Déclaration de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères et européennes, en réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur la position de la France face à la répression en Tunisie avant le départ de M. Ben Ali, Paris le 25 janvier 2011.

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Circonstance : Réponse de Michèle Alliot-Marie à une question d'actualité à l'Assemblée nationale à Paris le 25 janvier 2011

Texte intégral

Monsieur le Député, je ne peux pas vous laisser dire que le gouvernement a attendu le départ de M. Ben Ali pour s'élever contre les méthodes répressives employées.
Dès le 13 janvier - vous n'avez qu'à lire les dépêches AFP ou écouter les radios -, soit bien avant le départ de M. Ben Ali, le Premier ministre et moi-même nous sommes élevés contre les mesures répressives qui étaient employées par le régime contre les manifestants. Nous nous sommes élevés contre l'usage disproportionné de la force.
Vous le trouverez dans les déclarations du Premier ministre comme dans les miennes, que vous avez trop voulu ignorer au cours de ces derniers temps.
Quant à la coopération policière, je vous répète qu'elle s'est déroulée dans le cadre d'Interpol.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2011