Texte intégral
Monsieur le Recteur, président du Conseil de Coopération Educative, cher M. Mostafa FOURAR,
Madame la Vice-Présidente du Conseil Régional de La Réunion,
Monsieur le Président du Conseil Général de Mayotte
Monsieur le Vice-Président du Conseil Général de La Réunion
Messieurs les Préfets de La Réunion et de Mayotte,
Messieurs les Préfets,
Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Directeur des opérations de lAFD,
Monsieur le Directeur du Centre International dEtudes Pédagogiques,
Monsieur le Président du Conseil dAdministration de LADOM,
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil de Coopération Educative,
Je voudrais tout dabord saluer linitiative que vous avez prise, monsieur le Recteur, de créer un « Conseil de Coopération Educative de locéan Indien » et aussi vous remercier pour la façon dont a été préparée cette réunion daujourdhui. Cela présage bien du travail coopératif et partenarial que nous devons mettre en oeuvre pour développer ce beau projet.
Si lon prend un peu de recul, je dirai que ce Conseil de Coopération Educative est la traduction concrète du choix que nous avons fait de privilégier léducation dans le domaine de la coopération régionale.
Ce choix dailleurs demeure le fondement du développement et de la croissance.
En effet, développer et structurer la coopération éducative avec nos voisins, cest à la fois un choix de solidarité et aussi une certaine vision de cette communauté de locéan Indien. Car léducation est la condition de lépanouissement personnel, de la participation à la vie civique et de laccès à un travail pour chacun. La France dune manière générale et ici, lîle de La Réunion, peut beaucoup apporter à leurs voisins.
Jai souvent coutume de dire que nous sommes porteurs de compétences, de savoir-faire, bref, de « points forts » et que cest sur ces points forts que nous devons nous appuyer pour rayonner à léchelle régionale. Cest exactement le cas de léducation.
Le choix de la coopération éducative est donc stratégique. Pourquoi ? Car il correspond à nos valeurs sagissant de la croissance durable, de la lutte contre la pauvreté, et de lamélioration du niveau de vie des populations. Léducation favorise les compétences des individus dans tous les secteurs.
Cela répond aussi aux orientations fixées par le CIOM (Comité Interministériel de lOutre-mer) sur la mobilité régionale des jeunes réunionnais. A cet égard, je tiens à féliciter LADOM (LAgence De LOutre-mer pour la Mobilité) et lensemble des acteurs qui ont permis lextraordinaire mobilité des jeunes réunionnais, puisque 33 204 dentre eux ont pu, grâce à LADOM (formation professionnelle, passeport mobilité, continuité territoriale) bénéficier dune mesure de mobilité en 2010.
Mais la coopération éducative nest pas quun choix solidaire ou stratégique cest aussi un choix qui sert la francophonie, et la présence dans la région du français, langue douverture, de culture et de développement. La France a, avec lorganisation internationale de la francophonie, une responsabilité particulière dans la diffusion de la langue française dans le monde.
Dans cette zone, véritable « lac francophone » selon la formule consacrée, je suis certaine que votre Conseil de Coopération deviendra rapidement « le » vecteur dinfluence et de rayonnement de la France et de La Réunion, notamment au travers des valeurs que porte la francophonie. Le projet de convention entre le CIEP (Centre International dEtudes Pédagogiques) et le rectorat est un 1er exemple concret de la réorganisation de loffre éducative dans la zone et je ne peux que vous encourager dans cette voie.
Pour conclure, je rappellerai que lhistoire nous a appris que les grandes périodes de prospérité ont toutes été assurées par lintelligence, linnovation, léducation et le savoir.
Cest en ayant de grandes ambitions que lon fait de grandes choses. Ce comité, le premier de tous nos Outre-mers, participe à cette idée, et constitue donc la clé de voute de cette ambition que nous portons tous ici.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.ac-reunion.fr, le 10 juin 2011
Madame la Vice-Présidente du Conseil Régional de La Réunion,
Monsieur le Président du Conseil Général de Mayotte
Monsieur le Vice-Président du Conseil Général de La Réunion
Messieurs les Préfets de La Réunion et de Mayotte,
Messieurs les Préfets,
Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Directeur des opérations de lAFD,
Monsieur le Directeur du Centre International dEtudes Pédagogiques,
Monsieur le Président du Conseil dAdministration de LADOM,
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil de Coopération Educative,
Je voudrais tout dabord saluer linitiative que vous avez prise, monsieur le Recteur, de créer un « Conseil de Coopération Educative de locéan Indien » et aussi vous remercier pour la façon dont a été préparée cette réunion daujourdhui. Cela présage bien du travail coopératif et partenarial que nous devons mettre en oeuvre pour développer ce beau projet.
Si lon prend un peu de recul, je dirai que ce Conseil de Coopération Educative est la traduction concrète du choix que nous avons fait de privilégier léducation dans le domaine de la coopération régionale.
Ce choix dailleurs demeure le fondement du développement et de la croissance.
En effet, développer et structurer la coopération éducative avec nos voisins, cest à la fois un choix de solidarité et aussi une certaine vision de cette communauté de locéan Indien. Car léducation est la condition de lépanouissement personnel, de la participation à la vie civique et de laccès à un travail pour chacun. La France dune manière générale et ici, lîle de La Réunion, peut beaucoup apporter à leurs voisins.
Jai souvent coutume de dire que nous sommes porteurs de compétences, de savoir-faire, bref, de « points forts » et que cest sur ces points forts que nous devons nous appuyer pour rayonner à léchelle régionale. Cest exactement le cas de léducation.
Le choix de la coopération éducative est donc stratégique. Pourquoi ? Car il correspond à nos valeurs sagissant de la croissance durable, de la lutte contre la pauvreté, et de lamélioration du niveau de vie des populations. Léducation favorise les compétences des individus dans tous les secteurs.
Cela répond aussi aux orientations fixées par le CIOM (Comité Interministériel de lOutre-mer) sur la mobilité régionale des jeunes réunionnais. A cet égard, je tiens à féliciter LADOM (LAgence De LOutre-mer pour la Mobilité) et lensemble des acteurs qui ont permis lextraordinaire mobilité des jeunes réunionnais, puisque 33 204 dentre eux ont pu, grâce à LADOM (formation professionnelle, passeport mobilité, continuité territoriale) bénéficier dune mesure de mobilité en 2010.
Mais la coopération éducative nest pas quun choix solidaire ou stratégique cest aussi un choix qui sert la francophonie, et la présence dans la région du français, langue douverture, de culture et de développement. La France a, avec lorganisation internationale de la francophonie, une responsabilité particulière dans la diffusion de la langue française dans le monde.
Dans cette zone, véritable « lac francophone » selon la formule consacrée, je suis certaine que votre Conseil de Coopération deviendra rapidement « le » vecteur dinfluence et de rayonnement de la France et de La Réunion, notamment au travers des valeurs que porte la francophonie. Le projet de convention entre le CIEP (Centre International dEtudes Pédagogiques) et le rectorat est un 1er exemple concret de la réorganisation de loffre éducative dans la zone et je ne peux que vous encourager dans cette voie.
Pour conclure, je rappellerai que lhistoire nous a appris que les grandes périodes de prospérité ont toutes été assurées par lintelligence, linnovation, léducation et le savoir.
Cest en ayant de grandes ambitions que lon fait de grandes choses. Ce comité, le premier de tous nos Outre-mers, participe à cette idée, et constitue donc la clé de voute de cette ambition que nous portons tous ici.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.ac-reunion.fr, le 10 juin 2011