Texte intégral
Monsieur le Premier ministre (JP Raffarin),
Mesdames les Ministres,
Vos Altesses Royales,
Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Recteur,
Monsieur le Président d'université,
Monsieur le Président et Monsieur le Secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, (Pierre Joly, Raymond Ardaillou)
Monsieur le Président et Monsieur le Président d?honneur de la Fondation du Rein, (Michel Godin, Richard Berry)
Madame la Secrétaire générale, (Dr Brigitte Lantz)
Mesdames, Messieurs,
Il est important pour moi d'être parmi vous ce soir, en tant que ministre de la Santé, parce que je tiens à saluer l'engagement de la Fondation du rein dans la lutte contre les maladies rénales.
Vous avez su montrer que c'est un véritable enjeu de santé publique, avec tous les membres de votre fondation qui s'engagent bénévolement, avec vos partenaires et tous les généreux donateurs qui répondent présents chaque année à ce gala.
La Fondation du rein est une belle aventure, je ne vais pas revenir sur sa genèse. Je voudrais simplement me réjouir avec vous des résultats obtenus dans tous les domaines de la prise en charge des maladies rénales : la recherche en néphrologie, le dépistage et la prévention - parce que le patient ne sait pas toujours qu'il a une maladie rénale-, l'aide aux malades, l'éducation et l'information du public et le soutien aux chercheurs qui travaillent en néphrologie.
Le chemin parcouru est considérable, mais si nous sommes réunis ce soir, c'est parce que nous devons évidemment aller plus loin et je tiens à vous dire que mon ministère est pleinement engagé à vos côtés.
Vous le savez, en France, près de 3 millions de personnes souffrent d'une maladie rénale et plus de 9000 nouveaux patients doivent être traités chaque année en dialyse, et ce nombre ne fait que progresser.
Voilà pourquoi notre mobilisation doit se poursuivre, aussi bien dans le domaine de l'information que de la prise en charge des patients et de la recherche.
Je me souviens notamment que lors de mon précédent passage au ministère de la Santé, une carte « maladie rénale » a été réalisée pour mieux informer les médecins chargés des structures de dialyse et assurer la liaison entre les médecins et le néphrologue.
Cette carte sera prochainement numérisée. Elle devrait pouvoir être en lien avec le réseau rein et le dossier médical personnalisé, ainsi qu'avec les autres spécialistes concernés par l'insuffisance rénale, les cardiologues et les diabétologues.
Quant à la recherche, je suis sensible au fait que vous valorisiez aussi bien la recherche clinique que la recherche plus fondamentale, avec l'Association Française contre les myopathies, la Fondation de la recherche médicale et les sociétés savantes de néphrologie.
Je voudrais saluer en particulier le succès obtenu dans le cadre de l'appel d'offres « Investissements d'Avenir » par le réseau coordonné par Bénédicte STENGEL (Unité INSERM U1018 de l'Université Paris Sud).
Ce réseau va mettre en oeuvre la plus grande étude de cohorte de patients jamais réalisée sur la maladie rénale chronique en France, en suivant plus de 3000 patients pendant 5 ans : cela permettra de mieux identifier les facteurs de risque de la maladie, de mieux prévoir son évolution, d'évaluer les modes de prise en charge en France et de positionner la France au plus haut niveau de la recherche internationale.
Je voudrais revenir enfin sur la greffe rénale et l'insuffisance de dons d'organes : 3500 patients sont greffés chaque année alors que 7000 patients sont en attente de greffe. Nous ne pouvons pas accepter cette situation.
Voilà pourquoi j'ai souhaité que sous l'égide du ministère, de nouvelles campagnes d'information soient lancées à destination du grand public. Un rapport sur ces campagnes d'information, sur le travail effectué avec les associations et sur l'évolution des différents types de greffes réalisés me sera remis avant juin 2011.
Je sais d'ailleurs que vous organisez des campagnes de sensibilisation au don d'organes, en lien avec l'Association « Don de soi-Don de vie » que préside Marie BERRY, soeur de Richard BERRY, votre président d'honneur.
Par ailleurs, comme vous le savez, j'ai soutenu, en première lecture du projet de loi bioéthique à l'Assemblée Nationale, la proposition visant à autoriser les dons croisés d?organes afin d'augmenter le nombre de greffes. Je pense aussi que nous ne devons pas avoir peur d'aborder, dans nos conversations avec nos familles, nos amis, cette solution du don d'organe, parce que cela peut conduire à une véritable renaissance pour le patient dans sa vie personnelle, familiale, amicale et sociale.
Mesdames, messieurs, chers amis,
La Journée Mondiale du Rein qui s'ouvre demain, qui est spécialement dédiée aux liens entre l'insuffisance rénale et les pathologies cardiovasculaires, sera l'occasion de faire un bilan de toutes vos actions en France et dans le monde sous la présidence du Professeur Raymond ARDAILLOU, néphrologue, qui vient d?être élu Secrétaire perpétuel de l'Académie Nationale de Médecine, et je lui adresse mes plus vives félicitations.
C'est grâce à vous que nous pouvons informer le public sur les maladies rénales et donner aux patients des soins de meilleure qualité et une prise en charge à la fois plus humaine et plus efficace. Je compte sur vous et vous pouvez compter sur le soutien de mon ministère. Je vous remercie.Source http://www.sante.gouv.fr, le 15 mars 2011
Mesdames les Ministres,
Vos Altesses Royales,
Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Recteur,
Monsieur le Président d'université,
Monsieur le Président et Monsieur le Secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, (Pierre Joly, Raymond Ardaillou)
Monsieur le Président et Monsieur le Président d?honneur de la Fondation du Rein, (Michel Godin, Richard Berry)
Madame la Secrétaire générale, (Dr Brigitte Lantz)
Mesdames, Messieurs,
Il est important pour moi d'être parmi vous ce soir, en tant que ministre de la Santé, parce que je tiens à saluer l'engagement de la Fondation du rein dans la lutte contre les maladies rénales.
Vous avez su montrer que c'est un véritable enjeu de santé publique, avec tous les membres de votre fondation qui s'engagent bénévolement, avec vos partenaires et tous les généreux donateurs qui répondent présents chaque année à ce gala.
La Fondation du rein est une belle aventure, je ne vais pas revenir sur sa genèse. Je voudrais simplement me réjouir avec vous des résultats obtenus dans tous les domaines de la prise en charge des maladies rénales : la recherche en néphrologie, le dépistage et la prévention - parce que le patient ne sait pas toujours qu'il a une maladie rénale-, l'aide aux malades, l'éducation et l'information du public et le soutien aux chercheurs qui travaillent en néphrologie.
Le chemin parcouru est considérable, mais si nous sommes réunis ce soir, c'est parce que nous devons évidemment aller plus loin et je tiens à vous dire que mon ministère est pleinement engagé à vos côtés.
Vous le savez, en France, près de 3 millions de personnes souffrent d'une maladie rénale et plus de 9000 nouveaux patients doivent être traités chaque année en dialyse, et ce nombre ne fait que progresser.
Voilà pourquoi notre mobilisation doit se poursuivre, aussi bien dans le domaine de l'information que de la prise en charge des patients et de la recherche.
Je me souviens notamment que lors de mon précédent passage au ministère de la Santé, une carte « maladie rénale » a été réalisée pour mieux informer les médecins chargés des structures de dialyse et assurer la liaison entre les médecins et le néphrologue.
Cette carte sera prochainement numérisée. Elle devrait pouvoir être en lien avec le réseau rein et le dossier médical personnalisé, ainsi qu'avec les autres spécialistes concernés par l'insuffisance rénale, les cardiologues et les diabétologues.
Quant à la recherche, je suis sensible au fait que vous valorisiez aussi bien la recherche clinique que la recherche plus fondamentale, avec l'Association Française contre les myopathies, la Fondation de la recherche médicale et les sociétés savantes de néphrologie.
Je voudrais saluer en particulier le succès obtenu dans le cadre de l'appel d'offres « Investissements d'Avenir » par le réseau coordonné par Bénédicte STENGEL (Unité INSERM U1018 de l'Université Paris Sud).
Ce réseau va mettre en oeuvre la plus grande étude de cohorte de patients jamais réalisée sur la maladie rénale chronique en France, en suivant plus de 3000 patients pendant 5 ans : cela permettra de mieux identifier les facteurs de risque de la maladie, de mieux prévoir son évolution, d'évaluer les modes de prise en charge en France et de positionner la France au plus haut niveau de la recherche internationale.
Je voudrais revenir enfin sur la greffe rénale et l'insuffisance de dons d'organes : 3500 patients sont greffés chaque année alors que 7000 patients sont en attente de greffe. Nous ne pouvons pas accepter cette situation.
Voilà pourquoi j'ai souhaité que sous l'égide du ministère, de nouvelles campagnes d'information soient lancées à destination du grand public. Un rapport sur ces campagnes d'information, sur le travail effectué avec les associations et sur l'évolution des différents types de greffes réalisés me sera remis avant juin 2011.
Je sais d'ailleurs que vous organisez des campagnes de sensibilisation au don d'organes, en lien avec l'Association « Don de soi-Don de vie » que préside Marie BERRY, soeur de Richard BERRY, votre président d'honneur.
Par ailleurs, comme vous le savez, j'ai soutenu, en première lecture du projet de loi bioéthique à l'Assemblée Nationale, la proposition visant à autoriser les dons croisés d?organes afin d'augmenter le nombre de greffes. Je pense aussi que nous ne devons pas avoir peur d'aborder, dans nos conversations avec nos familles, nos amis, cette solution du don d'organe, parce que cela peut conduire à une véritable renaissance pour le patient dans sa vie personnelle, familiale, amicale et sociale.
Mesdames, messieurs, chers amis,
La Journée Mondiale du Rein qui s'ouvre demain, qui est spécialement dédiée aux liens entre l'insuffisance rénale et les pathologies cardiovasculaires, sera l'occasion de faire un bilan de toutes vos actions en France et dans le monde sous la présidence du Professeur Raymond ARDAILLOU, néphrologue, qui vient d?être élu Secrétaire perpétuel de l'Académie Nationale de Médecine, et je lui adresse mes plus vives félicitations.
C'est grâce à vous que nous pouvons informer le public sur les maladies rénales et donner aux patients des soins de meilleure qualité et une prise en charge à la fois plus humaine et plus efficace. Je compte sur vous et vous pouvez compter sur le soutien de mon ministère. Je vous remercie.Source http://www.sante.gouv.fr, le 15 mars 2011