Texte intégral
Je suis heureux de vous répondre dans cette ambiance studieuse, Monsieur le Député. Vous avez posé une question qui porte sur la politique de cohésion. Cette politique de cohésion, à laquelle la France est très attachée, et sur laquelle mon collègue Philippe Richert et moi-même nous sommes investis, elle nous tient à cœur pour une raison simple : c'est l'Europe concrète, celle qui est dans les territoires.
Quelle est la position de la France ? Les négociations qui sont en cours portent sur trois points.
Tout d'abord, s'agissant du budget européen, nous défendons la nécessité de faire en sorte qu'il ne dérive pas à la hausse, à un moment où tous nos efforts sont centrés autour de la maîtrise de nos dépenses publiques.
Deuxièmement, nous ne voulons pas de la moindre remise en cause de la politique agricole commune. Avec Bruno Le Maire, il est hors de question que nous acceptions que, d'une manière ou d'une autre, la Politique agricole commune soit atteinte.
Enfin, si les efforts de l'Europe en matière de politique de cohésion ont pu bénéficier à des régions qui ont ainsi rattrapé la moyenne européenne grâce, alors des économies ont pu être dégagées. Si ces économies peuvent nous permettre de redéployer ces aides, et si celles-ci peuvent bénéficier à des régions françaises, qu'il s'agisse de la Corse ou de toute autre région de la République française, nous serons bien évidemment très attentifs à ce que l'Europe reste présente dans nos territoires.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2011