Texte intégral
Madame la Députée, lUnion européenne connaît actuellement une crise sanitaire grave, qui a fait plus de vingt morts à ce jour. Comme je lai rappelé hier lors de la réunion exceptionnelle des ministres de lagriculture, et comme la rappelé Xavier Bertrand, la priorité absolue est à lidentification de lorigine de lépidémie et, bien entendu, à son traitement.
Les producteurs de fruits et légumes sont particulièrement touchés par les conséquences de cette crise : non seulement les producteurs de concombres, dont tout le monde parle, mais aussi les producteurs de tomates, de salades. Toutes les productions sont aujourdhui atteintes et les pertes se chiffrent en millions deuros. Je porte, au revers de ma veste, une coccinelle qui ma été remise par les producteurs de légumes ce matin, en signe de solidarité avec eux.
Au-delà de ce geste symbolique, les producteurs ont besoin du soutien financier de lUnion européenne. Jai mobilisé onze États européens ce week-end pour défendre les positions françaises. Je me suis rendu lundi à Bruxelles pour négocier avec Dacian Ciolo?, le commissaire européen à lagriculture, une aide. Nous avons obtenu, hier, le versement immédiat de 150 millions deuros dindemnisation pour les producteurs de fruits et légumes européens. Cette aide constitue un premier geste, mais elle nest pas suffisante. Je demande à la Commission européenne un geste financier supplémentaire pour les producteurs de fruits et légumes touchés par la crise. Le taux dindemnisation à 30 % nest pas suffisant. Nous voulons le remboursement à leuro près des pertes subies par les producteurs de fruits et légumes pour une crise dont ils ne sont pas responsables.
Enfin, jy insiste - nous en avons parlé ce matin avec le Premier ministre et avec le président de la République - : la crise est communautaire, la réponse doit être communautaire. Ce nest pas au budget de lÉtat français de payer les conséquences de cette crise !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juin 2011
Les producteurs de fruits et légumes sont particulièrement touchés par les conséquences de cette crise : non seulement les producteurs de concombres, dont tout le monde parle, mais aussi les producteurs de tomates, de salades. Toutes les productions sont aujourdhui atteintes et les pertes se chiffrent en millions deuros. Je porte, au revers de ma veste, une coccinelle qui ma été remise par les producteurs de légumes ce matin, en signe de solidarité avec eux.
Au-delà de ce geste symbolique, les producteurs ont besoin du soutien financier de lUnion européenne. Jai mobilisé onze États européens ce week-end pour défendre les positions françaises. Je me suis rendu lundi à Bruxelles pour négocier avec Dacian Ciolo?, le commissaire européen à lagriculture, une aide. Nous avons obtenu, hier, le versement immédiat de 150 millions deuros dindemnisation pour les producteurs de fruits et légumes européens. Cette aide constitue un premier geste, mais elle nest pas suffisante. Je demande à la Commission européenne un geste financier supplémentaire pour les producteurs de fruits et légumes touchés par la crise. Le taux dindemnisation à 30 % nest pas suffisant. Nous voulons le remboursement à leuro près des pertes subies par les producteurs de fruits et légumes pour une crise dont ils ne sont pas responsables.
Enfin, jy insiste - nous en avons parlé ce matin avec le Premier ministre et avec le président de la République - : la crise est communautaire, la réponse doit être communautaire. Ce nest pas au budget de lÉtat français de payer les conséquences de cette crise !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juin 2011