfants ne s'inclinent plus devant l'autorité du passé et la transcendance des normes.
Et pourtant, le pouvoir de devenir quelqu'un ne vient pas de soi. On le reçoit de la génération précédente. Le rôle des parents est de conjuguer amour et loi, de savoir dire à son enfant: «Je te dis non parce que je t'aime». Poser des limites, c'est l'acte fondateur. L'interdit est le fondement de toute culture, de toute société, c'est la condition même de la construction du psychisme. Que nous apprennent d'ailleurs les textes de la Genèse et de l'Ancien Testament, du fruit défendu au Décalogue, si ce n'est que l'interdit détermine la liberté de l'homme, que l'adulte renonce à tout impératif de transmission et laisse les enfants démunis, incapables de résister aux emprises affectives, idéologiques et marchandes qui le guettent de toutes parts.
Les enfants qui ne trouvent pas dans leur milieu familial une protection et des modèles forts seront donc portés à l'adolescence à chercher une reconnaissance auprès de leurs pairs et adopter sans recul les pratiques les plus dangereuses au motif qu'elles sont généralisées. Des pratiques généralisées? C'est le cas du cannabis ou de l'alcool, puisque tant de jeunes se droguent et boivent. Pour beaucoup d'adolescents, il s'agit là d'un comportement normal. J'ai entendu aussi quelquefois le discours selon lequel ce n'est pas grave, c'est du cannabis. Lorsqu'on sait que le cannabis provoque non seulement des problèmes de dépendance, mais aussi des problèmes neurologiques graves, que lorsqu'on a commencé par le cannabis, très souvent, on finit par les drogues dures, il faut avoir un discours réaliste.
Il faut aider les parents à dire à leurs enfants que dès lors qu'ils ont commencé par le cannabis, ils ont monté la première marche, et qu'ils risquent de monter la seconde pour ensuite tomber dans un gouffre. A l'école, nous avons mis en place, grâce aux forces de sécurité, des séances de formation, d'information des jeunes. Il nous faut toujours renforcer la prévention au regard des enfants.
La «pathologie» est si collective, si générale, si mimétique qu'elle est redoutable à combattre pour les parents. En général, la masse fait, malheureusement, argument. Si nous sommes réunis aujourd'hui, c'est parce que nous partageons une même conviction: la parole des parents est irremplaçable, nous avons besoin des parents. Tous les parents ont des compétences, il ne faut pas les amputer de leur pouvoir, il faut au contraire les aider à l'exercer, et c'est ce à quoi je m'emploie à la tête de mon ministère.
Je crois pouvoir dire que c'est une préoccupation assez nouvelle. Nous attachons une importance particulière à ce que les parents et les adultes prennent ou reprennent leur place dans l'éducation des enfants. Cette importance se traduit non seulement dans les chiffres, mais elle répond aussi aux besoins exprimés par les familles.
Aujourd'hui, un tiers des parents disent avoir eu recours à une aide extérieure pour régler les difficultés avec leurs enfants. C'est dire le caractère essentiel d'une politique active en matière d'aide à la parentalité. L'Etat consacre désormais 30 millions d'Euros à l'accompagnement des familles dans leur rôle de parents. La convention d'objectif et de gestion 2009-2012, que j'ai signée avec la Caisse nationale d'Allocations familiales, va nous permettre d'augmenter considérablement notre action. Les crédits de la branche «famille» dédiée à la parentalité vont augmenter de 15% par an d'ici à 2012. Concrètement, en 2012, la Caisse nationale d'Allocations familiales consacrera 53 millions d'Euros à la parentalité. C'est une augmentation de 80% par rapport à 2008.
Grâce à cet effort, mais aussi grâce à la mobilisation de toutes celles et ceux qui se mobilisent sur le terrain et auxquels je veux rendre hommage, nous sommes chaque jour plus présent au côté des familles pour les aider dans leur rôle éducatif. L'aide à la parentalité, c'est d'abord la médiation familiale. Près de trois cents services ont été financés l'an dernier sur tout le territoire. C'est essentiel quand on sait le rôle important d'un climat apaisé pour le développement de l'enfant. L'aide à la parentalité, ce sont aussi les réseaux d'écoute, d'appui, d'accompagnement des parents, les REAP. Ils réunissent CAF, conseils généraux, Direction départementale de la Cohésion sociale, et le secteur associatif, y compris les petites associations créées à l'instigation des parents.
Ces réseaux s'appuient sur leur savoir-faire, mais surtout sur la capacité des parents à s'entraider. Parfois, un simple échange entre mères de famille peut changer bien des choses. Ces réseaux sont des lieux de proximité et d'échange par excellence. Ils font un travail formidable et ont pris une véritable ampleur dans notre pays.
En 2008, une enquête exploitée par la Délégation interministérielle à la famille, sur 74 départements, a permis d'identifier près de 11000 différentes actions concernant près de 800000 parents. C'est considérable. Je regarderai avec beaucoup d'attention les conclusions qui seront les vôtres à l'issue de la table ronde que vous organisez et qui est dédiée à l'aide à la parentalité en France et dans le monde. L'aide à la parentalité, ce sont aussi les Points Info Famille, qui informent et simplifient les démarches quotidiennes de toutes les familles. A ce jour, 490 points Info famille sont équipés d'un site Internet permettant de délivrer aux parents à la fois une information généraliste et une information plus fine adaptée au contexte local.
Il y a également l'accompagnement scolaire, grâce au réseau associatif auquel je souhaite aussi rendre hommage. 165000 enfants et jeunes sont aujourd'hui soutenus dans leur travail scolaire. Cette aide permet non seulement de redonner confiance aux enfants, mais aussi à soutenir les familles dans le cadre du suivi de la scolarité, souvent problématique, surtout quand les enfants eux-mêmes ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux.
Les maisons des adolescents réunissent des dispositifs sanitaires, sociaux, éducatifs et juridiques dont les jeunes peuvent avoir besoin. A ce jour 76 projets de maisons ont été financés. Elles sont conçues d'abord pour accueillir le jeune et l'écouter, l'aider anonymement et sans rendez-vous. Mais ces maisons reçoivent également tous les parents désemparés face aux difficultés de leurs adolescents.
Un mot également sur les Conseils des droits et devoirs des familles, créés par la loi de mars 2007 sur la prévention de la délinquance. Ce dispositif d'accompagnement relève des maires. Le 13 octobre dernier, j'ai reçu tous les élus qui se sont lancés dans l'expérience dans leur commune. 31 conseils sont aujourd'hui installés, 11 sont en cours d'installation, dont un cet après-midi. Ensemble, nous avons dressé l'état des lieux de leurs actions; l'idée étant de pouvoir diffuser les bonnes pratiques. C'est un outil remarquable d'aide à la parentalité. Je souhaite inciter davantage les maires à s'en saisir. C'est une excellente instance de dialogue, une enceinte où les fils de la discussion peuvent reprendre, où chacun doit assumer ses devoirs, où chacun réapprend ses droits, un lieu où le maire peut réaffirmer la valeur de la loi républicaine.
Voilà pour l'existant. Et demain ? Nous allons lancer un site Internet dédié qui va permettre à toutes les familles, en tous points sur le territoire, de se renseigner sur les aides à l'accompagnement dont elles peuvent bénéficier lorsqu'elles sont confrontées à des difficultés ou à des questionnements éducatifs. Médiation familiale, recherche d'une maison des adolescents la plus proche, actions d'aide à la parentalité, tout sera répertorié sur ce site global d'information, qui ouvrira avant la fin de l'année et où les parents pourront enfin s'orienter.
Dans un deuxième temps, je réfléchis à la création d'une plate-forme d'appels unique qui permettrait d'orienter les parents qui se posent des questions vers le bon interlocuteur. Je sais d'ailleurs à quel point l'éminent professeur Philippe Jeammet, qui a accompli un remarquable travail dans le cadre de l'Ecole des parents d'Ile-de-France, oeuvre pour que nous parvenions à mettre en place cet outil. Les parents se perdent entre tous les numéros qui existent actuellement. Parallèlement, je crois qu'il faut renforcer l'aide aux parents par ce vecteur, car ce qui manque souvent, ce sont des conseils de proximité. J'ai demandé à mes services de réunir un groupe de travail avec l'ensemble des associations volontaires pour mettre en place au plus vite, avec l'ensemble des ministères concernés et des associations volontaires, ce numéro qui sera un véritable point d'accès unique aux dispositifs d'accompagnement des parents.
Par ailleurs, une campagne de sensibilisation à l'enjeu des drogues et de la toxicomanie sera lancée par l'Inpes. Elle mettra en valeur l'importance des parents et des adultes comme premier acteur de la prévention. Quelles que soient ses pauvretés quotidiennes, disait la philosophe France Pierre, la famille ne forfait jamais complètement à sa mission. Elle transmet ses principes, même lorsqu'ils sont affaiblis, elle sème l'amour, même quelquefois lorsqu'elle le bafoue.
Nous sommes pleinement conscient du désarroi et des difficultés que rencontrent certains parents. Notre priorité, notre seul et unique but, c'est de les aider, c'est de leur rendre leur place. Naturellement, le devoir de l'Etat restera toujours d'intervenir dans les cas les plus graves, lorsqu'un enfant ou un jeune est en danger. Je pense évidemment avec émotion au petit Lorenzo, ce nourrisson de dix mois abandonné par sa famille, qui a été retrouvé mort il y a une quinzaine de jours à Péage de Roussillon dans l'Isère.
Trop d'enfants souffrent encore en silence dans notre pays. C'est la raison pour laquelle, au côté du soutien à la parentalité, j'ai fait de la protection de l'enfance également une priorité. Le Président de la République m'a confié le soin d'organiser les états généraux de l'enfance au cours du premier semestre 2010.
Un très grand nombre de réunions se sont tenues sur cinq sujets, qui représentant autant de priorités dans le champ de la protection de l'enfance: la transmission de l'information préoccupante, une meilleure valorisation de l'action des travailleurs sociaux, l'aide à la parentalité dès le début de la vie, la prise en compte des enfants vivant en situation de grande précarité économique, la lutte contre la diffusion des jeux dangereux. Les conclusions de ces ateliers nous seront communiquées dans les prochaines semaines. Sur cette base, j'annoncerai un plan d'action destiné à améliorer concrètement la protection des enfants dans notre pays.
Je souhaite que votre réflexion puisse trouver un aboutissement dans ces états généraux. Le Professeur Jeammet, qui est le responsable scientifique de vos assises de la parentalité et de la prévention, est également président de l'atelier dédié à la parentalité. Je souhaite qu'il puisse faire le lien entre les conclusions auxquelles vous aurez abouties et les annonces que le gouvernement fera à cette occasion. Je veux que l'ensemble de vos propositions puisse trouver un écho dans le cadre de ce tout prochain événement.
Aide à la parentalité, protection de l'enfance, tout sera fait pour que les enfants trouvent auprès des adultes la protection qu'ils sont en droit d'attendre. La préparation des générations futures est un enjeu bien trop important pour une société. L'Etat a le devoir de s'en préoccuper. Je vous souhaite de passer deux journées de plein échange, riche et fructueux, à la hauteur de cet enjeu. En tout cas, nous avons le même objectif, la même préoccupation, et nous croyons surtout à la place importante qui est celle des parents.
Source http://assises-parentalite-prevention.fr, le 8 juillet 2010