Texte intégral
La ministre de lécologie, du développement durable, des transports et du logement a présenté une communication relative à la sûreté nucléaire.
Le 26 avril 1986, le monde affrontait à Tchernobyl, le pire accident nucléaire jamais survenu. Cette année, le 11 mars, peu de temps avant le 25ème anniversaire de cette catastrophe, un nouvel accident nucléaire majeur est survenu au Japon, à Fukushima. La Conférence des donateurs et le sommet pour la sûreté nucléaire qui viennent de se tenir à Kiev ont donné loccasion à la France de réaffirmer lexigence dune sûreté nucléaire au plus haut niveau.
LUnion européenne a pris lengagement de promouvoir cette exigence au plan international lors du Conseil européen extraordinaire du 4 février dernier. A la suite de l'accident de Fukushima, le Conseil européen des 24 et 25 mars a confirmé cet engagement et a ouvert la voie à la mise en oeuvre de tests de résistance des centrales nucléaires aux risques daccidents graves, selon une méthodologie commune et transparente, qui prendra en compte la conception des installations et les conditions dexploitation avec ses aspects organisationnels.
La mise en sécurité à long terme du site de Tchernobyl vient de connaître une avancée déterminante avec la conférence des donateurs du 19 avril à Kiev, coprésidée par l'Ukraine et la France au titre du G8. La délégation française était conduite par le Premier ministre.
La communauté internationale a accepté de faire des promesses de contribution à hauteur de 550 millions d'euros. La France a pris toute sa part en acceptant un effort supplémentaire de 47 millions d'euros, soit une contribution de plus de 160 millions d'euros depuis le début du projet.
Au sommet de Kiev, la France a oeuvré pour un usage sûr et innovant de lénergie nucléaire. Il a été proposé à nos partenaires, dune part, de mettre en place des dispositifs dintervention mutualisés qui permettraient à la communauté internationale de mobiliser rapidement des experts et des moyens matériels pour porter assistance à un pays confronté à un accident nucléaire et, dautre part, de créer un centre de formation permettant de doter les experts nationaux des meilleures capacités de réaction aux crises nucléaires.Plusieurs rendez-vous internationaux permettront de poursuivre les discussions sur ces propositions : un sommet du G8 à Deauville les 26 et 27 mai prochains, puis une conférence internationale à Paris début juin en amont dune conférence internationale de haut niveau sur la sûreté nucléaire convoquée du 20 au 24 juin 2011 par lAgence Internationale de lEnergie Atomique.
Le 26 avril 1986, le monde affrontait à Tchernobyl, le pire accident nucléaire jamais survenu. Cette année, le 11 mars, peu de temps avant le 25ème anniversaire de cette catastrophe, un nouvel accident nucléaire majeur est survenu au Japon, à Fukushima. La Conférence des donateurs et le sommet pour la sûreté nucléaire qui viennent de se tenir à Kiev ont donné loccasion à la France de réaffirmer lexigence dune sûreté nucléaire au plus haut niveau.
LUnion européenne a pris lengagement de promouvoir cette exigence au plan international lors du Conseil européen extraordinaire du 4 février dernier. A la suite de l'accident de Fukushima, le Conseil européen des 24 et 25 mars a confirmé cet engagement et a ouvert la voie à la mise en oeuvre de tests de résistance des centrales nucléaires aux risques daccidents graves, selon une méthodologie commune et transparente, qui prendra en compte la conception des installations et les conditions dexploitation avec ses aspects organisationnels.
La mise en sécurité à long terme du site de Tchernobyl vient de connaître une avancée déterminante avec la conférence des donateurs du 19 avril à Kiev, coprésidée par l'Ukraine et la France au titre du G8. La délégation française était conduite par le Premier ministre.
La communauté internationale a accepté de faire des promesses de contribution à hauteur de 550 millions d'euros. La France a pris toute sa part en acceptant un effort supplémentaire de 47 millions d'euros, soit une contribution de plus de 160 millions d'euros depuis le début du projet.
Au sommet de Kiev, la France a oeuvré pour un usage sûr et innovant de lénergie nucléaire. Il a été proposé à nos partenaires, dune part, de mettre en place des dispositifs dintervention mutualisés qui permettraient à la communauté internationale de mobiliser rapidement des experts et des moyens matériels pour porter assistance à un pays confronté à un accident nucléaire et, dautre part, de créer un centre de formation permettant de doter les experts nationaux des meilleures capacités de réaction aux crises nucléaires.Plusieurs rendez-vous internationaux permettront de poursuivre les discussions sur ces propositions : un sommet du G8 à Deauville les 26 et 27 mai prochains, puis une conférence internationale à Paris début juin en amont dune conférence internationale de haut niveau sur la sûreté nucléaire convoquée du 20 au 24 juin 2011 par lAgence Internationale de lEnergie Atomique.