Texte intégral
Monsieur le Président de l'Agence du Service civique, Cher Martin HIRSCH,
Monsieur le directeur de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, cher Olivier TOCHE,
Mesdames les secrétaires générales de l'OFAJ, chère Eva Sabine Kuntz
Mesdames et messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les directeurs,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec un réel plaisir que je clôture ce soir vos débats à l'occasion de la semaine de lancement de l'Année européenne du Volontariat et du Bénévolat.
Cette conférence est la première étape de toute une série d'événements qu'ont conçus pour célébrer cette année européenne trois grands acteurs du volontariat :
L'agence du Service Civique,
L'Institut National de la Jeunesse et son agence, l'AFPEJA
Ainsi que l'office Franco-allemand pour la jeunesse.
Je tenais à saluer cette très belle initiative qui augure de la richesse des débats qui rythmeront cette année européenne.
Mesdames et Messieurs, j'en suis convaincue, cette année européenne est pour nous tous une formidable opportunité pour faire résonner et de valoriser partout en France et en Europe l'engagement des millions de bénévoles et de volontaires.
Je vois également dans cette année une formidable opportunité pour entretenir la flamme de l'engagement, de susciter l'envie de s'engager chez ceux qui ne le font pas encore et surtout, de transmettre cette fibre aux jeunes générations.
Et pour cela, le volontariat est un magnifique outil, un fantastique levier.
Cet après-midi, avec nos voisins allemands, italiens, belges et hongrois - dont je tiens chaleureusement à saluer la présence ici avec nous - vous avez pu faire un tour d'horizon des volontariats, en dresser le panorama en partageant vos témoignages, en comparant vos expériences.
Si chaque histoire nationale est singulière et que les approches en matière de volontariat sont différentes d'un pays à l'autre, je crois que nous sommes tous d'accords ici pour dire que le volontariat constitue une véritable chance pour la jeunesse européenne.
Une chance pour les jeunes de s'investir pour les autres et d'entrer avec enthousiasme dans la vie sociale, dans la vie publique et l'engagement citoyen.
Une chance aussi pour favoriser leur mobilité européenne à laquelle je crois beaucoup.
Si, hier encore, se confronter à l'international était réservé à quelques uns, la multiplication des programmes de volontariat permet aujourd'hui à des jeunes de plus en plus nombreux d'accéder à ces échanges, de s'ouvrir à d'autres cultures, de s'approprier une langue étrangère.
C'est le cas notamment du Service Volontaire Européen, créé par la Commission Européenne en 1996 et qui complète de manière remarquable l'offre d'engagement international au service des Etats Membres de l'Union Européenne.
A cela s'ajoutent toutes les formes de volontariat civil qui permettent de proposer à notre jeunesse un volontariat solidaire, destiné à donner aux jeunes un rôle actif dans la société au service du lien social.
C'est d'ailleurs tout l'objectif du service civique lancé l'année dernière en France qui est de nature à faire émerger une véritable génération engagée.
Le Service civique, c'est une manière résolument moderne de soutenir la volonté d'engagement de notre jeunesse, d'accompagner des jeunes qui mettent toute leur énergie au service de la Nation, au service des causes qui nous concernent tous.
Le Service civique, c'est ensuite un témoignage fort de la confiance que la France accorde à sa jeunesse. Avec ce dispositif, l'Etat, encourage, accompagne, valorise, une étape décisive dans le parcours citoyen et professionnel de ses jeunes. Il aide les jeunes à acquérir, par eux-mêmes, leur autonomie.
J'en suis convaincue, le Service civique correspond à une véritable aspiration de notre jeunesse comme en témoigne d'ailleurs sa montée en puissance. Depuis septembre dernier, plus de 5 000 jeunes sont entrés en mission.
Pour toutes ces raisons, le Gouvernement français va poursuivre à rythme soutenu le développement du service civique avec un objectif ambitieux de 15 000 jeunes volontaires en mission cette année.
Mesdames et Messieurs, les formes de volontariat, on l'a vu cet après-midi, représentent une chance, un levier, mais elles doivent encore se structurer plus durablement, être mises en synergies, avec le souci d'harmoniser et de valoriser les parcours. Je souhaite que cette année 2011 débouche sur des avancées dans ce domaine, au bénéfice de notre jeunesse européenne. Vous avez faits cet après-midi des premières propositions, vous avez posé des premières pistes qui mériteront pour certaines d'être creusées.
Voilà, Mesdames et Messieurs, Je remercie tout particulièrement la Commission Européenne, et tous les représentants de nos voisins et amis d'Italie, d'Allemagne, de Belgique et de Hongrie qui ont bien voulu accepter de participer à cet évènement et d'engager ce travail commun.
Je tenais également à remercier toutes les associations ici présentes, à qui cette année européenne doit énormément et sans qui ces programmes ne pourraient pas se mettre en place : c'est grâce leur vision généreuse et à leur travail de terrain que les jeunes peuvent trouver les projets qui correspondent à leurs motivations.
Et je ne saurais oublier tous ces jeunes qui ont sont venus témoigner et faire part de leur expérience.
Je remercie enfin sincèrement les trois co-organisateurs, l'Agence du Service civique, l'INJEP et l'OFAJ pour leur implication dans cette année européenne et cette très belle initiative.
Je vous remercie.
Source http://www.jeunesseenaction.fr, le 23 février 2011