Texte intégral
Madame la Ministre, chère Nora Berra,
Monsieur le maire de Paris, cher Bertrand Delanoë,
Monsieur le président du Conseil régional d'Île-de-France, cher Jean-Paul Huchon,
Monsieur le président de l'institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), cher Professeur Gérard Saillant,
Madame la directrice générale de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, chère Mireille Faugère,
Monsieur le président du Conseil de surveillance, cher Raoul Briet,
Monsieur le directeur général du groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, cher Jacques Léglise,
Monsieur le directeur scientifique de l'institut du cerveau et de la moelle épinière, cher Professeur Yves Agid,
Mesdames, messieurs,
C'est avec un grand plaisir que j'inaugure ce matin avec vous cet institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), fruit d'un projet partagé.
Le président de la République, qui ne peut être là ce matin, m'a chargée de vous dire combien il tenait à saluer cette superbe réalisation qui répond parfaitement à l'ambition qu'il porte pour la recherche française.
Avant toute chose, je veux saluer tous les acteurs qui se sont engagés dans cette magnifique aventure, dont nous célébrons aujourd'hui l'aboutissement : l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, la région Île-de-France, la Ville de Paris, ainsi que l'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et l'Université Pierre et Marie Curie (UPCM), sans oublier nombre de prestigieux membres fondateurs.
En rassemblant vos énergies, vous avez permis la création d'une structure inédite, porteuse d'une remarquable ambition : celle qui fédère un centre de recherche et de soins intégrés.
De taille internationale avec ses 600 chercheurs, ce pôle est l'un des premiers, sinon le premier au monde. Il traitera de toutes les maladies du système nerveux : les accidents vasculaires cérébraux, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la dépression, l'épilepsie, les traumatismes de la moelle et du cerveau.
L'enjeu est clair : cet institut est le lieu d'un travail en commun, qui associe étroitement chercheurs et cliniciens.
Pour ce faire, ces derniers disposeront d'outils performants : plusieurs plateformes, d'imagerie - pas moins de 4 IRMde recherche -, d'exploration moléculaire et cellulaire, d'exploration fonctionnelle, un centre d'investigation clinique, un centre de ressources biologiques.
Pour bâtir la médecine et la recherche de demain, nous savons que nous devons mutualiser les connaissances et faire dialoguer toutes les disciplines. Je relève que l'institut du cerveau et de la moelle épinière accueillera une quarantaine d'équipes et que toutes les nationalités y seront représentées.
Dans le même esprit, l'institut du cerveau et de la moelle épinière collaborera étroitement avec la Fondation de coopération scientifique du plan Alzheimer voulu par le président de la République.
Pour cela, l'Institut mettra à sa disposition des plateformes technologiques : plateforme d'imagerie - les IRM recherche - et le centre de ressources biologiques - la banque de tissus cérébraux, riche de ses milliers de prélèvements biopsiques ou autopsiques.
Vous le savez, c'est en développant les partenariats féconds entre secteur public et secteur privé que nous construirons l'avenir. C'est tout l'intérêt de cette fondation reconnue d'intérêt public, dont la structure juridique lui permet de recueillir aussi des fonds privés.
Mise à disposition d'un incubateur et d'un hôtel d'entreprises, cofinancement de nombreux projets scientifiques et valorisation partagée : autant d'éléments qui permettront à cet institut du cerveau et de la moelle épinière de conjuguer harmonieusement la recherche publique et l'esprit d'entreprise.
Enfin, et j'y suis particulièrement sensible, l'institut du cerveau et de la moelle épinière souhaite devenir un véritable « foyer intellectuel, scientifique et culturel », ouvert sur la société civile, les sciences humaines, et - pourquoi pas ? - la culture et les arts.
Informer les chercheurs de l'institut, instruire ses interlocuteurs, rendre la science plus accessible, replacer la recherche dans son contexte social : tels sont les objectifs exigeants qui président à ce beau projet collectif.
Reprenons les mots clés du projet de l'institut du cerveau et de la moelle épinière : concentration de talents, plateforme technologique, compétition internationale, centre d'excellence, innovation, multidisciplinarité, décloisonnement, sélection, évaluation, partenariat public-privé, valorisation.
En cela, cet institut est un exemple emblématique de ce que doit être la recherche française pour le président de la république.
C'est, vous le savez, un sujet qui lui tient particulièrement à coeur, car il a fait de la recherche l'une de ses toutes premières priorités, notamment dans le domaine biomédical. L'institut du cerveau et de la moelle épinière est un remarquable exemple de ces champions nationaux de taille mondiale dont il a souhaité l'émergence et dont nous saluons aujourd'hui la concrétisation.
En effet, la réussite de cet ambitieux programme ne me paraît guère faire de doute.
Grâce à son implantation, tout d'abord : situé au coeur de la Pitié-Salpêtrière, dans ce berceau historique qui a vu naître la neurologie, au XIXe siècle, et qui désormais traite chaque année 100 000 patients atteints de maladies du système nerveux.
Mais grâce, aussi, à l'interface de l'Institut à l'Université Pierre et Marie Curie, l'un des fleurons de l'Université française, régulièrement en tête des grands classements internationaux.
Et enfin, je l'ai déjà dit, parce que l'institut du cerveau et de la moelle épinière va rassembler des équipes, des personnels, des unités de recherche existantes - issues de l'INSERM essentiellement -, pour certaines déjà implantées sur le site, à l'expertise reconnue, et dont la proximité et les interactions vont stimuler la production scientifique.
Lorsque la structure fonctionnera à plein régime, l'institut du cerveau et de la moelle épinière sera un exemple parfait de recherche translationnelle.
En effet, dans un même lieu, seront alors réunis des chercheurs « fondamentaux », ces découvreurs de nouveaux concepts et de nouveaux traitements, et des cliniciens qui appliqueront pour la première fois les résultats de ces recherches à des malades.
A côté du plateau technique dédié à l'expérimentation animale, à proximité des laboratoires, du centre de ressources biologiques, se tiendra le centre d'investigation clinique, où des malades viendront pour y être traités ou explorés, selon bien entendu des protocoles expérimentaux.
L'idée force qui préside à ce concept de recherche translationnelle, que défend et promeut aussi, je le sais, le directeur général de l'INSERM, le Professeur André Syrota, est la suivante : la recherche est un continuum, de la paillasse du chercheur au lit du malade.
Autrement dit, il n'y a pas de rupture dans cet ensemble. C'est en partie cette idée qui a présidé à la création de l'Alliance pour les sciences de la vie et de la santé, qui regroupe sous la même ombrelle tous les grands organismes de recherche français et les CHU, lieux d'application à l'homme malade des nouvelles thérapeutiques ou des nouvelles techniques diagnostiques.
J'ai eu l'occasion de le rappeler récemment, lors de la remise des prix de la Fondation pour la recherche médicale : la Ministre de la santé que je suis a à coeur de soutenir et de financer le segment « appliqué », d'aval, de cette recherche translationnelle, qui constitue une fraction importante de la recherche clinique.
C'est l'objet même du programme hospitalier de recherche clinique, et cela depuis plus de quinze ans.
Les missions d'enseignement, recherche, référence, innovation (MERRI) financent aussi des structures hospitalières d'appui à la recherche clinique (direction de la recherche clinique, centre d'investigation clinique, centre de recherche clinique), qui en assurent le déroulement, le suivi, le contrôle, la gestion réglementaire et financière.
Ainsi, la Pitié-Salpêtrière bénéficie à ce titre d'une unité de recherche clinique et de trois centres d'investigation clinique.
Mais permettez-moi d'aller plus loin.
En tant que Ministre de la santé, je m'interroge sans relâche sur le transfert des résultats de la recherche acquis au laboratoire vers le lit du malade. Nos concitoyens ne doivent-ils pas bénéficier le plus vite possible, sans hiatus, de ces progrès dans la prise en charge que leur promet la recherche fondamentale ?
Or, aujourd'hui, il subsiste encore trop souvent un hiatus, précisément, entre les résultats d'une recherche, même clinique, et son application effective au malade.
Les raisons en sont connues : des populations étudiées trop restreintes ou trop homogènes, dont les résultats ne pourront être extrapolés à des ensembles plus larges ; l'absence de recherche spécifiquement orientée vers le système de délivrance des soins ; des comparaisons parfois trop éloignées de la « vraie vie » ; ou l'absence d'exploitation des résultats de la recherche pour les transformer en recommandations, en toute fin de parcours.
C'est pour ces raisons d'ailleurs que j'ai décidé d'orienter encore plus résolument les recherches financées par le Ministère de la Santé vers la comparaison des stratégies diagnostiques et thérapeutiques, au plus près des patients, dans des conditions de pratique courante, au moindre coût, ce que les Américains appellent la « comparative effectiveness research ».
Les résultats de ces recherches permettront aux soignants, aux patients et aux responsables politiques de prendre les meilleures décisions pour améliorer l'état de santé de nos concitoyens.
Vous le voyez, c'est une vision renouvelée de la médecine et de la recherche que propose l'institut du cerveau et de la moelle épinière, qui dispose de précieux atouts pour construire l'avenir.
A l'ensemble de ses équipes, je souhaite de belles réussites !
Je vous remercie.Source http://www.sante-sports.gouv.fr, le 27 septembre 2010
Monsieur le maire de Paris, cher Bertrand Delanoë,
Monsieur le président du Conseil régional d'Île-de-France, cher Jean-Paul Huchon,
Monsieur le président de l'institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), cher Professeur Gérard Saillant,
Madame la directrice générale de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, chère Mireille Faugère,
Monsieur le président du Conseil de surveillance, cher Raoul Briet,
Monsieur le directeur général du groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, cher Jacques Léglise,
Monsieur le directeur scientifique de l'institut du cerveau et de la moelle épinière, cher Professeur Yves Agid,
Mesdames, messieurs,
C'est avec un grand plaisir que j'inaugure ce matin avec vous cet institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), fruit d'un projet partagé.
Le président de la République, qui ne peut être là ce matin, m'a chargée de vous dire combien il tenait à saluer cette superbe réalisation qui répond parfaitement à l'ambition qu'il porte pour la recherche française.
Avant toute chose, je veux saluer tous les acteurs qui se sont engagés dans cette magnifique aventure, dont nous célébrons aujourd'hui l'aboutissement : l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, la région Île-de-France, la Ville de Paris, ainsi que l'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et l'Université Pierre et Marie Curie (UPCM), sans oublier nombre de prestigieux membres fondateurs.
En rassemblant vos énergies, vous avez permis la création d'une structure inédite, porteuse d'une remarquable ambition : celle qui fédère un centre de recherche et de soins intégrés.
De taille internationale avec ses 600 chercheurs, ce pôle est l'un des premiers, sinon le premier au monde. Il traitera de toutes les maladies du système nerveux : les accidents vasculaires cérébraux, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la dépression, l'épilepsie, les traumatismes de la moelle et du cerveau.
L'enjeu est clair : cet institut est le lieu d'un travail en commun, qui associe étroitement chercheurs et cliniciens.
Pour ce faire, ces derniers disposeront d'outils performants : plusieurs plateformes, d'imagerie - pas moins de 4 IRMde recherche -, d'exploration moléculaire et cellulaire, d'exploration fonctionnelle, un centre d'investigation clinique, un centre de ressources biologiques.
Pour bâtir la médecine et la recherche de demain, nous savons que nous devons mutualiser les connaissances et faire dialoguer toutes les disciplines. Je relève que l'institut du cerveau et de la moelle épinière accueillera une quarantaine d'équipes et que toutes les nationalités y seront représentées.
Dans le même esprit, l'institut du cerveau et de la moelle épinière collaborera étroitement avec la Fondation de coopération scientifique du plan Alzheimer voulu par le président de la République.
Pour cela, l'Institut mettra à sa disposition des plateformes technologiques : plateforme d'imagerie - les IRM recherche - et le centre de ressources biologiques - la banque de tissus cérébraux, riche de ses milliers de prélèvements biopsiques ou autopsiques.
Vous le savez, c'est en développant les partenariats féconds entre secteur public et secteur privé que nous construirons l'avenir. C'est tout l'intérêt de cette fondation reconnue d'intérêt public, dont la structure juridique lui permet de recueillir aussi des fonds privés.
Mise à disposition d'un incubateur et d'un hôtel d'entreprises, cofinancement de nombreux projets scientifiques et valorisation partagée : autant d'éléments qui permettront à cet institut du cerveau et de la moelle épinière de conjuguer harmonieusement la recherche publique et l'esprit d'entreprise.
Enfin, et j'y suis particulièrement sensible, l'institut du cerveau et de la moelle épinière souhaite devenir un véritable « foyer intellectuel, scientifique et culturel », ouvert sur la société civile, les sciences humaines, et - pourquoi pas ? - la culture et les arts.
Informer les chercheurs de l'institut, instruire ses interlocuteurs, rendre la science plus accessible, replacer la recherche dans son contexte social : tels sont les objectifs exigeants qui président à ce beau projet collectif.
Reprenons les mots clés du projet de l'institut du cerveau et de la moelle épinière : concentration de talents, plateforme technologique, compétition internationale, centre d'excellence, innovation, multidisciplinarité, décloisonnement, sélection, évaluation, partenariat public-privé, valorisation.
En cela, cet institut est un exemple emblématique de ce que doit être la recherche française pour le président de la république.
C'est, vous le savez, un sujet qui lui tient particulièrement à coeur, car il a fait de la recherche l'une de ses toutes premières priorités, notamment dans le domaine biomédical. L'institut du cerveau et de la moelle épinière est un remarquable exemple de ces champions nationaux de taille mondiale dont il a souhaité l'émergence et dont nous saluons aujourd'hui la concrétisation.
En effet, la réussite de cet ambitieux programme ne me paraît guère faire de doute.
Grâce à son implantation, tout d'abord : situé au coeur de la Pitié-Salpêtrière, dans ce berceau historique qui a vu naître la neurologie, au XIXe siècle, et qui désormais traite chaque année 100 000 patients atteints de maladies du système nerveux.
Mais grâce, aussi, à l'interface de l'Institut à l'Université Pierre et Marie Curie, l'un des fleurons de l'Université française, régulièrement en tête des grands classements internationaux.
Et enfin, je l'ai déjà dit, parce que l'institut du cerveau et de la moelle épinière va rassembler des équipes, des personnels, des unités de recherche existantes - issues de l'INSERM essentiellement -, pour certaines déjà implantées sur le site, à l'expertise reconnue, et dont la proximité et les interactions vont stimuler la production scientifique.
Lorsque la structure fonctionnera à plein régime, l'institut du cerveau et de la moelle épinière sera un exemple parfait de recherche translationnelle.
En effet, dans un même lieu, seront alors réunis des chercheurs « fondamentaux », ces découvreurs de nouveaux concepts et de nouveaux traitements, et des cliniciens qui appliqueront pour la première fois les résultats de ces recherches à des malades.
A côté du plateau technique dédié à l'expérimentation animale, à proximité des laboratoires, du centre de ressources biologiques, se tiendra le centre d'investigation clinique, où des malades viendront pour y être traités ou explorés, selon bien entendu des protocoles expérimentaux.
L'idée force qui préside à ce concept de recherche translationnelle, que défend et promeut aussi, je le sais, le directeur général de l'INSERM, le Professeur André Syrota, est la suivante : la recherche est un continuum, de la paillasse du chercheur au lit du malade.
Autrement dit, il n'y a pas de rupture dans cet ensemble. C'est en partie cette idée qui a présidé à la création de l'Alliance pour les sciences de la vie et de la santé, qui regroupe sous la même ombrelle tous les grands organismes de recherche français et les CHU, lieux d'application à l'homme malade des nouvelles thérapeutiques ou des nouvelles techniques diagnostiques.
J'ai eu l'occasion de le rappeler récemment, lors de la remise des prix de la Fondation pour la recherche médicale : la Ministre de la santé que je suis a à coeur de soutenir et de financer le segment « appliqué », d'aval, de cette recherche translationnelle, qui constitue une fraction importante de la recherche clinique.
C'est l'objet même du programme hospitalier de recherche clinique, et cela depuis plus de quinze ans.
Les missions d'enseignement, recherche, référence, innovation (MERRI) financent aussi des structures hospitalières d'appui à la recherche clinique (direction de la recherche clinique, centre d'investigation clinique, centre de recherche clinique), qui en assurent le déroulement, le suivi, le contrôle, la gestion réglementaire et financière.
Ainsi, la Pitié-Salpêtrière bénéficie à ce titre d'une unité de recherche clinique et de trois centres d'investigation clinique.
Mais permettez-moi d'aller plus loin.
En tant que Ministre de la santé, je m'interroge sans relâche sur le transfert des résultats de la recherche acquis au laboratoire vers le lit du malade. Nos concitoyens ne doivent-ils pas bénéficier le plus vite possible, sans hiatus, de ces progrès dans la prise en charge que leur promet la recherche fondamentale ?
Or, aujourd'hui, il subsiste encore trop souvent un hiatus, précisément, entre les résultats d'une recherche, même clinique, et son application effective au malade.
Les raisons en sont connues : des populations étudiées trop restreintes ou trop homogènes, dont les résultats ne pourront être extrapolés à des ensembles plus larges ; l'absence de recherche spécifiquement orientée vers le système de délivrance des soins ; des comparaisons parfois trop éloignées de la « vraie vie » ; ou l'absence d'exploitation des résultats de la recherche pour les transformer en recommandations, en toute fin de parcours.
C'est pour ces raisons d'ailleurs que j'ai décidé d'orienter encore plus résolument les recherches financées par le Ministère de la Santé vers la comparaison des stratégies diagnostiques et thérapeutiques, au plus près des patients, dans des conditions de pratique courante, au moindre coût, ce que les Américains appellent la « comparative effectiveness research ».
Les résultats de ces recherches permettront aux soignants, aux patients et aux responsables politiques de prendre les meilleures décisions pour améliorer l'état de santé de nos concitoyens.
Vous le voyez, c'est une vision renouvelée de la médecine et de la recherche que propose l'institut du cerveau et de la moelle épinière, qui dispose de précieux atouts pour construire l'avenir.
A l'ensemble de ses équipes, je souhaite de belles réussites !
Je vous remercie.Source http://www.sante-sports.gouv.fr, le 27 septembre 2010