Texte intégral
Monsieur le Député, vous me permettrez tout dabord dexcuser Bruno Le Maire, retenu par la préparation du G20.
Quil ny ait pas dambiguïté : les agriculteurs ont besoin de notre soutien en cette période où ils doivent affronter la sécheresse et leffondrement des cours dans plusieurs secteurs - je pense notamment à lélevage ou, plus récemment, aux fruits et légumes.
Concernant le dossier précis que vous évoquez, nous avons, entre 1992 et 2002, versé à lagriculture des aides illégales. La Commission en exige, à bon droit, le remboursement. Tous nos efforts ont consisté à faire en sorte que ces remboursements ne déstabilisent pas la filière, et notamment les fruits et légumes. Seuls onze dossiers de remboursement sont aujourdhui en traitement, et tous le sont après accord avec les exploitations, assurance ayant été prise que ces remboursements ne déstabiliseraient pas ces exploitations ; Bruno Le Maire en a pris lengagement.
Je ne voudrais pas que lEurope, dans cette affaire, serve de bouc émissaire. LEurope assume sa part de responsabilité, comme les représentants de lagriculture française et le gouvernement. Elle a pris des engagements pour aider les agriculteurs face à la sécheresse et face à la crise générée par la bactérie dans lensemble de la filière légumes. Je pense aussi à lavenir de la Politique agricole commune, que nous sommes en train de défendre, et il ny a pas de réunion européenne où nous névoquions la sauvegarde de la PAC.
De tout cela, une leçon se dégage clairement : quand on viole les règles européennes, comme ce fut le cas sous le gouvernement Jospin, entre 1997 et 2002, ce sont les agriculteurs et lagriculture française qui paient laddition !
Nous mettons tout en uvre aujourdhui pour défendre nos positions et faire rayonner lagriculture française.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juin 2011
Quil ny ait pas dambiguïté : les agriculteurs ont besoin de notre soutien en cette période où ils doivent affronter la sécheresse et leffondrement des cours dans plusieurs secteurs - je pense notamment à lélevage ou, plus récemment, aux fruits et légumes.
Concernant le dossier précis que vous évoquez, nous avons, entre 1992 et 2002, versé à lagriculture des aides illégales. La Commission en exige, à bon droit, le remboursement. Tous nos efforts ont consisté à faire en sorte que ces remboursements ne déstabilisent pas la filière, et notamment les fruits et légumes. Seuls onze dossiers de remboursement sont aujourdhui en traitement, et tous le sont après accord avec les exploitations, assurance ayant été prise que ces remboursements ne déstabiliseraient pas ces exploitations ; Bruno Le Maire en a pris lengagement.
Je ne voudrais pas que lEurope, dans cette affaire, serve de bouc émissaire. LEurope assume sa part de responsabilité, comme les représentants de lagriculture française et le gouvernement. Elle a pris des engagements pour aider les agriculteurs face à la sécheresse et face à la crise générée par la bactérie dans lensemble de la filière légumes. Je pense aussi à lavenir de la Politique agricole commune, que nous sommes en train de défendre, et il ny a pas de réunion européenne où nous névoquions la sauvegarde de la PAC.
De tout cela, une leçon se dégage clairement : quand on viole les règles européennes, comme ce fut le cas sous le gouvernement Jospin, entre 1997 et 2002, ce sont les agriculteurs et lagriculture française qui paient laddition !
Nous mettons tout en uvre aujourdhui pour défendre nos positions et faire rayonner lagriculture française.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juin 2011