Texte intégral
Je suis très heureux de recevoir Radoslaw Sikorski cette fois à Paris, après ma visite en Pologne le 20 mai dernier, chez lui à Bydgoszcz pour cette réunion extrêmement sympathique. J'ai voulu à nouveau marquer aujourd'hui le soutien de la France à la Présidence polonaise du Conseil de l'Union européenne, la toute première pour la Pologne depuis son adhésion en 2004.
Lors de notre conversation, nous avons évoqué l'action extérieure de l'Union européenne et un certain nombre de crises auxquelles nous avons à faire face. Nous sommes d'accord pour faire en sorte que l'Europe joue un rôle important dans la relance du processus de paix et je remercie chaleureusement Radoslaw Sikorski du soutien qu'il a apporté à l'initiative française, cohérente avec le discours du président Obama.
Nous avons aussi décidé de travailler «au jour d'après Kadhafi» en Libye, puisqu'il faut préparer la reconstruction de ce pays. J'ai également indiqué à mon collègue polonais combien la France attachait de l'importance à la relance de l'Europe de la Défense, dans l'esprit de la «Lettre de Weimar» de la Pologne, l'Allemagne et la France.
Sur ce qui se passe en Biélorussie, nous avons hier, comme le sait M. Sikorski, soutenu activement la prise de sanctions contre les entreprises qui se rendent complices de la répression du régime.
Enfin, nous nous sommes retrouvés pour souhaiter une mise en uvre aussi ambitieuse que possible de la politique de voisinage de l'Union européenne à l'égard de la rive Sud de la Méditerranée et, également, en direction du Partenariat oriental. Nous devons aider les pays comme la Tunisie, l'Égypte mais aussi le Maroc et la Jordanie à réussir leur transition démocratique. J'ai assuré mon homologue que la France ferait tout pour que le Sommet du Partenariat oriental à Varsovie, à la fin du mois de septembre, soit un succès.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 juin 2011