Texte intégral
Je suis très heureuse de vous accueillir au ministère de l'outre-mer, avec Françoise Verges, présidente du comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage, ainsi que l'ensemble du CPMHE dont je salue les membres.
Nous vous avons invités pour vous présenter la journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, fixée à la date du 10 mai depuis un décret de 2006, en référence au vote à l'unanimité par le Sénat de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite négrière et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.
Le Sénat devient désormais le lieu de mémoire de cette journée du 10 mai.
Cette journée a pour ambition de rassembler les français autour de la compréhension de leur passé et en l'honneur de tous les combattants pour l'abolition de l'esclavage. J'insiste sur l'importance de cette commémoration qui participe à la cohésion de la nation française autour de sa mémoire partagée.
Elle revêt cette année une double importance :
* Elle s'inscrit dans l'année des outre-mer. A cet égard, cette journée prend une toute autre dimension : cette cérémonie sera présidée, comme en 2008, par le Président de la République, qui dévoilera cette année une stèle rendant hommage à la fois aux abolitionnistes mais aussi aux victimes de l'esclavage qui par leurs luttes, ont participé au fondement de notre République et à l'affirmation de la dignité humaine. Je félicite à ce titre Françoise Verges et le comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage, et Serge Romana, qui ont très largement contribué à cette commémoration qui s'inscrit sur ces différents volets.
* 2011 est par ailleurs l'année du dixième anniversaire de la loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité, qui a permis à la France d'engager un travail de mémoire décisif. Je laisserai le soin à Françoise Verges de vous en dresser un premier bilan.
Le même jour, chaque département commémorera aussi cette journée nationale, au cours de laquelle seront présentés des évènements organisés par des associations, des institutions culturelles ou des actions pédagogiques des écoles. C'est dans ce cadre que je me rendrai à Lyon le 10 mai après-midi pour des manifestations organisées par le préfet du Rhône.
Avant de vous laisser en compagnie de Françoise Vergès, je souhaiterais saluer l'action déterminée du comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage dans son combat inlassable pour faire comprendre et faire partager le combat des esclaves qui ont tant contribué à donner à la France sa dimension des droits de l'homme, afin que leur souvenir trouve toute sa place dans l'histoire de notre pays.
Je vous remercie de votre attention.
Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 5 mai 2011
Nous vous avons invités pour vous présenter la journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, fixée à la date du 10 mai depuis un décret de 2006, en référence au vote à l'unanimité par le Sénat de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite négrière et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.
Le Sénat devient désormais le lieu de mémoire de cette journée du 10 mai.
Cette journée a pour ambition de rassembler les français autour de la compréhension de leur passé et en l'honneur de tous les combattants pour l'abolition de l'esclavage. J'insiste sur l'importance de cette commémoration qui participe à la cohésion de la nation française autour de sa mémoire partagée.
Elle revêt cette année une double importance :
* Elle s'inscrit dans l'année des outre-mer. A cet égard, cette journée prend une toute autre dimension : cette cérémonie sera présidée, comme en 2008, par le Président de la République, qui dévoilera cette année une stèle rendant hommage à la fois aux abolitionnistes mais aussi aux victimes de l'esclavage qui par leurs luttes, ont participé au fondement de notre République et à l'affirmation de la dignité humaine. Je félicite à ce titre Françoise Verges et le comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage, et Serge Romana, qui ont très largement contribué à cette commémoration qui s'inscrit sur ces différents volets.
* 2011 est par ailleurs l'année du dixième anniversaire de la loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité, qui a permis à la France d'engager un travail de mémoire décisif. Je laisserai le soin à Françoise Verges de vous en dresser un premier bilan.
Le même jour, chaque département commémorera aussi cette journée nationale, au cours de laquelle seront présentés des évènements organisés par des associations, des institutions culturelles ou des actions pédagogiques des écoles. C'est dans ce cadre que je me rendrai à Lyon le 10 mai après-midi pour des manifestations organisées par le préfet du Rhône.
Avant de vous laisser en compagnie de Françoise Vergès, je souhaiterais saluer l'action déterminée du comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage dans son combat inlassable pour faire comprendre et faire partager le combat des esclaves qui ont tant contribué à donner à la France sa dimension des droits de l'homme, afin que leur souvenir trouve toute sa place dans l'histoire de notre pays.
Je vous remercie de votre attention.
Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 5 mai 2011