Texte intégral
La ministre des solidarités et de la cohésion sociale a présenté un bilan de la grande cause nationale 2010, consacrée cette année à la lutte contre les violences faites aux femmes.
140 femmes sont décédées sous les coups de leur compagnon en 2009 (contre 157 en 2008).
Depuis 2007, le Gouvernement s'est fortement mobilisé pour combattre ce phénomène. Le plan de lutte 2008-2010 a notamment permis de mettre en place dans 36 départements un « référent violence » et d'expérimenter la mise en place de familles d'accueil pour des femmes victimes de violences.
En 2010, le Gouvernement a agi dans trois directions :
1. la sensibilisation du grand public, en faisant mieux connaître le numéro d'écoute national, unique et anonyme « violences conjugales info » (39-19), qui traite 80 000 appels par an. En 2010, son champ d'action a été étendu à toutes les formes de violences envers les femmes : mutilations sexuelles, mariages forcés, viols et agressions sexuelles... Par ailleurs, le site « www.stop-violences-femmes.gouv.fr » a été intégralement refondu pour permettre aux victimes d'identifier rapidement les structures de prise en charge les plus proches de leur domicile ;
2. une meilleure protection des enfants, grâce aux mesures, prévues par la loi du 9 juillet 2010, qui permettent d'agir sur l'exercice de l'autorité parentale, la jouissance du domicile conjugal et la contribution aux charges du ménage ; une campagne de sensibilisation spécifique a aussi été lancée ;
3. un renforcement important de la protection des victimes : la loi du 9 juillet 2010 a prévu la possibilité de recourir à un dispositif de surveillance électronique pour s'assurer de l'effectivité de l'éloignement de l'auteur de violences au sein du couple ; elle a institué le délit de violences psychologiques et l'ordonnance de protection des victimes qui permet l'éviction du compagnon violent du domicile familial.Le Gouvernement proposera, d'ici la fin de cette année, un troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes (2011-2013).
140 femmes sont décédées sous les coups de leur compagnon en 2009 (contre 157 en 2008).
Depuis 2007, le Gouvernement s'est fortement mobilisé pour combattre ce phénomène. Le plan de lutte 2008-2010 a notamment permis de mettre en place dans 36 départements un « référent violence » et d'expérimenter la mise en place de familles d'accueil pour des femmes victimes de violences.
En 2010, le Gouvernement a agi dans trois directions :
1. la sensibilisation du grand public, en faisant mieux connaître le numéro d'écoute national, unique et anonyme « violences conjugales info » (39-19), qui traite 80 000 appels par an. En 2010, son champ d'action a été étendu à toutes les formes de violences envers les femmes : mutilations sexuelles, mariages forcés, viols et agressions sexuelles... Par ailleurs, le site « www.stop-violences-femmes.gouv.fr » a été intégralement refondu pour permettre aux victimes d'identifier rapidement les structures de prise en charge les plus proches de leur domicile ;
2. une meilleure protection des enfants, grâce aux mesures, prévues par la loi du 9 juillet 2010, qui permettent d'agir sur l'exercice de l'autorité parentale, la jouissance du domicile conjugal et la contribution aux charges du ménage ; une campagne de sensibilisation spécifique a aussi été lancée ;
3. un renforcement important de la protection des victimes : la loi du 9 juillet 2010 a prévu la possibilité de recourir à un dispositif de surveillance électronique pour s'assurer de l'effectivité de l'éloignement de l'auteur de violences au sein du couple ; elle a institué le délit de violences psychologiques et l'ordonnance de protection des victimes qui permet l'éviction du compagnon violent du domicile familial.Le Gouvernement proposera, d'ici la fin de cette année, un troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes (2011-2013).