Communiqué de la Présidence de la République, en date du 14 février 2011, sur l'avenir institutionnel de la Guadeloupe.

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Auteur(s) moral(aux) : Présidence de la République

Circonstance : Réunion avec les élus de Guadeloupe sur l'avenir institutionnel de l'île, à Paris le 14 février 2011

Texte intégral

Le Président de la République a reçu les élus de Guadeloupe ce lundi 14 février 2011 à 11h00, afin d'évoquer avec eux les demandes d'adaptations institutionnelles qu'ils ont exprimées lors de leur Congrès du 28 décembre 2010.
Au cours de cet échange, le chef de l'État a rappelé qu'en matière d'organisation des pouvoirs locaux Outre-mer, la Constitution permettait un certain nombre de souplesses, et imposait aussi quelques contraintes.
Ainsi, la Constitution ne nous autoriserait pas, comme l'a demandé le Congrès des élus, à adopter pour la seule Guadeloupe un mode de scrutin distinct de celui du reste de la France.
Par ailleurs, le Président de la République a demandé aux ministres de s'assurer que le nombre de conseillers territoriaux actuellement retenu reflétait bien la réalité démographique de la Guadeloupe. Il a en revanche fermement exclu la possibilité d'une hausse significative du nombre des élus locaux.
Le chef de l'État a enfin pris acte de la volonté des élus de Guadeloupe de poursuivre leurs réflexions sur l'organisation des institutions locales de leur territoire.
Il a rappelé sa volonté forte qu'en matière institutionnelle, rien ne puisse se faire sans que les électeurs de la Guadeloupe aient été consultés et aient donné leur consentement.