Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes et la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement ont présenté une communication sur la préparation de la conférence des Nations unies pour le développement durable « Rio+20 ».
Cette conférence se tiendra à Rio de Janeiro du 4 au 6 juin 2012, vingt ans après le premier Sommet de la Terre, qui a marqué un tournant dans la prise en compte des enjeux environnementaux au niveau international et la reconnaissance d'une approche intégrée du développement durable et de la lutte contre la pauvreté dans ses dimensions économique, sociale et environnementale.
Cette échéance internationale est essentielle pour la France et pour l'Union européenne. Elle constitue une occasion unique de porter le projet de créer une organisation mondiale de l'environnement. Elle doit également permettre de promouvoir l'économie verte et de réaliser des avancées sur la fixation d'indicateurs pour mesurer le progrès des sociétés au-delà du seul produit intérieur brut.
La conférence devrait également permettre de donner au développement durable la place qu'il mérite au sein des Nations unies en impulsant une réforme de la Commission du développement durable des Nations unies, et si possible du Conseil économique et social.L'engagement de la France doit donc être du même ordre que pour les sommets de Rio ou de Johannesburg. Elle doit se mobiliser, avec l'ensemble de l'Union européenne, avec de nombreux pays en développement, avec l'Afrique, qui s'affirme comme un acteur majeur sur ces sujets, pour aider au succès de cette conférence, dans un contexte où le G20 est saisi du dossier important de la gouvernance mondiale. Les prochaines échéances sont la remise des contributions écrites pour Rio+20 le 1er novembre au secrétariat des Nations unies, et une réunion le 31 janvier 2012 à Paris, sur les attentes et la place des acteurs non étatiques dans une nouvelle gouvernance internationale de l'environnement.
Cette conférence se tiendra à Rio de Janeiro du 4 au 6 juin 2012, vingt ans après le premier Sommet de la Terre, qui a marqué un tournant dans la prise en compte des enjeux environnementaux au niveau international et la reconnaissance d'une approche intégrée du développement durable et de la lutte contre la pauvreté dans ses dimensions économique, sociale et environnementale.
Cette échéance internationale est essentielle pour la France et pour l'Union européenne. Elle constitue une occasion unique de porter le projet de créer une organisation mondiale de l'environnement. Elle doit également permettre de promouvoir l'économie verte et de réaliser des avancées sur la fixation d'indicateurs pour mesurer le progrès des sociétés au-delà du seul produit intérieur brut.
La conférence devrait également permettre de donner au développement durable la place qu'il mérite au sein des Nations unies en impulsant une réforme de la Commission du développement durable des Nations unies, et si possible du Conseil économique et social.L'engagement de la France doit donc être du même ordre que pour les sommets de Rio ou de Johannesburg. Elle doit se mobiliser, avec l'ensemble de l'Union européenne, avec de nombreux pays en développement, avec l'Afrique, qui s'affirme comme un acteur majeur sur ces sujets, pour aider au succès de cette conférence, dans un contexte où le G20 est saisi du dossier important de la gouvernance mondiale. Les prochaines échéances sont la remise des contributions écrites pour Rio+20 le 1er novembre au secrétariat des Nations unies, et une réunion le 31 janvier 2012 à Paris, sur les attentes et la place des acteurs non étatiques dans une nouvelle gouvernance internationale de l'environnement.