Texte intégral
Monsieur le Député, je vous prie de bien vouloir excuser M. Bruno Le Maire qui représente actuellement le gouvernement français au Conseil extraordinaire des ministres européens réuni à Bruxelles pour examiner, précisément, la crise qui frappe le secteur des fruits et légumes.
La situation sanitaire est extrêmement grave en Allemagne, et lensemble des pays européens y porte, bien évidemment, une attention soutenue.
Il y a trois priorités dans lurgence : apporter les soins nécessaires aux malades, trouver lorigine de lépidémie et aider lAllemagne dans la recherche de la source et de lorigine du développement de cette bactérie.
Un grave dysfonctionnement des dispositifs de sécurité sanitaire sur les aliments en Europe a entraîné une perte de confiance très brutale du consommateur. Vous en avez évoqué les conséquences : 95 % des volumes de concombres en France ne trouvent pas preneurs aujourdhui. Pour lheure, ils sont stockés et devront, si la situation ne se débloque pas, être purement et simplement détruits. À cela sajoute lembargo sur les légumes européens annoncé par la Russie.
Nos producteurs ne sont pas responsables de cette situation, mais elle a pour eux des conséquences dramatiques : la perte de millions deuros.
Bruno Le Maire sest entretenu hier avec le commissaire européen chargé de lAgriculture. Cest lenjeu du conseil extraordinaire qui se tient en ce moment.
Le ministère de lAgriculture travaille avec les opérateurs concernés à la mise en place, dans les tout prochains jours, dune campagne de communication nationale, ce que vous souhaitez et ce qui va dans la bonne direction.
Mais il faudra aussi tirer tous les enseignements de cette crise, afin daméliorer le système de sécurité sanitaire dans le périmètre européen. Il faudra certainement améliorer lefficience de la détection des enquêtes sur lorigine des contaminations, vérifier la procédure de circulation de linformation au sein des États membres, renforcer la coopération entre eux et sassurer dune plus grande cohérence entre les différents dispositifs de contrôle. Il faudra également veiller à assurer la traçabilité, puisquil sagit dalimentation animale ou végétale. Là aussi, nous devrons tirer les leçons de cette crise.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 juin 2011
La situation sanitaire est extrêmement grave en Allemagne, et lensemble des pays européens y porte, bien évidemment, une attention soutenue.
Il y a trois priorités dans lurgence : apporter les soins nécessaires aux malades, trouver lorigine de lépidémie et aider lAllemagne dans la recherche de la source et de lorigine du développement de cette bactérie.
Un grave dysfonctionnement des dispositifs de sécurité sanitaire sur les aliments en Europe a entraîné une perte de confiance très brutale du consommateur. Vous en avez évoqué les conséquences : 95 % des volumes de concombres en France ne trouvent pas preneurs aujourdhui. Pour lheure, ils sont stockés et devront, si la situation ne se débloque pas, être purement et simplement détruits. À cela sajoute lembargo sur les légumes européens annoncé par la Russie.
Nos producteurs ne sont pas responsables de cette situation, mais elle a pour eux des conséquences dramatiques : la perte de millions deuros.
Bruno Le Maire sest entretenu hier avec le commissaire européen chargé de lAgriculture. Cest lenjeu du conseil extraordinaire qui se tient en ce moment.
Le ministère de lAgriculture travaille avec les opérateurs concernés à la mise en place, dans les tout prochains jours, dune campagne de communication nationale, ce que vous souhaitez et ce qui va dans la bonne direction.
Mais il faudra aussi tirer tous les enseignements de cette crise, afin daméliorer le système de sécurité sanitaire dans le périmètre européen. Il faudra certainement améliorer lefficience de la détection des enquêtes sur lorigine des contaminations, vérifier la procédure de circulation de linformation au sein des États membres, renforcer la coopération entre eux et sassurer dune plus grande cohérence entre les différents dispositifs de contrôle. Il faudra également veiller à assurer la traçabilité, puisquil sagit dalimentation animale ou végétale. Là aussi, nous devrons tirer les leçons de cette crise.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 juin 2011