Texte intégral
Monsieur le Député,
C'est une décision très importante qui a été annoncée ce matin par le Premier ministre au conseil des ministres à la demande du président de la République : celle qui consiste à proposer à la représentation nationale de se retrouver le moment venu au Congrès pour revisiter notre loi fondamentale et inscrire enfin dans notre loi suprême la règle d'or qui fixe définitivement le projet politique de la France du retour à l'équilibre budgétaire. Nos amis et voisins allemands l'ont fait ; nous allons dans cette direction.
Cet élément est conforme à la trajectoire, aux objectifs intangibles en matière de réduction des finances publiques que nous nous sommes fixés.
Nous avons fait voter une loi de programmation des finances publiques dont je rappelle que l'objectif est de revenir, en 2013, au même niveau de déficit que nous avions avant la crise et de le limiter, en 2014, à 2 % du PIB.
Le Premier ministre avait d'ailleurs fixé, avant l'été, un cadre exigeant pour l'ensemble des membres de son gouvernement afin d'imposer le monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale sur toutes les dispositions de nature fiscale.
Enfin, nous avons pris un troisième engagement, celui d'avoir un rendez-vous régulier devant la représentation nationale sur les engagements que la France prend vis-à-vis de ses partenaires européens pour ce rendez-vous autour du «semestre européen».
Vous le voyez, notre objectif est politique ; il est puissant, il est coordonné, il est intangible : nous réduirons nos déficits et nous nous en donnerons tous les moyens.
A cet égard, je me tourne, sans oeillades particulières mais avec la main tendue, vers la gauche pour lui dire que ce que le gouvernement propose n'est pas un marché de dupes ; c'est une affaire importante qui peut nous permettre de transcender les clivages particuliers, même à quelques encablures de la présidentielle, car c'est tout simplement l'intérêt de la France qui est en jeu.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 février 2011
C'est une décision très importante qui a été annoncée ce matin par le Premier ministre au conseil des ministres à la demande du président de la République : celle qui consiste à proposer à la représentation nationale de se retrouver le moment venu au Congrès pour revisiter notre loi fondamentale et inscrire enfin dans notre loi suprême la règle d'or qui fixe définitivement le projet politique de la France du retour à l'équilibre budgétaire. Nos amis et voisins allemands l'ont fait ; nous allons dans cette direction.
Cet élément est conforme à la trajectoire, aux objectifs intangibles en matière de réduction des finances publiques que nous nous sommes fixés.
Nous avons fait voter une loi de programmation des finances publiques dont je rappelle que l'objectif est de revenir, en 2013, au même niveau de déficit que nous avions avant la crise et de le limiter, en 2014, à 2 % du PIB.
Le Premier ministre avait d'ailleurs fixé, avant l'été, un cadre exigeant pour l'ensemble des membres de son gouvernement afin d'imposer le monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale sur toutes les dispositions de nature fiscale.
Enfin, nous avons pris un troisième engagement, celui d'avoir un rendez-vous régulier devant la représentation nationale sur les engagements que la France prend vis-à-vis de ses partenaires européens pour ce rendez-vous autour du «semestre européen».
Vous le voyez, notre objectif est politique ; il est puissant, il est coordonné, il est intangible : nous réduirons nos déficits et nous nous en donnerons tous les moyens.
A cet égard, je me tourne, sans oeillades particulières mais avec la main tendue, vers la gauche pour lui dire que ce que le gouvernement propose n'est pas un marché de dupes ; c'est une affaire importante qui peut nous permettre de transcender les clivages particuliers, même à quelques encablures de la présidentielle, car c'est tout simplement l'intérêt de la France qui est en jeu.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 février 2011