Texte intégral
Monsieur le Député, vous savez que vous pouvez compter sur la détermination totale du gouvernement, et en particulier du ministre de lAgriculture, pour défendre la viticulture française, le vin français et les vignerons. Le vin appartient à notre culture. Le vin appartient à nos territoires. Et le vin, vous lavez rappelé, est une source majeure dexcédent commercial pour la France : six milliards deuros dexcédent commercial pour la seule viticulture française, soit léquivalent de la vente de 130 Airbus à lexportation.
Nous sommes sur la bonne voie. Les prix du vin ont remonté en 2010. Et nous avons repris, lannée dernière, la première place mondiale dans la production de vin. Cest bien la preuve que nous sommes sur la voie du redressement de la viticulture française. Nous devons poursuivre dans la même direction.
Jétais chez vous, dans lHérault, il y a quelques semaines. La réorganisation de linterprofession, cest-à-dire la capacité de lHérault comme de lensemble de la région Languedoc-Roussillon, à passer de quatre interprofessions à une seule dans les mois à venir est un élément clé pour arriver à gagner la bataille de lexportation pour la viticulture française.
Nous avons des marchés, nous avons des produits. La Chine, lAsie nattendent que les produits de la viticulture française. À nous de gagner cette bataille. Je sais que les viticulteurs sont prêts à avancer dans cette direction. Ils auront le soutien du gouvernement français.
Un mot, enfin, sur la question des droits de plantation. Catherine Vautrin la dit de manière très claire dans son rapport, le président de la République la indiqué publiquement, de manière très déterminée : nous sommes totalement opposés à la libéralisation des droits de plantation en France et en Europe. Nous avons besoin dune régulation des marchés de la viticulture, nous avons besoin dune régulation des marchés agricoles. Les produits agricoles ne sont pas des produits comme les autres. Pas de libéralisation ! De la régulation, des règles et de lordre sur les marchés !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 mars 2011
Nous sommes sur la bonne voie. Les prix du vin ont remonté en 2010. Et nous avons repris, lannée dernière, la première place mondiale dans la production de vin. Cest bien la preuve que nous sommes sur la voie du redressement de la viticulture française. Nous devons poursuivre dans la même direction.
Jétais chez vous, dans lHérault, il y a quelques semaines. La réorganisation de linterprofession, cest-à-dire la capacité de lHérault comme de lensemble de la région Languedoc-Roussillon, à passer de quatre interprofessions à une seule dans les mois à venir est un élément clé pour arriver à gagner la bataille de lexportation pour la viticulture française.
Nous avons des marchés, nous avons des produits. La Chine, lAsie nattendent que les produits de la viticulture française. À nous de gagner cette bataille. Je sais que les viticulteurs sont prêts à avancer dans cette direction. Ils auront le soutien du gouvernement français.
Un mot, enfin, sur la question des droits de plantation. Catherine Vautrin la dit de manière très claire dans son rapport, le président de la République la indiqué publiquement, de manière très déterminée : nous sommes totalement opposés à la libéralisation des droits de plantation en France et en Europe. Nous avons besoin dune régulation des marchés de la viticulture, nous avons besoin dune régulation des marchés agricoles. Les produits agricoles ne sont pas des produits comme les autres. Pas de libéralisation ! De la régulation, des règles et de lordre sur les marchés !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 mars 2011