Texte intégral
Je salue la décision du Parlement européen d'attribuer cette année le Prix Sakharov pour la liberté de pensée à Guillermo Fariñas.
Il s'agit d'un hommage mérité à l'action et au courage personnel de Guillermo Fariñas qui n'a pas hésité à mettre sa vie en danger, en entreprenant des grèves de la faim à plusieurs reprises pour obtenir la libération de dissidents malades. Sa dernière grève de la faim, d'une durée de 135 jours et à l'occasion de laquelle la France avait exprimé sa préoccupation, s'est achevée le 8 juillet 2010.
Depuis lors, les autorités cubaines se sont engagées à libérer tous les dissidents du «groupe des 75», dans le cadre de l'accord passé avec l'Eglise. Ce processus, enclenché notamment grâce à la persévérance de la diplomatie espagnole et en particulier de mon ami Miguel Angel Moratinos, a permis à 39 dissidents de rejoindre l'Espagne en compagnie de nombreux membres de leurs familles. Il se poursuit et a été récemment élargi à d'autres prisonniers politiques. Il s'agit d'une évolution significative dont la France suit attentivement le déroulement.
En saluant Guillermo Fariñas, j'exprime le souhait que les autorités cubaines poursuivent leurs avancées sur la voie tracée ces derniers mois, pour parvenir à la libération de tous les prisonniers politiques.
Je forme le voeu que ce prix Sakharov contribue à mettre en valeur et à mieux protéger les défenseurs des droits de l'Homme, à Cuba comme partout dans le monde. Plus que jamais, la France se tient à leurs côtés dans l'accomplissement de leur indispensable mission.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2010
Il s'agit d'un hommage mérité à l'action et au courage personnel de Guillermo Fariñas qui n'a pas hésité à mettre sa vie en danger, en entreprenant des grèves de la faim à plusieurs reprises pour obtenir la libération de dissidents malades. Sa dernière grève de la faim, d'une durée de 135 jours et à l'occasion de laquelle la France avait exprimé sa préoccupation, s'est achevée le 8 juillet 2010.
Depuis lors, les autorités cubaines se sont engagées à libérer tous les dissidents du «groupe des 75», dans le cadre de l'accord passé avec l'Eglise. Ce processus, enclenché notamment grâce à la persévérance de la diplomatie espagnole et en particulier de mon ami Miguel Angel Moratinos, a permis à 39 dissidents de rejoindre l'Espagne en compagnie de nombreux membres de leurs familles. Il se poursuit et a été récemment élargi à d'autres prisonniers politiques. Il s'agit d'une évolution significative dont la France suit attentivement le déroulement.
En saluant Guillermo Fariñas, j'exprime le souhait que les autorités cubaines poursuivent leurs avancées sur la voie tracée ces derniers mois, pour parvenir à la libération de tous les prisonniers politiques.
Je forme le voeu que ce prix Sakharov contribue à mettre en valeur et à mieux protéger les défenseurs des droits de l'Homme, à Cuba comme partout dans le monde. Plus que jamais, la France se tient à leurs côtés dans l'accomplissement de leur indispensable mission.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2010