Texte intégral
C. Roux.- Le parti du Président tente de résister à loffensive de J.-F. Copé et de ses amis bien décidés à prendre les clés de la boutique. Ce weekend, X. Bertrand a été la cible dattaques qui nont jamais été aussi virulentes. Alors que la semaine sannonce tendue dans la rue, cest bel et bien de la majorité que viennent les premiers crocs-en-jambe. Bonjour, soyez la bienvenue !
Bonjour.
Alors, un ministre qui va porter le dossier des retraites affaibli, un mouvement de grève soutenu par les Français, un Président au plus bas dans les sondages, une majorité divisée... La question quon a envie de vous poser ce matin cest : est-ce que le Gouvernement est en position de force pour entamer ce bras de fer social ?
Cest la rentrée. Cela fait trois ans depuis lélection de N. Sarkozy quon nous annonce à chaque fois une rentrée chaude, sociale, et tout. Bon, là, cest la rentrée, cest la rentrée avec des très grosses réformes, des très gros enjeux, la réforme des retraites où...- cest un ministre socialiste dans le temps qui disait quil y avait de quoi faire tomber vingt gouvernements. La France, aujourdhui, en a besoin, cest, je crois le courage de la faire, je crois que cest à lhonneur de la majorité mais ce nest pas facile.
Vous dites, en gros, que cest une rentrée comme les autres, 2 millions de personnes attendues dans la rue demain...
Non, je ne dis pas que cest une rentrée comme les autres. Je dis quavec une réforme aussi importante que celle des retraites, cest normal que ça bouge, cest normal quil y ait du débat et cest même normal quil y ait de la polémique. Et en même temps, je pense que cest à lhonneur de cette majorité que de porter cette réforme parce quaujourdhui, une retraite sur dix est financée par lemprunt. Donc, concrètement, cela veut dire que cest nos enfants qui paient la retraite de certaines personnes qui sont déjà aujourdhui à la retraite. Et si on ne fait rien, bientôt ce sera une sur six, cest-à-dire quon va soit vers la faillite du système et à ce moment-là, cest ceux qui nont pas de moyens, qui nont pas de capital de côté qui paieront ; soit vers une obligation de baisser les pensions. Et ça, on ne le veut pas. Soit faire une obligation daugmenter les impôts et ça, on ne le veut pas. Passer de 60 à 62 ans lâge de la retraite alors que lespérance de vie a beaucoup augmenté, cest assez normal, tout le monde le comprend bien.
Quest-ce que votre électorat attend selon vous ? Tenir quoi quil arrive ?
Ce nest pas seulement notre électorat. Je crois que les Français ont le droit... et en fait dans le fond, ils attendent la vérité. Alors parfois, ils peuvent être troublés et ils se disent par exemple : « est-ce quon a vraiment besoin de faire ça, est-ce quon ne pourrait pas faire autrement ». Et donc notre responsabilité à nous, cest peut-être dêtre toujours plus pédagogues. Par exemple, ce week-end, il y avait le forum des associations dans les communes, les gens vont inscrire leurs enfants à lécole, bon, moi jai croisé beaucoup de gens dans ma commune, jai vu des gens qui se posaient des questions sur, comment la réforme allait sappliquer à eux ? Ça, tout le monde a besoin de le comprendre...
Mais est-ce que vous vous dites "il faut tenir quoi quil arrive" ?
Il faut, quoi quil arrive, sortir de là avec le sauvetage du système par répartition. Et moi...
Donc la réforme passera quoi quil arrive, 2 millions, 3 millions de personnes dans la rue ?
Et je crois que ça passe de toute façon par le report de lâge de départ de 60 à 62 ans. Après, est-ce quil peut y avoir des adaptations, des prises en compte de telle ou telle problématique qui... Le président de la République lui-même a ouvert la porte à des modifications sur la pénibilité, on sera le premier pays en Europe à prendre en compte la pénibilité ; sur les carrières longues, donc les gens qui ont commencé à travailler très tôt et sur les poly-pensionnés. Là, cest un sujet de justice, les personnes qui ont eu plusieurs régimes de retraite souvent sont vraiment défavorisées par les régimes actuels.
Jen reviens à ma première question : est-ce que quand on est membre du Gouvernement, membre de la majorité, on se sent fort dans le rapport de force qui souvre face à la rue, face aux syndicats ?
Oui, enfin moi, ce nest pas mon tempérament de réagir en fonction de savoir qui est fort et faible dans un rapport de force.
Ce nest pas ce qui se joue aujourdhui ?
Ecoutez, je crois que là où on est forts, cest quon a besoin de cette réforme, et je pense que profondément les Français sentent quon a besoin... Jai vu un sondage - tenez, pour une fois, cest moi qui vais dire les mauvais sondages...
Jen ai un autre après, je suis sûre que ce nest pas le même...
Ben justement, cest peut-être le même...
Allez-y !
Il y a 70 % des Français qui disent que... cétait le même, cétait le vôtre ?
Non... Alors on ne le lit pas de la même manière, mais allez-y.
Il y a 70 % des Français qui disent quils comprennent que les gens descendent dans la rue. Moi jentends bien et cest vrai que cest une grosse réforme et en effet cest normal quelque part quil y ait des manifestations. Il y a aussi 53 % des Français qui disent que cest acceptable quon passe lâge de la retraite de 60 à 62 ans. Cest acceptable, ça ne veut pas dire que ça fait plaisir, mais ça veut dire quon comprend, quon en a besoin parce que ce nest pas normal que ce soit des enfants, les enfants daujourdhui et donc les adultes de demain, qui paient pour la retraite des personnes aujourdhui. Ce nest pas normal...
Javais un autre chiffre : 60 % des Français ne veulent plus quE. Woerth mène la réforme des retraites. Et vous ?
Moi, je trouve quE. Woerth, dabord a fait tout le travail jusquici, donc cest lui qui tient le dossier, cest lui qui a la compétence, cest lui qui a le talent pour le faire. Et jajoute quil faut faire la part des choses, on sait très bien quE. Woerth est attaqué dans le cadre de laffaire Bettencourt parce quil porte la réforme des retraites. Si E. Woerth avait été sur un sujet moins sensible, ça aurait fait long feu. Tout lété on a vu... toutes les semaines on essaie de sortir une nouvelle affaire, il y a eu la succession César, il y a eu laffaire de son emprunt là sur la municipale de 2008, bon, tout ça cest parce que cest E. Woerth et parce quil porte la réforme des retraites. Donc ça naurait pas de sens de changer. On va continuer avec les successions, mais celles de lUMP maintenant.
Oui. Il y a eu des déclarations au vitriol à lencontre de X. Bertrand ce week-end, porté par un ancien secrétaire général de lUMP, P. Devedjian, ministre de la Relance, et porté aussi par des chiraco-villepinistes emmenés par J.-F. Copé. Est-ce que vous souhaitez que X. Bertrand reste le patron de lUMP ?
Oui, et je vais vous dire deux choses. Dabord, patron du parti cest toujours difficile et on est toujours attaqué, P. Devedjian le sait bien, qui a été patron du parti, et à légard duquel certains navaient pas économisé leurs attaques à lépoque. Donc patron du parti, cest toujours le job dans lequel vous faites la cible du jeu de fléchettes, cest comme ça. Et puis il y a autre chose, cest que les petites phrases en politique cest assez saisonnier, et le mois de septembre, cest toujours le mois des petites phrases avec la rentrée politique, les universités dété. Pendant la moisson, les petites phrases séteignent et elles reviennent avec les vendanges, les vendanges cest en septembre, cest normal. Il ny a pas de quoi en faire un drame.
Il faut attendre lhiver, cest juste ça ?
Mais je trouve que cette année, on fait un drame des petites phrases de la rentrée, il y a toujours eu des petites phrases à la rentrée, il ny a rien de neuf et ça na aucun intérêt. Dailleurs, les Français sen moquent et ils ont raison, je vais vous dire, la question de savoir qui va diriger lUMP, même parmi les militants de lUMP, on ne men parle pas beaucoup. En revanche, la rentrée, les retraites oui, ça on en parle.
Donc vous dites que X. Bertrand est un bon patron de lUMP. On continue avec X. Bertrand, vous ne voulez pas de J.-F. Copé à la tête de lUMP ?
Je dis on continue, mais je dis aussi : on se met en ordre de bataille pour 2012. Et cest ce quon est en train de faire avec, par exemple, la préparation des conventions, la préparation du projet 2012 et ça, cest le boulot de lannée qui vient.
Quest-ce que vous allez en faire de ces critiques justement exprimées par une partie de votre famille politique, en disant quil faut une UMP redynamisée ? Quest-ce que vous en faites de ces critiques, vous les laissez donc dans les petites phrases de la rentrée ? On va les enterrer. Ou vous en faites quelque chose ?
Pas seulement, on va les intégrer le plus largement possible. Moi, je crois beaucoup à la construction dun projet. Cela se fait en bouillonnant, ça intègre une part de polémiques, cest normal, sinon cest que cest mou et un projet ça ne doit pas être mou. Celui de 2007, il était fort, on le tient au maximum, cétait la rupture, on a besoin de continuer à réformer la France, en même temps il faut trouver des mots différents pour le dire en 2012. Et puis, la crise est passée par là et ça, cest quelque chose quon va construire en intégrant toutes les critiques et mêmes toutes les polémiques, ça ne pose aucun problème.
Les polémiques, il y en a aussi concernant le remaniement. A. Juppé a dit hier « il faut un grand changement », des critiques se sont exprimées aussi en demandant un gouvernement resserré. Est-ce que ça vous irait à vous, un gouvernement resserré ? A lEconomie numérique, est-ce que vous pensez rester dans le casting ?
Le président de la République dit lui-même quil envisage un grand changement et un gouvernement resserré. Donc là-dessus, il semble quil y ait un accord à travers la majorité. Et pour le reste, vous savez, cest des choses dont nous ne décidons pas. Donc voilà, on ne dépense pas de lénergie sur des sujets sur lesquels on ne décide pas. Ce nest pas moi qui décide.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 7 septembre 2010
Bonjour.
Alors, un ministre qui va porter le dossier des retraites affaibli, un mouvement de grève soutenu par les Français, un Président au plus bas dans les sondages, une majorité divisée... La question quon a envie de vous poser ce matin cest : est-ce que le Gouvernement est en position de force pour entamer ce bras de fer social ?
Cest la rentrée. Cela fait trois ans depuis lélection de N. Sarkozy quon nous annonce à chaque fois une rentrée chaude, sociale, et tout. Bon, là, cest la rentrée, cest la rentrée avec des très grosses réformes, des très gros enjeux, la réforme des retraites où...- cest un ministre socialiste dans le temps qui disait quil y avait de quoi faire tomber vingt gouvernements. La France, aujourdhui, en a besoin, cest, je crois le courage de la faire, je crois que cest à lhonneur de la majorité mais ce nest pas facile.
Vous dites, en gros, que cest une rentrée comme les autres, 2 millions de personnes attendues dans la rue demain...
Non, je ne dis pas que cest une rentrée comme les autres. Je dis quavec une réforme aussi importante que celle des retraites, cest normal que ça bouge, cest normal quil y ait du débat et cest même normal quil y ait de la polémique. Et en même temps, je pense que cest à lhonneur de cette majorité que de porter cette réforme parce quaujourdhui, une retraite sur dix est financée par lemprunt. Donc, concrètement, cela veut dire que cest nos enfants qui paient la retraite de certaines personnes qui sont déjà aujourdhui à la retraite. Et si on ne fait rien, bientôt ce sera une sur six, cest-à-dire quon va soit vers la faillite du système et à ce moment-là, cest ceux qui nont pas de moyens, qui nont pas de capital de côté qui paieront ; soit vers une obligation de baisser les pensions. Et ça, on ne le veut pas. Soit faire une obligation daugmenter les impôts et ça, on ne le veut pas. Passer de 60 à 62 ans lâge de la retraite alors que lespérance de vie a beaucoup augmenté, cest assez normal, tout le monde le comprend bien.
Quest-ce que votre électorat attend selon vous ? Tenir quoi quil arrive ?
Ce nest pas seulement notre électorat. Je crois que les Français ont le droit... et en fait dans le fond, ils attendent la vérité. Alors parfois, ils peuvent être troublés et ils se disent par exemple : « est-ce quon a vraiment besoin de faire ça, est-ce quon ne pourrait pas faire autrement ». Et donc notre responsabilité à nous, cest peut-être dêtre toujours plus pédagogues. Par exemple, ce week-end, il y avait le forum des associations dans les communes, les gens vont inscrire leurs enfants à lécole, bon, moi jai croisé beaucoup de gens dans ma commune, jai vu des gens qui se posaient des questions sur, comment la réforme allait sappliquer à eux ? Ça, tout le monde a besoin de le comprendre...
Mais est-ce que vous vous dites "il faut tenir quoi quil arrive" ?
Il faut, quoi quil arrive, sortir de là avec le sauvetage du système par répartition. Et moi...
Donc la réforme passera quoi quil arrive, 2 millions, 3 millions de personnes dans la rue ?
Et je crois que ça passe de toute façon par le report de lâge de départ de 60 à 62 ans. Après, est-ce quil peut y avoir des adaptations, des prises en compte de telle ou telle problématique qui... Le président de la République lui-même a ouvert la porte à des modifications sur la pénibilité, on sera le premier pays en Europe à prendre en compte la pénibilité ; sur les carrières longues, donc les gens qui ont commencé à travailler très tôt et sur les poly-pensionnés. Là, cest un sujet de justice, les personnes qui ont eu plusieurs régimes de retraite souvent sont vraiment défavorisées par les régimes actuels.
Jen reviens à ma première question : est-ce que quand on est membre du Gouvernement, membre de la majorité, on se sent fort dans le rapport de force qui souvre face à la rue, face aux syndicats ?
Oui, enfin moi, ce nest pas mon tempérament de réagir en fonction de savoir qui est fort et faible dans un rapport de force.
Ce nest pas ce qui se joue aujourdhui ?
Ecoutez, je crois que là où on est forts, cest quon a besoin de cette réforme, et je pense que profondément les Français sentent quon a besoin... Jai vu un sondage - tenez, pour une fois, cest moi qui vais dire les mauvais sondages...
Jen ai un autre après, je suis sûre que ce nest pas le même...
Ben justement, cest peut-être le même...
Allez-y !
Il y a 70 % des Français qui disent que... cétait le même, cétait le vôtre ?
Non... Alors on ne le lit pas de la même manière, mais allez-y.
Il y a 70 % des Français qui disent quils comprennent que les gens descendent dans la rue. Moi jentends bien et cest vrai que cest une grosse réforme et en effet cest normal quelque part quil y ait des manifestations. Il y a aussi 53 % des Français qui disent que cest acceptable quon passe lâge de la retraite de 60 à 62 ans. Cest acceptable, ça ne veut pas dire que ça fait plaisir, mais ça veut dire quon comprend, quon en a besoin parce que ce nest pas normal que ce soit des enfants, les enfants daujourdhui et donc les adultes de demain, qui paient pour la retraite des personnes aujourdhui. Ce nest pas normal...
Javais un autre chiffre : 60 % des Français ne veulent plus quE. Woerth mène la réforme des retraites. Et vous ?
Moi, je trouve quE. Woerth, dabord a fait tout le travail jusquici, donc cest lui qui tient le dossier, cest lui qui a la compétence, cest lui qui a le talent pour le faire. Et jajoute quil faut faire la part des choses, on sait très bien quE. Woerth est attaqué dans le cadre de laffaire Bettencourt parce quil porte la réforme des retraites. Si E. Woerth avait été sur un sujet moins sensible, ça aurait fait long feu. Tout lété on a vu... toutes les semaines on essaie de sortir une nouvelle affaire, il y a eu la succession César, il y a eu laffaire de son emprunt là sur la municipale de 2008, bon, tout ça cest parce que cest E. Woerth et parce quil porte la réforme des retraites. Donc ça naurait pas de sens de changer. On va continuer avec les successions, mais celles de lUMP maintenant.
Oui. Il y a eu des déclarations au vitriol à lencontre de X. Bertrand ce week-end, porté par un ancien secrétaire général de lUMP, P. Devedjian, ministre de la Relance, et porté aussi par des chiraco-villepinistes emmenés par J.-F. Copé. Est-ce que vous souhaitez que X. Bertrand reste le patron de lUMP ?
Oui, et je vais vous dire deux choses. Dabord, patron du parti cest toujours difficile et on est toujours attaqué, P. Devedjian le sait bien, qui a été patron du parti, et à légard duquel certains navaient pas économisé leurs attaques à lépoque. Donc patron du parti, cest toujours le job dans lequel vous faites la cible du jeu de fléchettes, cest comme ça. Et puis il y a autre chose, cest que les petites phrases en politique cest assez saisonnier, et le mois de septembre, cest toujours le mois des petites phrases avec la rentrée politique, les universités dété. Pendant la moisson, les petites phrases séteignent et elles reviennent avec les vendanges, les vendanges cest en septembre, cest normal. Il ny a pas de quoi en faire un drame.
Il faut attendre lhiver, cest juste ça ?
Mais je trouve que cette année, on fait un drame des petites phrases de la rentrée, il y a toujours eu des petites phrases à la rentrée, il ny a rien de neuf et ça na aucun intérêt. Dailleurs, les Français sen moquent et ils ont raison, je vais vous dire, la question de savoir qui va diriger lUMP, même parmi les militants de lUMP, on ne men parle pas beaucoup. En revanche, la rentrée, les retraites oui, ça on en parle.
Donc vous dites que X. Bertrand est un bon patron de lUMP. On continue avec X. Bertrand, vous ne voulez pas de J.-F. Copé à la tête de lUMP ?
Je dis on continue, mais je dis aussi : on se met en ordre de bataille pour 2012. Et cest ce quon est en train de faire avec, par exemple, la préparation des conventions, la préparation du projet 2012 et ça, cest le boulot de lannée qui vient.
Quest-ce que vous allez en faire de ces critiques justement exprimées par une partie de votre famille politique, en disant quil faut une UMP redynamisée ? Quest-ce que vous en faites de ces critiques, vous les laissez donc dans les petites phrases de la rentrée ? On va les enterrer. Ou vous en faites quelque chose ?
Pas seulement, on va les intégrer le plus largement possible. Moi, je crois beaucoup à la construction dun projet. Cela se fait en bouillonnant, ça intègre une part de polémiques, cest normal, sinon cest que cest mou et un projet ça ne doit pas être mou. Celui de 2007, il était fort, on le tient au maximum, cétait la rupture, on a besoin de continuer à réformer la France, en même temps il faut trouver des mots différents pour le dire en 2012. Et puis, la crise est passée par là et ça, cest quelque chose quon va construire en intégrant toutes les critiques et mêmes toutes les polémiques, ça ne pose aucun problème.
Les polémiques, il y en a aussi concernant le remaniement. A. Juppé a dit hier « il faut un grand changement », des critiques se sont exprimées aussi en demandant un gouvernement resserré. Est-ce que ça vous irait à vous, un gouvernement resserré ? A lEconomie numérique, est-ce que vous pensez rester dans le casting ?
Le président de la République dit lui-même quil envisage un grand changement et un gouvernement resserré. Donc là-dessus, il semble quil y ait un accord à travers la majorité. Et pour le reste, vous savez, cest des choses dont nous ne décidons pas. Donc voilà, on ne dépense pas de lénergie sur des sujets sur lesquels on ne décide pas. Ce nest pas moi qui décide.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 7 septembre 2010