Texte intégral
La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement a fait un point de situation sur la sécheresse en France.
Elle a réuni le 16 mai 2011 la commission de suivi hydrologique du Comité national de l'eau. Cette commission se réunira régulièrement et au plus tard à la mi-juin.
Le niveau opérationnel de gestion de la crise est le département : en préparation de la crise, la quasi-totalité des préfets de département ont pris des arrêtés cadre, qui doivent permettre d'établir une meilleure coordination des restrictions d'usage à l'échelle des bassins versants et de diminuer les délais entre les constats de dépassement des seuils et la prise de mesures de limitation. En application de ces arrêtés cadre et après consultation de leur cellule de crise, 33 préfets ont pris des arrêtés de restriction à la date du 17 mai 2011.
L'ensemble du Gouvernement est mobilisé :
- le ministre chargé de l'agriculture a réuni le 12 mai les organisations professionnelles agricoles : il a confirmé la possibilité pour les éleveurs de disposer de toutes les jachères pour l'alimentation du bétail sans déclaration préalable et demandé aux céréaliers de mettre à disposition la paille nécessaire aux éleveurs. Compte tenu des conséquences sur la trésorerie des éleveurs, le ministre de l'agriculture, soutenu par douze Etats membres, a obtenu le 17 mai l'accord de principe de la Commission européenne pour verser, dès le 16 octobre au lieu de décembre, un acompte sur les aides directes sur la base des informations que les autorités françaises lui transmettront ;
- les ministres chargés de l'écologie et de l'énergie portent une attention particulière aux conséquences de fortes chaleurs sur le fonctionnement des centrales nucléaires et hydroélectriques ;
- le ministre chargé du tourisme examine les impacts touristiques potentiels.
Cette crise conjoncturelle doit être analysée dans le cadre plus global des impacts du changement climatique. Cette question sera au coeur du plan national d'adaptation au changement climatique qui sera présenté cet été.Une gestion parcimonieuse des ressources en eau est indispensable : il faut réduire les consommations d'eau d'ici 2020 par des actions multiples : réduction des fuites dans les réseaux d'eau potable, poursuite des efforts entrepris en faveur de la récupération des eaux de pluie, réutilisation des eaux usées et enfin amélioration de la gestion des prélèvements d'eau pour l'irrigation. L'optimisation des usages de l'eau passe aussi par le développement des retenues d'eau, dès lors qu'elles se font dans des conditions environnementales satisfaisantes.
Elle a réuni le 16 mai 2011 la commission de suivi hydrologique du Comité national de l'eau. Cette commission se réunira régulièrement et au plus tard à la mi-juin.
Le niveau opérationnel de gestion de la crise est le département : en préparation de la crise, la quasi-totalité des préfets de département ont pris des arrêtés cadre, qui doivent permettre d'établir une meilleure coordination des restrictions d'usage à l'échelle des bassins versants et de diminuer les délais entre les constats de dépassement des seuils et la prise de mesures de limitation. En application de ces arrêtés cadre et après consultation de leur cellule de crise, 33 préfets ont pris des arrêtés de restriction à la date du 17 mai 2011.
L'ensemble du Gouvernement est mobilisé :
- le ministre chargé de l'agriculture a réuni le 12 mai les organisations professionnelles agricoles : il a confirmé la possibilité pour les éleveurs de disposer de toutes les jachères pour l'alimentation du bétail sans déclaration préalable et demandé aux céréaliers de mettre à disposition la paille nécessaire aux éleveurs. Compte tenu des conséquences sur la trésorerie des éleveurs, le ministre de l'agriculture, soutenu par douze Etats membres, a obtenu le 17 mai l'accord de principe de la Commission européenne pour verser, dès le 16 octobre au lieu de décembre, un acompte sur les aides directes sur la base des informations que les autorités françaises lui transmettront ;
- les ministres chargés de l'écologie et de l'énergie portent une attention particulière aux conséquences de fortes chaleurs sur le fonctionnement des centrales nucléaires et hydroélectriques ;
- le ministre chargé du tourisme examine les impacts touristiques potentiels.
Cette crise conjoncturelle doit être analysée dans le cadre plus global des impacts du changement climatique. Cette question sera au coeur du plan national d'adaptation au changement climatique qui sera présenté cet été.Une gestion parcimonieuse des ressources en eau est indispensable : il faut réduire les consommations d'eau d'ici 2020 par des actions multiples : réduction des fuites dans les réseaux d'eau potable, poursuite des efforts entrepris en faveur de la récupération des eaux de pluie, réutilisation des eaux usées et enfin amélioration de la gestion des prélèvements d'eau pour l'irrigation. L'optimisation des usages de l'eau passe aussi par le développement des retenues d'eau, dès lors qu'elles se font dans des conditions environnementales satisfaisantes.