Texte intégral
JEAN-MICHEL APHATIE Bonjour Roselyne BACHELOT.
ROSELYNE BACHELOT Bonjour Jean-Michel APHATIE.
JEAN-MICHEL APHATIE Votre collègue des Affaires européennes, Laurent WAUQUIEZ, a vivement critiqué, dimanche, lassistanat en France. Il a évoqué un « cancer de la société », « celui qui travaille na pas de véritable écart avec celui qui bénéficie des minimas sociaux », a-t-il dit. Vous lui avez répondu assez vertement en parlant de « certains discours de beaufitude, de propos de comptoir ». Et lui-même, hier, a regretté linterprétation de ses propos sans quil apparaisse très convaincant dans cette dénégation de ce quil avait lui-même dit. Si on fait le point, ce matin, Roselyne BACHELOT, on en est où ?
ROSELYNE BACHELOT Le Premier ministre a dit ce quil fallait dire hier. Moi, je considère que ce débat a eu au moins un avantage, cest déclairer un certain nombre de Français sur la réalité des chiffres, et de casser un certain nombre dimages convenues, parce queffectivement si un revenu dinactivité vous faisait dépasser le revenu de celui qui travaille, ce serait totalement intolérable.
JEAN-MICHEL APHATIE Et ça nest pas le cas ?
ROSELYNE BACHELOT Et ce nest pas le cas. Jai les chiffres
JEAN-MICHEL APHATIE et pourtant le ministre de la République a dit cest le cas.
ROSELYNE BACHELOT Jai les chiffres, et ça permet déclairer quelque chose qui est partagé par un certain nombre de gens, et jai même entendu des auditeurs sur RTL le dire. Par exemple, pour un couple avec un enfant, lécart de revenus est de 540 tout confondu, les allocations, les aides diverses, 540 en faveur de celui qui travaille. Alors, le Premier ministre a dit aussi quelque chose dimportant, et cest ça, je veux minscrire dans lavenir, cest que ce système nest pas parfait et quil faut laméliorer.
JEAN-MICHEL APHATIE En quoi ?
ROSELYNE BACHELOT Alors, dabord, cest un système horriblement complexe. On la vu dailleurs à travers le débat, on mélangeait tout, par exemple jai appris à certaines personnes que les allocations familiales venaient en déduction du revenu dactivité, du revenu de solidarité.
JEAN-MICHEL APHATIE De solidarité.
ROSELYNE BACHELOT Des gens pensent quon peut cumuler les choses. Non, ce nest pas cumulable. Donc, il faut simplifier ce dispositif. Je pense quen particulier une des pistes qui serait de fusionner la prime pour lemploi et le revenu de solidarité dactivité, qui sert à majorer de ceux qui travaillent avec des très bas salaires, cest compliqué mais cest une piste. Ensuite, il faut vraiment que les bénéficiaires, que les allocataires pour quils reviennent vers lactivité, aient un guichet unique. Il y a sept ou huit interlocuteurs face au bénéficiaire.
JEAN-MICHEL APHATIE Cest POLE EMPLOI qui soccupe deux.
ROSELYNE BACHELOT Alors, face au bénéficiaire du RMI. Il y a POLE EMPLOI, il y a les services de lEtat comme la DIRECTE, il y a des associations, il y a le conseil général, il y a la CAISSE DALLOCATIONS FAMILIALES.
JEAN-MICHEL APHATIE Non mais, pour parler simplement, Roselyne BACHELOT, POLE EMPLOI fait mal son travail ?
ROSELYNE BACHELOT Non mais, il faut savoir quun bénéficiaire du RSA en général cumule un certain nombre de difficultés de formation, mais aussi des difficultés de santé, des difficultés sociales. Et donc, il faut les prendre, jallais dire globalement en compte. Un autre exemple, il y a beaucoup de femmes isolées avec des enfants. Actuellement, on voit bien que pour aller vers lactivité il faut quelles trouvent une solution pour ses enfants. Or, elles ne sont pas prioritaires pour les modes de garde. Cest ainsi que je suis je travaille en ce moment avec les CAISSES DALLOCATIONS FAMILIALES pour résoudre ce problème. Comment voulez-vous imposer un stage ou un retour vers lemploi à des femmes qui nont pas de solution pour garder leurs enfants.
JEAN-MICHEL APHATIE Les propositions de Laurent WAUQUIEZ, dimanche soir, étaient plus radicales que cela. Il disait, par exemple, quil fallait imposer cinq heures de travail au sein dune collectivité ou dune association à un titulaire du RSA, ce qui est très différent des propositions que vous faites ce matin, Roselyne BACHELOT, au micro de RTL. Et un sondage OPINIONWAY publié dans LE FIGARO, ce matin, donne raison à Laurent WAUQUIEZ. Une majorité de sondés, 70 %, souhaitent quun titulaire du RSA fasse en contrepartie des heures de travail pour la collectivité. Est-ce que vous seriez daccord avec cela, Roselyne BACHELOT ?
ROSELYNE BACHELOT Non ! Non, parce que ça me pose, et je lai dit dailleurs plusieurs fois, ça pose des problèmes de faisabilité, ça pose des problèmes juridiques. Mais vous savez que quand on propose un emploi à un bénéficiaire du RSA et quil refuse deux fois de suite une proposition demploi, on lui retire son revenu de solidarité active.
JEAN-MICHEL APHATIE Dans la pratique, cest très rare.
ROSELYNE BACHELOT Il y a déjà des mesures extrêmement fortes dans le cadre du RSA. On a tendance à loublier.
JEAN-MICHEL APHATIE Est-ce que vous regrettez que
ROSELYNE BACHELOT Vous comprenez bien que si on impose cette obligation dun travail dintérêt collectif à un bénéficiaire du RSA, cest-à-dire ou à 1,2 million bénéficiaires du RSA, ça pose des problèmes de faisabilité considérables.
JEAN-MICHEL APHATIE Mais cest le ministre qui la proposé. Si cétait quelquun qui ne connaît pas les lois, les difficultés que vous évoquez, on se dirait, ben il ne connaît pas le dossier. Cest un ministre qui la proposé, Roselyne BACHELOT.
ROSELYNE BACHELOT Oui, mais moi je suis en charge du revenu de solidarité active et je veux aller vers ces questions en travaillant. Je suis également en charge de la famille, je vais vous donner un exemple très concret
JEAN-MICHEL APHATIE mais il a raconté nimporte quoi le ministre en question, dimanche dernier ?
ROSELYNE BACHELOT Je nai pas à porter de jugement de valeur là-dessus. Ce que je dis, je connais
JEAN-MICHEL APHATIE ben, cest important quand même !
ROSELYNE BACHELOT Je connais ce dossier, jen connais les bénéficiaires, et je veux dire très simplement, par exemple ces femmes isolées, il faut trouver des solutions de garde. Il faut trouver des solutions de garde pour elles.
JEAN-MICHEL APHATIE Hier matin, je voudrais juste, excusez-moi parce que je comprends bien, on est en face à un conflit au sein du gouvernement sur cette question. Alors, il suffit que le ministre
ROSELYNE BACHELOT non ! Non, non !
JEAN-MICHEL APHATIE Si en conflit. Hier, dans LE PROGRES, Laurent WAUQUIEZ, « on a froissé le politiquement correct », cest lui qui parle. Et il ajoute ceci, il paraphrase Jean-Marie LE PEN, « Jai juste, jai juste dit tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas ». Cest pas un conflit au sein du gouvernement, ça ?
ROSELYNE BACHELOT Mais, il dit quelque chose de vrai, cest-à-dire quil y a beaucoup
JEAN-MICHEL APHATIE quil dit tout haut ce que les Français pensent tout bas.
ROSELYNE BACHELOT Il y a beaucoup de Français qui pensent honnêtement et sincèrement quon a plus dargent quand on est en inactivité quen activité.
JEAN-MICHEL APHATIE Et lui le pense, et Laurent WAUQUIEZ le pense.
ROSELYNE BACHELOT Et cest à ça que je sers.
JEAN-MICHEL APHATIE Et Laurent WAUQUIEZ le pense.
ROSELYNE BACHELOT Cest-à-dire à venir chez vous, Jean-Michel APHATIE, faire de la pédagogie.
JEAN-MICHEL APHATIE Rectifier les fausses idées que répand Laurent WAUQUIEZ.
ROSELYNE BACHELOT Non !
JEAN-MICHEL APHATIE Si !
ROSELYNE BACHELOT Qui sont partagées par beaucoup de Français. Et puis, surtout, vouloir avec le président de la République et le Premier ministre améliorer le système. Je vais vous donner un exemple de ce que je veux faire. Nous avons dans les départements des pactes territoriaux dinsertion avec la réunion de tous ces acteurs qui soccupent de linsertion des titulaires du RSA. Il y a des départements où ça marche très bien, je pense à mon département du Maine et Loire avec le président Christophe BECHU. Et puis, il y a soixante départements français qui nont pas de pacte territorial pour linsertion. Cest ainsi que jai rencontré Claude BARTOLONE, le président de Seine Saint Denis, qui est en train de mettre un pacte territorial dinsertion en place.
JEAN-MICHEL APHATIE Ca naurait pas été plus simple aussi pour avoir dit des choses fausses, avoir répandu des idées fausses, Laurent WAUQUIEZ aurait dû quitter le gouvernement ? Ca naurait pas été plus simple et plus lisible ?
ROSELYNE BACHELOT Non, parce que Laurent le Premier ministre a dit ce quil convenait, il en a discuté avec Laurent WAUQUIEZ. Laurent va soccuper des affaires européennes, il le fait très bien, et moi je vais moccuper du RSA avec tout mon coeur.
JEAN-MICHEL APHATIE Vous nallez pas vous occuper des affaires européennes !
ROSELYNE BACHELOT Je moccupe un peu dEurope avec les revenus dinsertion.
JEAN-MICHEL APHATIE Roselyne BACHELOT, ministre des Solidarités et amie de Laurent WAUQUIEZ, était linvitée de RTL, ce matin.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 13 mai 2011
ROSELYNE BACHELOT Bonjour Jean-Michel APHATIE.
JEAN-MICHEL APHATIE Votre collègue des Affaires européennes, Laurent WAUQUIEZ, a vivement critiqué, dimanche, lassistanat en France. Il a évoqué un « cancer de la société », « celui qui travaille na pas de véritable écart avec celui qui bénéficie des minimas sociaux », a-t-il dit. Vous lui avez répondu assez vertement en parlant de « certains discours de beaufitude, de propos de comptoir ». Et lui-même, hier, a regretté linterprétation de ses propos sans quil apparaisse très convaincant dans cette dénégation de ce quil avait lui-même dit. Si on fait le point, ce matin, Roselyne BACHELOT, on en est où ?
ROSELYNE BACHELOT Le Premier ministre a dit ce quil fallait dire hier. Moi, je considère que ce débat a eu au moins un avantage, cest déclairer un certain nombre de Français sur la réalité des chiffres, et de casser un certain nombre dimages convenues, parce queffectivement si un revenu dinactivité vous faisait dépasser le revenu de celui qui travaille, ce serait totalement intolérable.
JEAN-MICHEL APHATIE Et ça nest pas le cas ?
ROSELYNE BACHELOT Et ce nest pas le cas. Jai les chiffres
JEAN-MICHEL APHATIE et pourtant le ministre de la République a dit cest le cas.
ROSELYNE BACHELOT Jai les chiffres, et ça permet déclairer quelque chose qui est partagé par un certain nombre de gens, et jai même entendu des auditeurs sur RTL le dire. Par exemple, pour un couple avec un enfant, lécart de revenus est de 540 tout confondu, les allocations, les aides diverses, 540 en faveur de celui qui travaille. Alors, le Premier ministre a dit aussi quelque chose dimportant, et cest ça, je veux minscrire dans lavenir, cest que ce système nest pas parfait et quil faut laméliorer.
JEAN-MICHEL APHATIE En quoi ?
ROSELYNE BACHELOT Alors, dabord, cest un système horriblement complexe. On la vu dailleurs à travers le débat, on mélangeait tout, par exemple jai appris à certaines personnes que les allocations familiales venaient en déduction du revenu dactivité, du revenu de solidarité.
JEAN-MICHEL APHATIE De solidarité.
ROSELYNE BACHELOT Des gens pensent quon peut cumuler les choses. Non, ce nest pas cumulable. Donc, il faut simplifier ce dispositif. Je pense quen particulier une des pistes qui serait de fusionner la prime pour lemploi et le revenu de solidarité dactivité, qui sert à majorer de ceux qui travaillent avec des très bas salaires, cest compliqué mais cest une piste. Ensuite, il faut vraiment que les bénéficiaires, que les allocataires pour quils reviennent vers lactivité, aient un guichet unique. Il y a sept ou huit interlocuteurs face au bénéficiaire.
JEAN-MICHEL APHATIE Cest POLE EMPLOI qui soccupe deux.
ROSELYNE BACHELOT Alors, face au bénéficiaire du RMI. Il y a POLE EMPLOI, il y a les services de lEtat comme la DIRECTE, il y a des associations, il y a le conseil général, il y a la CAISSE DALLOCATIONS FAMILIALES.
JEAN-MICHEL APHATIE Non mais, pour parler simplement, Roselyne BACHELOT, POLE EMPLOI fait mal son travail ?
ROSELYNE BACHELOT Non mais, il faut savoir quun bénéficiaire du RSA en général cumule un certain nombre de difficultés de formation, mais aussi des difficultés de santé, des difficultés sociales. Et donc, il faut les prendre, jallais dire globalement en compte. Un autre exemple, il y a beaucoup de femmes isolées avec des enfants. Actuellement, on voit bien que pour aller vers lactivité il faut quelles trouvent une solution pour ses enfants. Or, elles ne sont pas prioritaires pour les modes de garde. Cest ainsi que je suis je travaille en ce moment avec les CAISSES DALLOCATIONS FAMILIALES pour résoudre ce problème. Comment voulez-vous imposer un stage ou un retour vers lemploi à des femmes qui nont pas de solution pour garder leurs enfants.
JEAN-MICHEL APHATIE Les propositions de Laurent WAUQUIEZ, dimanche soir, étaient plus radicales que cela. Il disait, par exemple, quil fallait imposer cinq heures de travail au sein dune collectivité ou dune association à un titulaire du RSA, ce qui est très différent des propositions que vous faites ce matin, Roselyne BACHELOT, au micro de RTL. Et un sondage OPINIONWAY publié dans LE FIGARO, ce matin, donne raison à Laurent WAUQUIEZ. Une majorité de sondés, 70 %, souhaitent quun titulaire du RSA fasse en contrepartie des heures de travail pour la collectivité. Est-ce que vous seriez daccord avec cela, Roselyne BACHELOT ?
ROSELYNE BACHELOT Non ! Non, parce que ça me pose, et je lai dit dailleurs plusieurs fois, ça pose des problèmes de faisabilité, ça pose des problèmes juridiques. Mais vous savez que quand on propose un emploi à un bénéficiaire du RSA et quil refuse deux fois de suite une proposition demploi, on lui retire son revenu de solidarité active.
JEAN-MICHEL APHATIE Dans la pratique, cest très rare.
ROSELYNE BACHELOT Il y a déjà des mesures extrêmement fortes dans le cadre du RSA. On a tendance à loublier.
JEAN-MICHEL APHATIE Est-ce que vous regrettez que
ROSELYNE BACHELOT Vous comprenez bien que si on impose cette obligation dun travail dintérêt collectif à un bénéficiaire du RSA, cest-à-dire ou à 1,2 million bénéficiaires du RSA, ça pose des problèmes de faisabilité considérables.
JEAN-MICHEL APHATIE Mais cest le ministre qui la proposé. Si cétait quelquun qui ne connaît pas les lois, les difficultés que vous évoquez, on se dirait, ben il ne connaît pas le dossier. Cest un ministre qui la proposé, Roselyne BACHELOT.
ROSELYNE BACHELOT Oui, mais moi je suis en charge du revenu de solidarité active et je veux aller vers ces questions en travaillant. Je suis également en charge de la famille, je vais vous donner un exemple très concret
JEAN-MICHEL APHATIE mais il a raconté nimporte quoi le ministre en question, dimanche dernier ?
ROSELYNE BACHELOT Je nai pas à porter de jugement de valeur là-dessus. Ce que je dis, je connais
JEAN-MICHEL APHATIE ben, cest important quand même !
ROSELYNE BACHELOT Je connais ce dossier, jen connais les bénéficiaires, et je veux dire très simplement, par exemple ces femmes isolées, il faut trouver des solutions de garde. Il faut trouver des solutions de garde pour elles.
JEAN-MICHEL APHATIE Hier matin, je voudrais juste, excusez-moi parce que je comprends bien, on est en face à un conflit au sein du gouvernement sur cette question. Alors, il suffit que le ministre
ROSELYNE BACHELOT non ! Non, non !
JEAN-MICHEL APHATIE Si en conflit. Hier, dans LE PROGRES, Laurent WAUQUIEZ, « on a froissé le politiquement correct », cest lui qui parle. Et il ajoute ceci, il paraphrase Jean-Marie LE PEN, « Jai juste, jai juste dit tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas ». Cest pas un conflit au sein du gouvernement, ça ?
ROSELYNE BACHELOT Mais, il dit quelque chose de vrai, cest-à-dire quil y a beaucoup
JEAN-MICHEL APHATIE quil dit tout haut ce que les Français pensent tout bas.
ROSELYNE BACHELOT Il y a beaucoup de Français qui pensent honnêtement et sincèrement quon a plus dargent quand on est en inactivité quen activité.
JEAN-MICHEL APHATIE Et lui le pense, et Laurent WAUQUIEZ le pense.
ROSELYNE BACHELOT Et cest à ça que je sers.
JEAN-MICHEL APHATIE Et Laurent WAUQUIEZ le pense.
ROSELYNE BACHELOT Cest-à-dire à venir chez vous, Jean-Michel APHATIE, faire de la pédagogie.
JEAN-MICHEL APHATIE Rectifier les fausses idées que répand Laurent WAUQUIEZ.
ROSELYNE BACHELOT Non !
JEAN-MICHEL APHATIE Si !
ROSELYNE BACHELOT Qui sont partagées par beaucoup de Français. Et puis, surtout, vouloir avec le président de la République et le Premier ministre améliorer le système. Je vais vous donner un exemple de ce que je veux faire. Nous avons dans les départements des pactes territoriaux dinsertion avec la réunion de tous ces acteurs qui soccupent de linsertion des titulaires du RSA. Il y a des départements où ça marche très bien, je pense à mon département du Maine et Loire avec le président Christophe BECHU. Et puis, il y a soixante départements français qui nont pas de pacte territorial pour linsertion. Cest ainsi que jai rencontré Claude BARTOLONE, le président de Seine Saint Denis, qui est en train de mettre un pacte territorial dinsertion en place.
JEAN-MICHEL APHATIE Ca naurait pas été plus simple aussi pour avoir dit des choses fausses, avoir répandu des idées fausses, Laurent WAUQUIEZ aurait dû quitter le gouvernement ? Ca naurait pas été plus simple et plus lisible ?
ROSELYNE BACHELOT Non, parce que Laurent le Premier ministre a dit ce quil convenait, il en a discuté avec Laurent WAUQUIEZ. Laurent va soccuper des affaires européennes, il le fait très bien, et moi je vais moccuper du RSA avec tout mon coeur.
JEAN-MICHEL APHATIE Vous nallez pas vous occuper des affaires européennes !
ROSELYNE BACHELOT Je moccupe un peu dEurope avec les revenus dinsertion.
JEAN-MICHEL APHATIE Roselyne BACHELOT, ministre des Solidarités et amie de Laurent WAUQUIEZ, était linvitée de RTL, ce matin.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 13 mai 2011